Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cultures - Evénements - Page 126

  • POCHE THEATRE- "Noces de vent" est rejoué du 3 au 6 octobre

    noces.jpg

    Au vu du succès de la création en 2018, "Noces de vent" , comédie déjantée, est rejouée au Poche.

    C’est l’histoire singulière de quatre frères et soeur qui se sont mariés le même jour. Léopold, Albert, Baudouin et Astrid vous convient à fêter avec eux, dans le château familial décati, leur dixième anniversaire de mariage. Non-dits, orages, casseroles et déballages en tous genres rythment ces «Noces de vent».

    « Une tragi-comédie drôle, efficace, grinçante »

    « Des phrases qui tuent, des gestes qui sauvent, des folies ordinaires traversent avec bonheur cet étrange anniversaire »

    Réservation . 0496 77 44 17 . theatre2000@hotmail.com

    Les 3/10, 4/10, 5/10 à 20:30 – Le 6/10 à 16:00.

    13 € | prévente10 € | -26 ans 10 € | prévente 8 € (préventes jusqu’au 02/12) | Art. 27 1,25 €

  • ROMAN- "L'affaire Boris " de Frédéric Beth

    boris.JPG

                                        Frédéric Beth : « La police belge n’a rien à voir avec la série des Experts ! »

    L’auteur y raconte la descente aux enfers de son héros, proche de la sienne.

    CHAPEAU :

    S’inspirant librement de l’affaire Younes, Frédéric Beth (47 ans) de Montignies-sur-Sambre situe en terre carolo une bonne partie de l’action de son premier roman : « L’affaire Boris ». L’écriture est devenue une forme d’exutoire pour ce jeune retraité de la police belge, qui a été victime d’un burn out.

    « La fourgonnette Peugeot blanche se trouvait à l’arrêt dans la file de voitures, Quai de Flandre à Charleroi. En cette fin de mois d’octobre, une pluie fine tombait sur la ville, rendant les façades un peu plus grises qu’à l’habitude ». Ainsi débute « L’Affaire Boris », un roman policier inspiré de faits réels. D’autres endroits ancrent bien le roman dans le Pays Noir : la couverture, illustrant les deux refroidisseurs et l’écluse où a été retrouvé le jeune Boris, une maison inspectée par la police à la rue Lambillotte à Jumet, le ring, l’institut Médico-Légal (Centre de Médecine Légale de Ransart), le laboratoire de la Police Judiciaire Fédérale à Marcinelle,… C’est d’ailleurs dans cette institution que Frédéric Beth a été muté, après avoir travaillé à la capitale. L’engagement de ce « Carolo d’adoption », au service de la justice, remonte en 2003. La police fédérale engageait du personnel civil.C’est en ses qualités de photographe que Frédéric a fait ses armes comme expert en empreintes digitales au service d’identification judiciaire à Bruxelles.

    actif dans l’enquête sur « L’Affaire Younes »

    Mais sa mission vire rapidement au cauchemar. « Au départ, en réalisant des fiches décadactylaires, je me définissais comme un artisan. Malheureusement, les missions que l’on me confiait s’apparentaient plutôt à du travail à la chaîne. Je me suis retrouvé à aligner des statistiques ou à coller bêtement des étiquettes sur des classeurs » confie-t-il. « Ici, on n’est pas du tout dans la série des Experts Miami, où Horatio Caine arrive sur la scène de crime avec ses lunettes de soleil. Non, nos véhicules sont vieux, les roues sont lisses, il manque du liquide de refroidissement dans le lave-glace,… Et puis, j’ai subi des pressions psychologiques de la part d’un supérieur. C’en était trop !J’ai fait un terrible burn out. L’écriture de « L’affaire Boris » a été pour moi une forme d’exutoire ».

    Le roman est librement adapté de l’affaire de Younes, jeune garçon retrouvé mort dans la Lys, le 10 novembre 2009. Frédéric Beth a, lui-même, participé activement sur le terrain dans l’enquête de la disparition de l’enfant. Tous les noms des personnages ont été transformés. Boris, par exemple, fait directement référence à Younes.

