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  • CHARLEROI- Un photographe flamand tombé amoureux de Charleroi !

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    Le photographe flamand Dirk Van Eycken est venu présenter son ouvrage photographique sur Charleroi à la Maison de la Presse.

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    Décapité sauvagement en mars dernier, Gaston Lagaffe, installé sur la Place Verte, a toujours bien la tête sur les épaules dans l'ouvrage photographique de Dirk Van Eycken ! En guise de clin d'oeil, le photographe flamand a mis, en regard de la photo de la statue, la tête de Spirou bouleversé! C'est là une des sources d'inspiration pour Dirck Van Eycken, étudiant à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers. «  Après une visite aux Barrages de l'Eau d'Heure, je suis venu à Charleroi un peu par hasard et j'ai directement été conquis par l'ambiance chaleureuse des Carolos. Ici, les gens se parlent, même s'ils ne connaissent pas. J'ai proposé alors à l'Académie de réaliser mon travail de fin d'étude sur la région, ce qui a été directement accepté » souligne Dirk.

    Les photos en 4 catégories

    En 6 mois, le photographe a réalisé plus de 6000 clichés et parcouru plus de 2400 km ! De là est née l'idée de constituer un ouvrage : « Charleroi dans son jus et dans sa joie ! », rassemblant 150 clichés en noir et blanc.

    Les photos sont classées en quatre catégories : l'industrie, les rues et l'architecture, les habitants et le Carnaval. «  Au cours de mes pérégrinations, je me suis attaché à prendre des chemins de traverse et à sortir du cadre des clichés « touristiques » poursuit l'artiste.

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    Carsid 

    « J'ai pu ainsi photographier des industries lourdes « dans leur jus » ou encore des éléments d'Art Nouveau comme à la Maison des Médecins (grâce à Antoine Struelens qui m'a ouvert ses portes).

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    L'intérieur de la Maison des Médecins. Crédit: Dirk Van Eycken 

    J'ai fait aussi de formidables rencontres avec les gens et j'ai goûté au folklore local ». L'ouvrage, au prix de 40 euros, peut être commandé à La Maison de la Presse et de Communication de Charleroi. Téléphone : 071/63 33 63.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- Joyeux bordel rue de Marcinelle

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    La rue de Marcinelle a vécu une journée de folie, samedi ! L'occasion aussi de visiter l'expo « Pimp the leg ! » en cours tout l'été.

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    "Un" Barjorette

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    Très attractive avec ses commerces aux concepts originaux comme le Meatballs bar, le Blablah Wine, le Bar à Chats,... ou encore ses lieux de création comme le Vecteur, La Galerie des Bulles, BD Choc, le Palais du Bas,... la rue de Marcinelle occupe une place de choix dans le Centre Ville. Mais, souffrant de la concurrence de Rive Gauche et « coincée » entre la place Verte et les bâtiments du Forem, qui la coupent en deux parties, cette artère souffre quelque peu.

    Mis en place par le Vecteur et le PAC Charleroi, « le Joyeux Bordel de la rue de Marcinelle » a pour but de la redynamiser. Une nouvelle édition de cette journée festive avait lieu samedi avec, au programme, le défilé des « Barjorettes », nouveau groupe de majoret(te)s (eh oui, il y avait 2 hommes!), sous la direction de Christine, la projection du film : « Rue de Marcinelle » d'Olivier Charlier, un atelier vidéo au V2, un karaoké contestataire, des concerts, une brocante,...

    « Le but est de réunir les voisins et les voisines et de réfléchir à l'avenir du quartier. C'est réussi puisqu'un nombreux public est au rendez-vous » signale Didier Gosset, directeur du Vecteur. Durant quinze jours, un bureau de quartier a d'ailleurs été mis en place dans la rue, permettant aux habitants de s'exprimer. Dans ce cadre, un journal : « La gazette à Zézette » a été réalisé et une expo : « Pimp the leg ! » a été montée.

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    A gauche: Didier Gosset 

    La plasticienne Shana Razzani a proposé à plusieurs participant(e)s de mouler une cinquantaine de jambes, de les recouvrir de textiles colorés et de les customiser.

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    Shana Razzani 

    A voir tout l'été au V2, au numéro 30. Pour toute info : 071/27 86 78.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MEDIA- Un podcast sur la Seconde Guerre par Romuald La Morte: les petites histoires pour comprendre la Grande.

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                                    La Seconde Guerre mondiale vécue par 2 enfants.

    L'historien et journaliste Romuald La Morté vient de sortir le 3ème épisode d'un Podcast basé sur les mémoires de guerre de ses grands-parents carolos. 

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    Romuald et ses grands-parents 

    Ex-journaliste à La Nouvelle Gazette (édition Charleroi) puis à LN 24 (service politique), Romuald La Morté officie aujourd'hui à la RTBF. Féru d'Histoire, il est l'auteur d'un premier podcast : « Je n'étais qu'un gosse en 40-45 ». Se déclinant en 4 épisodes : « La Fuite », « L'Occupation », « Peur et Méfiance » et « La Libération » (dont la sortie est annoncée en septembre 23), cette mini-série historique immerge l'auditeur au coeur de la Seconde Guerre mondiale.

    L'originalité du contenu audio est qu'il est construit non pas à partir de faits connus internationalement, mais à partir des souvenirs de ses grands-parents maternels : Marinette (88 ans) et Pierrot (92 ans), habitant Jamioulx. La première est originaire de Jumet, le second de Monceau.

    « Mes aïeux ont bien connu cette période trouble. Comme deux millions de Belges, Marinette et Pierrot sont partis en exil (en France), puis sont revenus en Belgique. Jusqu'en 1942, l'Occupation était assez supportable, puis elle s'est enlisée brutalement». Romuald a passé deux journées auprès de ses grands-parents à recueillir leurs impressions et anecdotes. Les peurs d'enfants de ces derniers se sont réveillées depuis l'invasion de l'Ukraine, en février 2022.

    A vocation pédagogique

    «  Ce podcast intimiste entend reconnecter les petites histoires familiales aux grands récits collectifs. Il s'adresse aux passionnés des aventures racontées dans le grenier, aux curieux et curieuses, aux donneurs de leçons, aux nostalgiques, aux insomniaques,... En fait, à toutes celles et ceux qui désirent se souvenir pour mieux écrire la suite » signale Romuald.

    A la fin de chaque épisode, une interview avec un historien(ne) apporte un éclairage supplémentaire. Romuald invite toute personne intéressée à sortir les albums photos, à s'installer dans les divans avec les aïnés et à les laisser expliquer comment ils ont vécu certains événements à travers leurs yeux de gamins. « Il paraît qu'on ne retient jamais rien, que les leçons d'histoire restent dans les placards ou repassent les plats. C'est pourquoi je propose qu'on se pose pour écouter les voix du passé, de notre passé. Pour le sauvegarder. Pour éviter de le répéter ». L'intérêt du pocast est aussi d'expliquer aux plus jeunes les enjeux du conflit et ses retombées sur la population.

    Après ce premier podcast, Romuald s'intéressera aux années 60 en Belgique. « Je n'étais qu'un gosse en 40-45  »est en ligne sur Internet et sur les principales plateformes audio : Amazon Music, Apple Podcasts, Deezer,...

    JEAN-CLAUDE HERIN