Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • CHARLEROI: 80ème anniversaire du 5ème Bataillon de fusiliers

    bataillon4.jpg

    Dans la cour de la caserne Trésignies, une cérémonie avait lieu, samedi, pour célébrer le 80ème anniversaire du 5ème bataillon de Fusiliers.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Les commémorations se déroulaient en présence de Réginald Moïse (US Army Garrison Bénélux), du commandant Hervé Poskin, de Robert Cuyper, président de l'APRGP (Amicale du Personnel Retraité de la gendarmerie et police de Charleroi), de Roger Deffontaine, président de l'Harmonie Royale Policière de Charleroi, de Philippe Van Der Straeten, président de l'Amicale Nationale des Chasseurs à Pied,...

    Après la mise en place à la caserne Trésignies, la cérémonie comprenait des dépôts de fleurs, la sonnerie aux morts, les hymnes nationaux (US et belge), des discours, ainsi que par la réception dans le musée Mémorial Charleroi.

    À cette commémoration étaient associés les 12e et 22e Bataillons de Fusiliers, également formés dans cette même caserne Trésignies.

    bataillon2.jpg

    Un drapeau aux couleurs des USA 

    Petit rappel historique : composé de volontaires et de résistants issus de la province du Hainaut placés sous les ordres de la 1ère Armée Américaine pour la garde des nœuds routiers et des dépôts, le 5ème Bn Fus a été créé et formé dans la caserne Trésignies à Charleroi le 9 octobre 1944. En décembre 1944, les soldats de ce bataillon, qui ont honoré les ordres reçus et portent bien haut les couleurs du beffroi de leur ville de départ, sont les seuls Belges engagés dans la Bataille des Ardennes.

    Salués par les autorités U.S.

    bataillon3.jpg

    Dépôt de fleurs devant la plaque commémorative 

    Ayant accompli parfaitement leur mission en mettant le feu à une partie du dépôt de carburant à la Haute Levée à Stavelot, ils poursuivront l’effort de guerre jusqu’aux rives du Rhin et de la Fulda en Allemagne où ils resteront jusqu’au 12 juin 1945. La formation sera dissoute le 31 décembre 1945. Leur engagement a été salué par les plus hautes autorités US. 

    Dans le cadre de la Libération de Charleroi et de sa région : une exposition intitulée: « Les Résistants et les Combattants de la Libération » présente actuellement des uniformes rares des Bataillons de Fusiliers (5e, 10e, 12e), de la Brigade Merkem, des Chasseurs d’Irlande et de la Brigade Piron, des unités US ayant libéré la région de Charleroi,  la Big Red One, le 703rd Tank Destroyer, et du matériel US et GB de la WW2.

    Au monument aux Morts de Stavelot, une plaque commémorative rappelle la participation des unités Américaines à la Libération de Stavelot et ensuite à la Bataille des Ardennes. Parmi les unités reprises sur cette plaque, figure l'écusson du 5ème Bataillon de Fusiliers.

  • PONT-A-CELLES: La bourse de coquillages la plus importante de Wallonie !

    coquillages1.jpg

    A gauche sur la photo: Marc Alexandre 

    A l'école du Centre, la 9ème édition a regroupé plusieurs centaines de conchyliophiles, entendez par là, des passionnés de coquillages !

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Attention ! Il ne s'agit pas de confondre la conchyliologie  branche de l'histoire naturelle consacrée à l'étude des mollusques à coquille, et la malacologie qui est l'étude des mollusques sans leur coquille !

    La 9ème bourse internationale regroupait les deux disciplines. Marc Alexandre, ex-technicien en robotique, en est l'initiateur. « Ma passion est née, il y a quarante ans, à la Côte belge » explique cet habitant de Pont-à Celles. « Jean-Luc Van Hassel (présent à l'exposition), un de mes amis, m'a amené à une exposition de coquillages. J'ai acheté une Harpa Amouretta, et depuis lors, cette passion ne m'a plus jamais quitté ». 

