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  • CHARLEROI- Expo: "Incursions" au Musée des Beaux-Arts

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    Les deux artistes à gauche - photo JC Hérin 

    En utilisant des objets du quotidien ou dans le monde du travail, les plasticiens carolos Benoît Bastin et Barbara Geraci racontent des histoires, des vies d'hommes et de femmes. L'expo: « Incursions » est à voir au Musée des Beaux-Arts.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Barbara Geraci et Benoît Bastin exposent pour la première fois ensemble. Leurs oeuvres : des idées, des photos, des vidéos, des installations,... se complètent et s'assemblent parfaitement. Lors du vernissage, Julie Patte, échevine de la Culture,  signalait: « Tous deux invitent les visiteurs à regarder la vie de tous les jours plus attentivement. Ils s'arrêtent sur les gestes que l'on fait au quotidien, sans y penser". « A travers cette expo, l'Art nous tend un miroir et nous pousse à nous interroger » poursuivait Eric Massin, chef de l'exécutif provincial.

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    Benoît Bastin et ses chaises retournées - photo JCH

    C'est par une série de paillassons que Benoît Bastin accueille déjà le visiteur dans le hall d'accueil, comme s'il s'agissait d'un intérieur privé. Cet habitant de Leernes détourne des éléments de nos intérieurs. En les déplaçant au musée, il les transforme en oeuvres d'art : raclettes, savons, extrémités de tringles de rideaux, testament, ...« Regardez ces chaises. D'habitude, elles se soulèvent. Mais ici, elles sont retournées sur un table et fixées par des boulons, comme si elles étaient figées pour l'éternité".

    Originaire de Jumet, Barbara Geraci évoque les gestes du quotidien en lien avec le monde du travail : usine, outils, répétition, chaîne de production,... Elle a rencontré des ouvriers de Boël qu'elle a filmés à hauteur de machine, mais en enlevant l'objet des mains. " De cette façon, j'enlève la contrainte, l'outil qui asservit, et libère de l'espace (du vide) pour imaginer en faire autre chose. C'est alors un autre rituel qui peut se créer ».

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    Barbara Ceraci 

    L'expo: "Incursions ou la persistance de l'ordinaire" est à voir jusqu'au 25 juin au Musée des Beaux-Arts de la Ville de Charleroi, 67, Boulevard Mayence à Charleroi. 071/ 86 01 01

  • FONTAINE L'EVEQUE- "Les Diablogues" par le Théâtre aux Trois Coups

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    Bruno Sauvage et Frédéric Genovese 

    Dans « Les Nouveaux Diablogues », le monde est fait de poésie, de naïveté et de comédie absurde. A voir jusqu'au 6 avril.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Sur la scène du Théâtre aux 3 Coups, les comédiens carolos Frédéric Genovese et Bruno Sauvage se fondent avec bonheur dans des personnages qui engagent une conversation apparemment banale et quotidienne et qui glisse immanquablement dans les malentendus, les quiproquos les plus cocasses, les raisonnements les plus étranges.

    'un joue le rôle du naïf, celui qui questionne, complète, et l'autre plus sérieux, est souvent plus bavard. Un exemple dans le sketch: "Le compte-gouttes". Le premier dit: «  Attention de ne pas dépasser la dose prescrite en dépassant le nombre de gouttes !" Et l'autre répond: " Comment voulez-vous que je les recompte ? Elles se sont toutes mélangées ! »  Cette saynète, qui ouvre une réflexion métaphysique sur l'art de « compter les gouttes », est extraite des Diablogues, une suite de sketches radiophoniques que l'auteur Roland Dubillard a adaptés en 1975 pour la scène.

    "Les personnages nous parlent, nous entretiennent d'un monde dévasté, profondément détruit par une sorte de déshumanisation globale, lente et rampante... Il faut donc réinventer un monde, mais comment faire?" se demande Frédéric Genovese, directeur du théâtre. La mise en scène est signée Valérie d'Hane. A voir jusqu'au 6 avril à la Bouteillerie, Bd du Nord à Fontaine l'Evêque. Infos et réservations: 0485/991 530. auxtroiscoups.com 

  • CHARLEROI- Nouvelle édition du Big Bang Day au PBA

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    A droite, Frank De Winne

    La programmation célébrait l’anniversaire de la théorie de l’univers en expansion ébauchée en 1923 et qui restera associée à jamais à l'astrophysicien carolo Georges Lemaître.

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    Christophe Galfard en dédicaces- photo: J.C.Hérin 

    Plusieurs invités de prestige étaient présents lors de cette journée, au Palais des Beaux-Arts, présentée par l'animatrice Cathy Immelen.

    Parmi les intervenants, Frank De Winne, deuxième spationaute belge après Dirk Frimout et le premier astronaute européen à commander l'ISS, l’ingénieure Léa Bourgely, le scientifique Christophe Galfard, ainsi que Yaël Nazé, astrophysicienne,
    chercheuse au FNRS et professeure à l’ULiège. Celle-ci raconte pourquoi, selon elle, l’espace fascine autant les gens : « Depuis la nuit des temps, les petits points brillants que l'on voit partout dans le ciel ont suscité la curiosité. Et c’est ainsi que petit à petit, les grandes épopées scientifiques ont commencé" a-t- elle fait remarquer.

    Marie Noble, directrice du Palais des Beaux-Arts, a quant à elle, souligné : « On remarque plein de similitude entre l'Art et la Science. Ces deux disciplines s'inscrivent bien dans notre cycle : « Etats du Monde ».

    Deux descendants de Georges Lemaître

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    Paul Houyet, Isabelle Lemaître, descendants de Georges Lemaître, et Thomas Dermine photo: J.C.Hérin 

    Thomas Dermine, bourgmestre de Charleroi, a rappelé l'intérêt de la Ville pour la recherche spatiale. Les conférences étaient précédées d'une rencontre organisée par Charleroi Entreprendre au cours de laquelle des citoyens et acteurs industriels belges, wallons et carolos ont partagé leur parcours et leur expérience et par des activités interactives : « Un voyage au cœur de l'univers », à la salle des Congrès, par le Centre de Culture Scientifique de l'ULB.

    Dans le public avaient pris place deux descendants de l'astrophysicien Georges Lemaître, père du big bang: Paul Houyet, petit neveu, et Isabelle Lemaître, arrière-petite-cousine. Le premier a connu Georges Lemaître jusqu'à l'âge de 16 ans. « Je me souviens qu'il me demandait : « Pourquoi tombe-t-on par terre et pas au plafond ? ». La seconde entretient sa mémoire en se rendant au caveau où il est enterré au Cimetière de Marcinelle.

    JEAN-CLAUDE HERIN