photo: G.L.

Dans un ouvrage très documenté, Thomas Léodet d'Anderlues, collectionneur de l'oeuvre de Louis de Funès, révèle de nouveaux secrets sur la Soupe aux Choux, à l'occasion des 40 ans du film. Les extraterrestres y tiennent une place importante...

Critique de cinéma et journaliste, Thomas Léodet est un véritable incollable sur Louis de Funès. Depuis plus de 25 ans, cet habitant d’Anderlues accumule affiches, photos, lettres, objets inédits,... appartenant au comique français. Et sa collection est assez impressionnante !

Thomas souhaite aussi réhabiliter Fufu, trop souvent catalogué comme comédien de films à succès. « Le nom de Louis de Funès apparaît comme coréalisateur sur l'affiche de L'Avare de Jean Girault, mais pas dans La Soupe aux choux du même réalisateur. Il s’est pourtant investi dans toutes les étapes de ce film ! » s’exclame Thomas Léodet. « La Soupe aux Choux, plus dans la veine d'un film comico-dramatique, a permis à de Funès de jouer dans un registre de contre-emploi. C'est d’ailleurs le seul film où il quitte son personnage irascible pour incarner un modeste retraité plus sensible et plus tendre ».Un gag raconté par Louis de Funès lors de la sortie du film « Le gendarme et les Extraterrestres » du même Jean Girault, très proche d'un autre de « La Soupe aux Choux » qui n’a pas encore été écrit, a titillé Thomas.

inspirés par l'ufologue Jean-Claude Bourret

Comment expliquer cette similitude ? Ses recherches ont amené le journaliste carolo à une étonnante découverte : René Fallet, l'auteur de la Soupe aux choux, a écrit son roman au moment même de la sortie du Gendarme et des Extraterrestres. Et ce dernier était un lecteur du journaliste et ufologue français Jean-Claude Bourret, lequel raconte dans l’un de ses ouvrages l'histoire d'un agriculteur qui aurait aperçu une soucoupe volante, et puis aurait été endormi par des extraterrestres...

Véritable passionné, Thomas Léodet a multiplié les allers et retours en France, s'est rendu dans le village de Champeaux, en Seine-et-Marne, où ont été tournées plusieurs scènes du film et où se déroulera un événement anniversaire le 11 septembre prochain. Il a aussi rencontré Agathe Fallet, la veuve de René, ainsi que Christine Dejoux, la Francine qui signe la préface. Il a par ailleurs noué des contacts avec de nombreux professionnels de l’ombre comme le caméraman, la scripte ou encore la maquilleuse de Louis de Funès qui lui ont permis de retrouver de précieuses informations inédites. « J'ai trouvé que tous ces éléments permettaient de parler de cette œuvre testament de Louis de Funès sous un nouvel angle », confie Thomas. « En effet, bon nombre d'ouvrages ont été publiés sur le numéro 1 du rire français, mais jamais une étude exhaustive n'avait été menée sur la Soupe aux choux ».

photo: J.C.Hérin

Une soirée et une expo « Soupe aux choux » organisées par le RSI de Gerpinnes se tiendront le 15 octobre, aux cuisines Dovy, route de Philippeville, 249 à Gerpinnes. Vernissage à 18h. L’auteur présentera également son livre au centre Culturel de Fontaine-l'Evêque le 23 octobre. Les ouvrages sont à commander sur soupeauxchoux1981@hotmail.com - « La soupe aux choux -Le dernier envol » aux éditions Le Livre en Papier- 302 pages- 23 euros- Disponibles à la librairie Molière à Charleroi et Huwart à Mont-sur-Marchienne.

JEAN-CLAUDE HERIN

« L'énigme de la porte-guillotine » est un thriller palpitant de Marie-Claire Cardinal. Cette auteure de Gosselies situe l'intrigue dans les milieux colombophiles de l'espionnage international !

Bien visible dans l'équipement intérieur de la maison Gaspar-Thibaut à Gosselies, une « porte-guillotine » (ou porte-éventail) présente la particularité de s'ouvrir en diagonale, par des battants qui coulissent dans l'épaisseur du mur.

