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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1110

  • MONTIGNIES-SUR-SAMBRE: We italien sur la place Albert 1er

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    Freddy Rochetti

    Les 70 ans d'immigration italienne en Belgique ont été célébrés, sur la place Albert 1er, au cours du traditionnel week-end italien annuel. Freddy Rochetti brosse le portrait de son père mineur Robert.

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                                          Robert est le 1er en avant plan accroupi à droite

    En tant que membre de l'Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie, Freddy Rochetti ( 67 ans ) participait au week-end italien, à Montignies-sur-Sambre. Cet habitant de Marchienne-au-Pont a exercé diverses professions, notamment comme ajusteur au laminoir du Ruau ou encore comme réparateur à la boulangerie Bruyerre, mais il n'a jamais été mineur. " Papa ne l'aurait jamais voulu...Le métier était bien trop pénible! " tonne-t-il.

    Son père, Robert, est arrivé à Marchienne-au-Pont, au cours de la vague d'immigration de 1946, et est descendu au puits 19. " Célibataire, mon père avait gardé un peu d'argent pour occuper des chambres, chez des privés. Très digne, il ne voulait pas loger dans des baraquements " se souvient-il. En 1949, Robert rencontrait sa future épouse Jeanine. Une particularité ? Son père ne voulait pas qu'on parle italien à la maison !

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    charbon, fer et verre réunis

    " Un bel exemple d'intégration ! " reconnaît Freddy. " Comme nous étions en Belgique, nous devions parler la langue du pays ( d'où son prénom à consonance française ). Ce qui m'a posé quelques problèmes quand nous sommes retournés en Italie par la suite." Robert s'est éteint en 1993. Il aura travaillé 25 ans au charbonnage.

    Le papa de Luigio Spagnuolo, un des organisateurs du week-italien avec Bruno Tundo, lui, est toujours en vie. Agé de 88 ans, il vit en Italie. En 1946, il est descendu dans le puits du Sacré-Madame à Dampremy, puis au Bois du Cazier et au Roton, à Farciennes, jusqu'à la fermeture en 1983.  

    Les festivités, mises sur pied à l'occasion de la Fête nationale italienne par l'asbl " Eventi italiani", ont attiré plus de 5000 personnes sur la place Albert 1er. Diverses associations italiennes y étaient rassemblées. Au programme:  concerts , danses, spécialités gastronomiques sardes, siciliennes, napolitaines, des Abruzzes, ... Une expo était aussi organisée, au salon communal, regroupant pour la première fois les industries de la houille, du fer et du verre. " N'oublions pas que les immigrés italiens ont travaillé dans ces trois secteurs" font remarquer Luigio Spagnuolo et Bruno Tundo. JCH

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    concert avec Henrico Lancellotti

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    L'industrie du verre était aussi représenté dans l'espace expo ( peinture de Lucien Stoppele )

  • CHARLEROI: Orage, le point

    Pour info:

    En ce moment à Monceau sur sambre (6031 Charleroi) la foudre est tombée et semble avoir endommagé des installations: plus de lignes téléphoniques, de télévision, d'internet.

    A Gilly, certains quartiers sont privés d'éléctricité, Gosselies les communications téléphoniques et internet sont également interrompus par endroit.

    N'hésitez pas à partager en commentaire avec nos lecteurs la situation auprès de chez vous ! mobile_picture

  • CHARLEROI- James Deano dans deux spectacles à Rire sur la Ville

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    James Deano s'était bien installé au festival Rire sur la Ville. Dans la peau de Ben dans "Djihad", vendredi soir, le comédien, rappeur et chroniqueur belge a fait son one man show, dimanche, sur la place de la Digue. Rencontre.

    - James, vous semblez apprécier Charleroi...

    - J.D. Enormément, bien que je ne sois pas du tout de la région( N.D.R.L James Deano est du Brabant ). Fin de l'année passée, l'Eden m'avait accueilli pour le spectacle " Un Deano presque parfait". L’originalité de la soirée était que l'entrée était gratuite et la sortie payante! Les spectateurs donnaient ce qu'ils voulaient. On sait que le public carolo est réceptif, chaleureux... et généreux! Et puis j'étais déjà au festival Rire sur la Ville, l'an passé, entouré d'autres humoristes.

    -Vous mettez beaucoup de vous-même dans ce spectacle ?

    J.D.: Oui. Mon one man show se veut avant tout introspectif, car il présente plusieurs tranches de ma vie: mon parcours difficile en tant que rappeur,  ma condition de chômeur ( comme "intermittent du spectacle" ), mes convictions religieuses aussi ( Je me suis converti à l'Islam, et je parle du mariage avec mon épouse musulmane),... J'ai voulu que le tout soit très rythmé, en proximité avec le public.

    - Un humour aussi " poil à gratter"...

    J.D.: Bien sûr, très proche de mon personnage percutant et provocateur dans " Le grand cactus". J'aime créer des électrochocs. L'humour mou et consensuel, ce n'est vraiment pas pour moi ! Les spectateurs le savent bien. Cette émission TV est un vrai bol d'air. J'y prends un réel plaisir, avec des tas d'autres chroniqueurs qui ne font pas non plus dans la dentelle.

    - " Djihad" et votre one man show... Ce n'est vraiment pas pareil !

    J.D.: En effet... "Djihad" est un spectacle engagé, à caractère volontairement éducatif et pédagogique, qui montre l'engrenage infernal dans lequel des jeunes, en manque de repère, peuvent se laisser entraîner. Nous avons encore plusieurs dates. En France, le spectacle cartonne également. Mon one man show, par contre, se veut assez apolitique, plus intemporel, très axé sur la psychologie. Ca ne me dérange pas de mélanger les genres, d'être seul ou en compagnie d'acteurs. C'est ça aussi le boulot de comédien ! JCH