    Si le plus grand salon de coquillages eurpéen se trouve à Edegem, en Flandre, la plus grande bourse en Wallonie a lieu tous les ans en octobre à Pont-à-Celles (la 10ème édition aura lieu les 18 et 19 octobre 2025). Lors de cette 9ème édition, 28 exposants étaient répartis sur 220 mètres de table. La rencontre était internationale, avec la présence de Belges, d'Anglais, de Français, d'Italiens,... et même d'Australie ! Hugh Morrisson est venu de Perth pour cette bourse. Il y a exposé plusieurs spécimen de coquillages.

     Jusqu'à 12 000 euros !

    coquillages3.jpg

    De 10 euros pour un Gymbolia Aulica à 1000 euros pour un Zoila (West Australia), il y a des coquillages pour toutes les bourses ! Et les prix peuvent grimper encore bien au-delà !

    «  Pour des raisons de sécurité, nous n'avons pas exposé  les pièces qui valent plusieurs milliers d'euros » poursuit Marc Alexandre.  «  Le tarif est fixé selon l'offre et la demande. Ce qui fait grimper le prix d'un coquillage est bien souvent lié à sa rareté mais aussi son accessibilité. Ainsi, le Diego Garcia est très coûteux, car on le trouve sur une base américaine, dans l'océan indien : on peut aller jusque 12 000 euros, car il est interdit de s'y rendre ! " 

    coquillages4.jpg

    coquillages2.jpg

    Magnifiques coquillages ! 

  • CHARLEROI: PBA: Titanic, encore ce samedi soir au PBA !

    titanic4.jpg

    Lors de la représentation de vendredi soir photo: J.C.Hérin 

    Ce 26 octobre, les élèves de l'Atelier Musical réembarqueront à bord du Titanic. Le spectacle est gratuit et 100% Carolo ! 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Théâtre, chant et danse sont réunis lors d'un showcase épique sur le Titanic. Vendredi, le public était présent au rendez-vous: plus de 1000 personnes dans la grande salle. Le spectacle est joué par une trentaine d'élèves - de 15 à 80 ans!- de l'atelier musical du Palais des Beaux-Arts. «  A l'origine, il existait un atelier « opérettes » dirigé par Jacques Taylès à l'Académie de Couillet, qui s'est transformé, en 2014, en atelier de comédie musicale. Depuis 1 an, les cours ne se donnent plus à l'Académie, mais tous les lundis d'octobre à octobre, au PBA, dans la salle de l'ancienne médiathèque » explique le comédien et metteur en scène carolo Jean-Charles Gosseries, qui assure également les cours théâtraux. Anne Creuen, pianiste, se charge de la partie musicale. Basée sur l’histoire vraie du Titanic et de son naufrage en avril 1912 – entre 1 490 et 1 520 personnes ont péri, ce qui fait de ce naufrage l'une des plus grandes catastrophes maritimes  en temps de paix et la plus meurtrière pour l'époque - lors du voyage inaugural vers New York, la comédie musicale évoque avant tout le formidable espoir que représentait ce navire pour ses passagers, issus de toutes les classes sociales.

    Loin du film de Cameron.

    Ignorant le sort qui les attend, les immigrants de troisième classe rêvent d’une vie meilleure en Amérique, les seconds s’imaginent pouvoir eux aussi rejoindre le mode de vie des riches et des célébrités, tandis que les barons millionnaires de première classe s’attendent à un héritage. Créée avant le film de James Cameron, et donc très différente de cette version cinématographique, cette comédie musicale de Maury Yeston et Peter Stone, qui a tenu l’affiche durant trois ans à Broadway et remporté cinq Tony Awards, retrace la véritable histoire des passagers du Titanic.

    « Pour ma part, j'interprète le passager E. Beane, un quincaillier parti avec sa femme qui rêve de gloire et d'argent » poursuit Jean-Charles Gosseries. Des effets spéciaux ont été crées pour le naufrage. A voir sur place ! Un soin tout particulier a été apporté aux costumes d'époque. Et en octobre prochain, le spectacle sera « Frankenstein Jr! »

    Titanic: 26 octobre à 20h au PBA. Entrée gratuite mais réservations obligatoires. Tél. 071/31 12 12. https://www.pba.be/spectacle/titanic/