Chapelle Saint-Léonard 

Depuis 3 ans, l'ASBL ThuPePa s'est donné pour mission de préserver le patrimoine du Bois du Grand Bon Dieu. Une nouvelle balade découverte est prévue dans les prochaines semaines.

                                                                       Le Calvaire 

Même s'il est très boueux en cette période de l'année, le chemin du Bois du Grand Bon Dieu mérite vraiment qu'on l'emprunte, car il conduit aux chapelles Saint-Léonard et le Calvaire ainsi qu'à la potale des 7 douleurs. Les trois éléments religieux font l'objet de toutes les attentions du ThuPePa (Thuin Petit Patrimoine), une ASBL mise sur pied par Bruno Marchoul, administrateur du groupe « Thuin en Images », Bernard Lejeune, guide touristique, et Philippe Durieux, détenteur d'une chapelle en bord de Sambre.

La potale 

Les piliers de ThuPePa reposent sur trois plans d'action. Tout d'abord la restauration. « Depuis que le site n'est plus fréquenté lors de processions religieuses, les chapelles ont été fortement dégradées. L'autel en marbre rouge de la chapelle Saint-Léonard a été saccagé. De nombreux objets précieux ont été pillés et la toiture endommagée au Calvaire » signale Bernard Lejeune. Des travaux sont entrepris actuellement par TZCR, une société de construction et de rénovation de toit thudinienne. Coût des travaux : 125 000 euros, pris en charge par l'Office du Tourisme de la Ville de Thuin, par la Région Wallonne et sur fonds privés.

La chapelle Saint Léonard avant et après qu'elle soit vandalisée 

transmettre la richesse du site

La société de fait des « Amis de la Potale » à la Maladrie met aussi la main au portefeuille par des activités de VTT. La fin des travaux est programmée pour septembre 2025 pour la fête populaire des 300 ans du Calvaire. Le deuxième piler : la publication et les résultats des recherches. Et le troisième : la transmission. « Le Bon du Grand Bon Dieu héberge une richesse archéologique, historique, religieuse, culturelle et naturelle. Le site, qui s'étend sur 23 ha, remonte au temps des Celtes, des Nerviens et des Romains. Il est aussi classé Natura 2000.  Nous souhaitons impliquer tous les Thudiniens à nos projets » précise Bruno Marchoul. Une balade familiale a été mise sur pied en septembre 23 et sera suivie bientôt d'une autre. Pour tous renseignements : site ThuPepa ou asblthupepa@gmail.com

JEAN-CLAUDE HERIN

Les statues au Calvaire 

Les bâtiments à Charleroi... pas toujours stables. 

Dans sa revue 2024, le Petit Théâtre de la Ruelle revient sur l'année écoulée à Charleroi. Nos politiques y sont un peu plus épargnés, quoique...

Le titre de la revue donne tout de suite le ton de la revue : drôle, voire même provocateur! Cette année, le citoyen Hector Sticule se présente aux élections. Ce dernier a inscrit dans son programme : « Des pains et des jeux ». Mais comme le pain a déjà été pris par le maïeur carolo, expert en la matière, le patron de la chaîne de télévision « Télésticule » se propose d'axer son programme sur les jeux et le divertissement. Du coup, les titres de certaines émissions changent comme « Les 12 Coups de Tibi » ou encore « Des chiffres et Magnette » !

Le slogan  d'Hector: « Votez... sticule » ! sera repris en choeur par les spectateurs.

Durant plus de deux heures 30, -et en 37 chansons inspirées d'air connus !- la joyeuse troupe du Petit Théâtre de la Ruelle revoit, par le petit bout de la lorgnette, quelques faits et thèmes qui ont émaillé l'année 2023 : toujours plus de parkings payants, la stabilité des bâtiments, les travaux interminables, les commerces désertés, les cours d'éducation sexuelle EVRAS et les écoles incendiées, la décapitation de la statue de Gaston Lagaffe sur la place Verte ou encore le projet abandonné du parc Legoland sur le site de Caterpillar.

