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  • LODELINSART: Petit Théâtre de la Ruelle: Quel tombeur, ce Robert !

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    D'une ironie vive et tonique, la pièce : « la Drague » dépeint la chasse tous azimuts d'un séducteur "caméléon" !  

    Fabienne, Evelyne, Alice, Nadine, Odile, Mme Dugommier, Madeleine, Yolande, Josiane... vont-elles succomber au charme de Robert, joué par Salvatore Vullo ? Le quadragénaire veut plaire. A toutes ! Alors, il "collectionne" ses conquêtes, s'amuse, il consomme,... Les femmes qu'il séduit (ou croit séduire) se situent dans un large éventail qui va de la minette à la bourgeoise d'âge avancé, en passant par la libérée, la dévergondée, la romantique, la féministe, la petite timide envahissante,...

    « C'est la drague moderne faite de contradictions, d'incertitudes, de méfiance,... De ces confrontations, personne ne sort vainqueur et l'homme n'est pas traité plus complaisamment que la femme. Chacune des situations se veut représentative, bien que souvent caricaturale, de la réalité de ces rencontres éphémères presque toujours décevantes" souligne Jacques Delmeire, metteur en scène.

    Dans la course à la séduction, Robert est suivi par son copain Gilles (Philippe Decraux, dans un rôle de contre-emploi), son opposé : timide et maladroit. A moins que ce « souffre-douleur » rencontre un jour l'Amour...

    Signalons le décor signé Alain Lackner et Claudy Lemaître. Avec dans le carré de séductrices : Lucélia Vandel, Carine Stratta, Stéphanie Bauduin et Monique Wery. « La Drague » est d'abord une bande dessinée réalisée par l'auteur français Alain Krief.

    A voir jusqu'au 6 octobre, les vendredis et samedis à 20h et les dimanche à 16, au Petit Théâtre de la Ruelle, rue des Plasticheûs ( place Edmond Gilles)  à Lodelinsart. PAF : 17 euros, 15 euros ( retraités), 10 euros (étudiants et -25 ans). Réservations : 0474/388 032.

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Wouf: un spectacle interactif qui ne manque pas de chien !

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    photos: Nicolas Lesoil

    Fred Legrand et la "Carolotte" Gwenaelle Cappellin, bien connue du théâtre wallon, ont présenté le spectacle "Wouf" au Théâtre Poche.  Un duo pétillant qui a pris du poil de la bête le temps d’un soir ! 
     
    Des sketchs, chansons et un zeste de wallon. Des tronches de vies d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui. Accompagnés de drôles de marionnettes à 4 pattes, le duo Fred et Gwen nous ont baladés sur des chemins pleins d’émotion et surtout de rigolade…
     

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    photo: Nicolas Lesoil 

    Mention spéciale à Sarah Firmin pour sa performance scénique en tant que danseuse, marionnettiste et comédienne sur la scène qui accompagne Gwen et Fred dans l'aventure.

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    photo: Nicolas Lesoil 

    Quelques réactions:  « C’est savamment improvisé, bien organisé, avec folie ! » « C’est frais, drôle et j’ai passé une magnifique soirée ! » « C’est étonnant, le décor et la lumière c'est wow ! » « C’est rythmé, la succession des sketchs est dingue ! »
  • FLEURUS- L'ASBL Jumet.bio menacée de quitter les lieux ?

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    deuxième à gauche: soeur Suzanne 

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    Si l'ambiance était à la fête, samedi, lors des journées portes ouvertes à Jumet.bio, des inquiétudes grandissent quant au maintien des activités sur le site.

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    un stand. photo: J.C.Hérin 

    Lors de la Fête des Possibles, l'ASBL Jumet.bio a pu expliquer et montrer comment, dans une démarche citoyenne et participative, elle développe des cultures biologiques au centre du quartier, au travers notamment du jardin solidaire, du compost associatif, de l'éco-rénovation,... L'aventure de Jumet.bio a commencé en août 2018 lorsque la fondation « Générations.bio » est mandatée par les soeurs Notre Dame de Namur pour convertir le domaine en une ferme urbaine de permaculture.

    Depuis 4 ans, l'association y développe ses activités. De cette communauté à Jumet, il reste aujourd'hui 5 soeurs, dont Soeur Suzanne, à l'origine de l'implantation. « J'ai toujours géré le parc (5000 m2, tout de même !) en n'utilisant aucun pesticide » signale cette dernière. « Animée par des préoccupations écologiques,  c'est moi qui ai fait appel à Jumet.bio pour occuper le bâtiment central ainsi que l'église laissés à l'abandon, depuis 15 ans ». Sans frais pour la Congrégation, ce sont 200 000 euros d'investissements matériels cumulés -et un potentiel de 670 000 euros à venir- qui ont déjà permis, de préserver et de rénover certaines parties du bâtiment.

    Un chancre ?

    Mais alors que l'ASBL est arrivée à maturité et compte 2 employées et 4 associations locataires, la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de Namur a fait part de son intention de ne pas renouveler la convention d' occupation, à partir de septembre 2025. «  Si la fermeture se précise, cela entraînerait l'abandon et la détérioration du site. Ce qui aggravera encore la difficulté de revente. Situé quasi en bout de piste de l'aéroport de Gosselies, ce terrain est affecté en zone bleue (zone d'utilité publique), ce qui impose de n'y installer que des activités d'intérêt public, mais pas d'opérateur commercial ! » signale Chloé Karakatsanis, présidente de Jumet.bio

    «  C'est la préservation d'un patrimoine immobilier, matériel et culturel unique dans la région qui est menacée. Le risque de se retrouver avec un chancre, à proximité d'une école et d'habitations est un véritable danger pour le voisinage. Et qu'adviendra-t-il de notre ASBL ?  Pourra-t-elle être transférée ailleurs ? ».

    Une soirée d'information aura lieu le 14 octobre à 19h afin de présenter la situation. Pour tous contacts : 0498/765 038 ou 0477/68 66 89.

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    5000 m2 d'espace vert