    « Le héros du livre, Sébastien Jannin, assistant en laboratoire, c’est un peu moi » poursuit Frédéric. « Je compte écrire deux autres ouvrages en parallèle pour y dénoncer notamment les conditions de travail dans la police. Mes livres vont déranger, c’est sûr ».

    L’ouvrage était présenté à Livre ou Verre, au Passage de la Bourse à Charleroi. Des extraits du livre étaient présentés par l’auteur, qui se prêtait volontiers à un échange sous forme de questions-réponses avec les lecteurs. « L’affaire Boris » à Lilys Editions ASBL, 482 pages, 24 €. www.LilysEditions.com- LilysEditions.shop. JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE MARIGNAN- "Le Kangourou" de Patrick Sébastien en exclusivité belge !

    kangourou1.JPG

    kangourou3.JPG

    Qui choisir entre la sexy Mélanie... ?

    kangourou2.JPG

    kangourou4.JPG

    et... Hélène, sn "opposée" ?

    « Le Kangourou » de Patrick Sébastien est une exclusivité au Théâtre Marignan. Le comédien Antoine Vandenberghe, acteur de la première distribution, fait découvrir à présent cette pièce au public carolo !

    Voici 10 ans, Antoine Vandenberghe, comédien de la troupe carolo Cabaret 2000, avait partagé l’affiche du « Kangourou », lors d’une tournée en France, avec l’interprète de « Il fait chaud ! » et du « Petit bonhomme en mousse ».              

    Si Patrick Sébastien, à la fois homme de télé et de théâtre, imitateur, chanteur, écrivain, comédien, humoriste,… n’est pas physiquement présent à Charleroi, (peut-être viendra-t-il voir le spectacle chez nous, on ne sait jamais?), son ombre, par contre, plane durant toute la pièce du « Kangourou », rejouée au Théâtre Marignan. C’est l’originalité du spectacle dans sa version actuelle: du théâtre dans le théâtre ! A maintes reprises, les comédiens carolos interrompent leur jeu pour signaler au public qu’ils jouent dans une pièce de Patrick Sébastien, et s’appellent dès lors par leur vrai prénom ! Le public identifiera facilement quelques titres des chansons de l’ex-présentateur des « Années bonheur » et du « Plus grand Cabaret du monde », reconnaîtra son franc-parler (certains mots sont assez crus !), et ne sera pas surpris par son humanisme et son bon cœur. Le message principal du spectacle est d’ailleurs : « L’amour doit être plus fort que le pouvoir, de l’argent en particulier ».

    C. Michel et L.Onkelinx s’y invitent !

    Antoine Vandenberghe interprète Fabien Delorme, un homme d’affaires écorché, qui transportera les spectateurs dans une leçon de vie, à travers un vécu que l'on ressent, avec des moments d'émotion, d'indignation, de rire et de tendresse. Après l’annonce par Michel (Jean-Charles Gosseries), son ami médecin, d’une maladie ne lui laissant plus que 6 mois à vivre, ce chef d’entreprise veut passer le reste de sa vie dans les bras d’une femme très aimante, à qui il lèguera sa fortune. Il organise pour cela un casting dans la salle du Marignan ! Se lèveront la jeune très sexy Mélanie (jouée par Elise Maroquin, l’arrière-petite-fille du chansonnier Bob Dechamps) et Hélène, son «opposée » (jouée par la très délirante et talentueuse Isabelle Hauben, comédienne fidèle au Comédie Centrale). Lola Destercq (elle joue Simone et sa fille Sarah, parce que ça coûte moins cher à la production !) et Angelica Ferullo (Isabelle, l’ex-femme de Fabien) achèvent la distribution.

    Ici, on notera quelques références et noms 100% belges : l’affaire Publifin, Charles Michel, Laurette Onkelinx, Elio Di Rupo, notre couple royal Philippe et Mathilde, dont les portraits ornent le mur central !,… « Le Kangourou » de Patrick Sébastien est à voir jusqu’au 13 octobre au Théâtre Marignan, bd Tirou, 53 à Charleroi. Tarif : 18 à 13 €. info@theatremarignan.be- 0495/10 20 14. JEAN-CLAUDE HERIN