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  • CHARLEROI- Musée Mémorial Charleroi- Une vitrine dédiée au résistant carolo Emile Maufort

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    à gauche, Annie Brasseur, nièce de Emile Beaufort 

    Un nouvel espace au Musée Mémorial Charleroi est consacré à la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les résistants : le Carolo Emile Maufort. Annie Brasseur, nièce, et Jacques Luyten, cousin germain, étaient présents lors de l'inauguration.

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    Aux côtés de l'aumônier Alphonse Bougard, le commissaire de police François Druine, le lieutenant Louis Tholomé, le major Alfred Servais,... Emile Maufort (Fleurus 1921- Schaerbeek 1943) a été un véritable héros de guerre.

    Ce résistant de la première heure, aux multiples passions : l'écriture ( sa calligraphie ne laisse pas indifférent), la réalisation de maquettes d’avions, la trompette,... avait des rêves et il les avait consignés dans un cahier : « Mes mémoires cyclistes », dans lequel il faisait part de ses entraînements pour devenir cycliste professionnel durant les années 1938-1939. A peine engagé à la caserne des pompiers de Charleroi, rue du beffroi, Emile se lie avec un résistant, Luc van Malderen. Il devient Partisan Armé et fait partie du Front d’Indépendance.

    Il participe à des interventions et au sabotage de la ligne de chemin de fer de Lodelinsart où passent les convois d’armes allemandes. Il participe à l’assassinat des bourgmestres collaborateurs de Charleroi et de Ransart.

    Un livre en préparation

    Emile Beaufort a fait partie des 12 résistants qui iront voler la dynamite au Bois du Cazier, le 27 avril 1942. Hélas, le groupe est infiltré et les résistants ont été dénoncés. Le jour de l’an 1943, 2 heures du matin, le traître et des Allemands arrêtent Emile, qui est conduit à la prison de Charleroi. Le lendemain, un convoi part de la caserne Trésignies vers Breendonck, camp de sinistre mémoire, au Sud d’Anvers.

    Emile se distinguera par des actes de bravoure en aidant ses camarades blessés. En avril 1943, 4 résistants, dont Emile, sont acheminés vers la prison de Saint-Gilles. Ils seront fusillés à Schaerbeek. Le cénotaphe se trouve à l’enclos des fusillés. Le corps d’Emile est rapatrié par la famille à Charleroi où il repose.

    « Emile, mon oncle, a été un petite pierre parmi tant d'autres, entravant les rouages d'une machine à broyer l'humain » souligne Annie Brasseur, fille d'André Brasseur et de sa soeur Pauline Maufort. « Lors de la découverte de son cahier relatif au cyclisme, en janvier 2022, un mois plus tard, la fédération Russie envahissait l’Ukraine... Combien de destins brisés depuis ? » Un ouvrage est en préparation sur Emile Maufort.

    L'expo est à voir au Musée Mémorial Charleroi (anciennement musée du 2ème Chasseurs à pied), avenue du Général Michel, 1/B à Charleroi. Fruit d'un travail collectif, ce nouvel espace rassemble des témoignages, des photos, des objets et des documents qui racontent l'histoire des Combattants de l'ombre. Tél. 071/30 07 48.

    JEAN-CLAUDE HERIN                                          

  • MONTIGNIES-SUR-SAMBRE: Expo: "La couleur des sentiments" au Cercle Saint-Charles

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    photo: J.C.Hérin 

    Rythmées par les couleurs, la musique et les sentiments,  les oeuvres de Sandrine Bertazzo sont exposées à l'ASBL Le Prétexte.

    Une des missions de l'ASBL Le Prétexte est d'ouvrir régulièrement les cimaises du Cercle Saint-Charles à des artistes talentueux de chez nous. C'est encore le cas avec Sandrine Bertazzo.

    Cette passionnée de l'art a suivi des études artistiques en secondaire et a fait un an à l'Académie des beaux-arts de Tournai. «  Ma vie a pris un autre tournant par la suite pour diverses raisons. La liberté d'expression étant beaucoup trop importante pour moi, mon besoin de peindre devenait de plus en plus prenant. J'ai recommencé à peindre et j'ai suivi des cours du soir chez Geneviève Vastrade. Une chouette artiste qui m'a appris pas mal de choses » souligne l'artiste. Sandrine Bertazzo allie la musique, les couleurs et les sentiments. La plupart de ses peintures sont faites lorsqu'elle écoute une chanson en répétition. Ses toiles sont rythmées par des périodes différentes de sa vie. Elle utilise l'acrylique, des poscas (marqueurs), du sable,... et explore la matière et les différentes manières de peindre.

    L'exposition : « La couleur des sentiments » a lieu jusqu'au 3 novembre à l'ASBL Le Prétexte, rue de la Légende Dorée, 72 à Montignies-sur-Sambre. Visite sur RDV (0494/98.26.43) ou tous les mercredis à partir de 17h ou lors des activités de l'ASBL : « Le Prétexte » ou du Cercle Saint-Charles.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FONTAINE L'EVEQUE- Festival Green Feel: des projets écologiques pour une économie durable

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    La maquette de la maison de jeunes de Ransart 

    La maison de jeunes « Case Départ » a mis sur pied une nouvelle édition du festival éco-citoyen : « Green Feel » au pied du château.

    De la créativité, les maisons de jeunes de la région en ont ! Sur le site du festival Green Feel à Fontaine-l'Evêque étaient présents des stands et des activités de découverte et de sensibilisation, comme Eveil Comesti Lab, un projet laboratoire de « L'Eveil » de Ransart.

    « A travers une maquette, nous montrons ce que nous avons réalisé en grand à la maison de jeunes » confiaient Rémi Dochain, coordinateur de la MJ, et Laurent Lambert, chargé de projet. « Grâce à une base autonome durable, nous parvenons à produire, dans une serre, des semis de tomates, d'aubergines, de haricots,... à différents moments de l'année, en en étant coupé des réseaux électriques et d'eau ».

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    Cette année encore, la programmation musicale du Green Feel Festival était variée et mettait en avant les jeunes talents comme Ratel Reborn, Tussy, Trash Cam'l, Melvin Ross et Noa sans h,...

    « Ce festival est l'occasion de profiter d'un moment de détente en famille et entre amis, pour faire de nouvelles rencontres et découvrir des moyens écologiques et économiques à adopter, par le biais de stands présents de sensibilisation, qui sont plus nombreux cette année » notait Livia Verdelli, coordinatrice de la MJ « Case Départ » de Forchies-la-Marche.

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    A l'origine du festival, les jeunes qui fréquentaient la maison de jeunes constataient qu’il existait peu d’activités et d’événements culturels et musicaux pour les jeunes de 16-25 ans. Ils ont donc décidé d’organiser un festival éco-citoyen à Fontaine-l’Evêque, accessible à tous et gratuitement.

    JEAN-CLAUDE HERIN 

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