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  • GILLy- Des échasseurs de Namur sur la "nouvelle" place Destrée

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    Les échasseurs de Namur sur la « nouvelle » place Destrée

    Si une trentaine d'échasseurs étaient réunis à Gilly, alors qu'ils sont 150 à Namur, les combats se déroulaient avec la même intensité que dans la capitale de la Wallonie !

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    A l'issue d'un âpre combat, Kenan (12 ans) a remporté la joute organisée par les Echasseurs de Namur, lors de la braderie d'automne. Sur des échasses aux couleurs jaune et noir, le jeune garçon, faisant partie du groupe des Mélans (vieille ville comprise dans l'enceinte du 13ème siècle), cherchait à en découdre face au groupe des Avresses (quartiers compris entre les enceintes du 13ème et du 15ème siècle), aux échasses en rouge et blanc.

    En septembre dernier, lors des Fêtes de Wallonie, c'est Martin Dessambre (présent aussi à Gilly) qui avait été élu Echasse d'Or. !

    «  Après les Géants, le Gorille,... nous avons pensé que cette animation mettrait une sacrée ambiance à la braderie » notait Quentin Boland, président de l'Union des Commerçants et Artisans de Gilly. « C'était un honneur pour nous d'être ici pour la première fois » faisait remarquer Frédéric Gilon, président des Echasseurs de Namur.

    ramener le végétal à l'avant

    Repensée, la place Destrée se déploie autour d’une impressionnante dalle rose de 55m de côté, accueillant pas moins de 24.000 plantes vivaces, 330 arbres et 40 arbustes, 3 fontaines d’eau publiques, une fontaine paysagère,...

    Le mobilier et les infrastructures ont été conçus pour être durables dans le temps, comme des gradins, des tabourets, une table en béton, un module de street workout en acier, un terril soft pour les enfants et les ados,...

    Les abords autour de la place et de la Maison Communale Annexe ont été étudiés pour faciliter les mobilités piétonnes et PMR et ramener le végétal à l’avant et le long de la chaussée.

    Paul Mouchet, architecte du bureau d'Architecture Central, expliquait, lors de l'inauguration : « La rénovation de cette place, initiée en 2015 dans le cadre d’Europan13, repositionne le quartier au coeur de la cité, avec une volonté de déminéralisation et de végétalisation des espaces ».  

    « Autrefois, les bâtiments tournaient le dos à la place, désormais, ils la mettent en valeur » poursuivait le bourgmestre de Charleroi Paul Magnette.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Dernière soirée pour "Qui a peur de Virginia Woolf "?

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    PHOTO: J.C.Hérin 

    Dans « Qui a peur de Virginia Woolf ? », deux époux se déchirent lors d’une scène de ménage. Une réflexion sur le couple et ses dualités : amour-haine, vérité-mensonge, douceur-cruauté.

    Le titre est un jeu de mots sur la chanson « Qui a peur du grand méchant loup ? » du film : « Les Trois petits cochons » (1933) de Walt Disney, en remplacement du nom de la célèbre auteure anglaise Virginia Woolf. Une interrogation convoquant à la fois, la pièce du dramaturge Edward Albee, datant de 1962 et, bien sûr, l’adaptation culte de cette pièce au cinéma par Mike Nichol, datant de 1966.

    Deux couples, l’un d’âge mûr, l’autre jeune, vont traverser la plus tragique, la plus burlesque, mais aussi la plus tendre des nuits. George (Guy Robert), professeur d’histoire, est marié à Martha (Tina Marzola), fille du grand patron de l’université. Rentrés chez eux après une beuverie du samedi soir, ils terminent la soirée en compagnie d’un jeune couple : Nick (Fabrice Jack), professeur de biologie, et son épouse, Honey (Audrey Vaccin). Sous les yeux des spectateurs va alors se dérouler la plus extraordinaire scène de ménage écrite pour le théâtre. Les vieux s’aiment et se déchirent tout à la fois, les jeunes sont les témoins de leurs règlements de compte et les jouets de leurs manipulations.

    « La pièce d'origine est en trois actes et dure trois heures. Je l'ai réduite pour en garder les temps forts  et les plus significatifs » signale Annick Poulain, metteure en scène. « Comme le veut la Compagnie ClairObscur, j'ai ajouté un peu de légèreté vaudevillesque pour atténuer des moments très durs". 

    A voir jusqu'au 12 octobre, au Poche Théâtre, 70, rue du Fort à Charleroi. Tarifs : 17 et 15 euros (prévente).  Infos et réservations : 0494/40 34 34. 

    JEAN-CLAUDE HERIN