Thomas Dermine, omniprésent à Charleroi

Thomas, le "chouchou" 

Si la première partie de la revue est assez « politiquement correcte », la seconde, par contre, est plus virulente notamment à l'égard du PTB (« Le parti met la pagaille à Charleroi ») ou encore envers l'échevine Alicia Monard, un tantinet caricaturée avec sa petite robe et ses baskets blanches, ou Denis Ducarme ( Il dit aux Carolos : « J'vous aime », mais il n'en a rien à cirer »). Par contre, toutes les faveurs vont à Thomas Dermine, très prisé par la gent féminine et omniprésent à Charleroi («  On le croise du soir au matin, c'est Thomas » !).

Le spectacle joue aussi la carte de l'émotion avec un hommage vibrant rendu au chanteur wallon William Dunker par le comédien Jacques Dutrifoy et à l'ex-bourgmestre de Thuin : Paul Furlan.

Chapeau aux meneurs de revue Jacques Delmeire et Salvatore Vullo, ainsi qu'aux chanteuses/danseuses : Christelle Letroye, Carine Stratta, Angélique Bierlaire, Muriel Godefroid ainsi qu'à Jacqueline Deremince pour ses interventions.

Les chorégraphies sont menées par Shamiah Muntz.

Les chansons sont écrites par Didier Albin, Jacques Dutrifoy et Jacques Delmeire.

Alicia Monard dans sa petite robe 

« Votez.. Sticule » est voir jusqu'au 21 janvier 24, les vendredis et samedis à 20h, et dimanches à 16 heures, au Petit Théâtre de la Ruelle, rue des Platicheux à Lodelinsart. Réservations : 0474/388 032. Prix plein : 19 euros. Mail : lesmolieres.et.mocassins@gmail.com

JEAN-CLAUDE HERIN

Le cover « Michel, Michel » a fait un tabac lors des 54èmes Féeries de Noël. Particularité : un zeste de folie traverse ce groupe de Nalinnes/Ham-sur-Heure !

Bière à la main, Aurélien Batardi est arrivé sur scène dans une boite à carton. Une fan l'a alors délivré et le chanteur s'est réanimé en poupée Ken ! « Lors de nos concerts, nous nous démarquons toujours par notre côté décalé. C'est un peu ça l'esprit de notre groupe « Michel, Michel » fait remarquer Damien Ronday, guitariste, et créatif dans une agence de publicité. « Dans notre répertoire, nous reprenons des gros tubes français que tout le monde connaît par coeur, mais n'ose pas l'avouer. C'est ce que l'on appelle le « disc guilt pleasure » ou disque de plaisir et de culpabilité. Pourquoi l'appellation de notre groupe ? Parce que nous avons remarqué que plusieurs chanteurs français portaient le prénom de Michel : Berger, Polnareff, Fugain, Jonasz, Sardou,... !».

Vendredi dernier, c'est par centaines (une longue file se formait à l'extérieur, mais il a fallu refuser du monde!) que le public, toutes générations confondues, reprenait en choeur, sous le chapiteau, des chansons cultes, ainsi que des titres régionaux comme « Beh oui da », en soutien aux Diables Rouges lors de la Coupe du monde en 2018. Le groupe de quadragénaires, composé également de Jérôme Dumont à la batterie, de Yvan Frans au clavier et de Gwenn Christophe, a vu le jour il y a 6 ans dans l'entité de Nalinnes/Ham-sur-Heure, et, depuis lors, leur succès ne fait que croître. Un casting est régulièrement organisé pour faire monter sur scène un(e) chanteur(euse) « surprise ».

Les Michel Michel ont déjà chanté à divers endroits de Charleroi (sur le pont de Sambre, place Verte,...) et réalisé des clips. Le groupe se produisait dans le cadre des Féeries de Jamioulx, mises sur pied par le Syndicat d'Initiatives. Les Féeries se clôturent le 6 janvier.

JEAN-CLAUDE HERIN