La fameuse porte-guillotine 

Cet élément architectural unique au monde a intrigué l'auteure Marie-Claire Cardinal, au point que, dans son dernier roman : « L'énigme de la porte-guillotine », elle a imaginé que cette porte se referme sur Lore de Courcelles, une colombophile notoire. Qui sont les étranges « assistants » cubains, chinois, israéliens,... qui viennent, chaque année, étayer leur savoir chez elle ? Pourquoi les pigeons de la victime sont-ils les meilleurs au monde dans toutes les disciplines colombophiles et autres ? Quels sont les espions internationaux qui sont passés dans ses pigeonniers et repartis avec des caisses de pigeons ? Telles sont quelques questions posées par Marie-Claire dans son dernier thriller.

La rumeur bruit aussi que, pendant la Seconde guerre mondiale, la demeure de la famille, la plus belle de Gosselies, a servi de Kommandantur aux occupants allemands...

également journaliste colombophile

« L'intrigue de « L'énigme de la porte-guillotine » continue à se dérouler au Pays Noir. C' était important pour moi, qui ai toujours grandi dans la région » explique Marie-Claire Cardinal. « Comme dans mes romans précédents, je mêle des éléments fictifs à la réalité. Ainsi, je tenais à être très précise sur le lieu où se déroule le crime.

Conçue en 1900 par un ingénieur des mines, la maison remarquable de Gosselies, que je décris avec force détails, pourra d'ailleurs être visitée lors des Journées du Patrimoine ».

L'auteure est collaboratrice au magazine colombophile « La Colombophilie belge ». Elle est aussi l'auteure de « Chers pigeons », paru en 2015, de « Meurtres au colombier » en 2016 et de « L'énigme du pigeon qui valait 2 400 000 euros ». Dans celui-ci, la journaliste enquêtait également dans le milieu colombophile, aux côtés de Claire, commissaire divisionnaire à Charleroi, suite à un meutre commis sur la personne de Philippe Chassart, un passionné milliardaire mondialement connu.

L'auteure nous parlait des sommes folles, voire hallucinantes, misées sur les pigeons.

« L'énigme de la porte-guillotine » par Marie-Claire Cardinal, au Lys bleu (Paris). 224 pages. Prix : 19,20 euros. 071/45 84 63- 0497/49 50 49. marieclairecardinal@outlook.be

JEAN-CLAUDE HERIN

"8 femmes" un comédie policière et de moeurs 

"Madame Marguerite": un spectacle comico-grinçant 

Avec 40 spectacles et 120 représentations pour 2021-2022, le Poche Théâtre peut annoncer un véritable redémarrage après 10 mois d'inactivités,... si les voyants restent verts bien sûr du côté sanitaire.

La situation actuelle permet accueillir 100 spectateurs (c'est à dire la capacité complète) assis et sans masque. Succédant à Bernard Suin, Bernard Baudaux a pris les rênes du théâtre depuis deux ans.

Lors de la soirée de présentation, ce dernier s'est adressé aux spectateurs en ces mots : «  Longtemps, j'ai regardé les sièges vides. Vous ne pouvez pas savoir comme je suis content de vous (re)voir ».

Hormis quelques dates, la saison, riche en découvertes aussi bien dans l'humour que dans le traitement de thèmes de société, est déjà complète : cela s'explique aussi par les nombreux reports de spectacles. Plusieurs compagnies font un retour en force, et sont reprises dans une formule d'abonnement : 6 spectacles pour 60 euros.

un théâtre ouvert aux écoles

C'est le cas de « Et sous l'écume, on voit la mer » par la Cie Imp'Act (un spectacle muet ! (du 16 au 19/9), « Madame Marguerite » (7 au 10/10) par la Cie ClairObscur, « 8 femmes » (19 au 27/11) par le Chiche Théâtre , « Gratin de Noël » (9 au 30/12) par la Cie du Pied en Coulisse, « Le Chalet de l'Horreur qui fait peur » (27 au 30/1) par la Cie Clair de Plume et « Cyrano de Bergerac »(13 au 21/5) par la Cie Comédia 77. A ces spectacles, il faut ajouter des prestations d'humoristes et de musiciens comme Antoine Armedan, Niko Panoz, Fanny Ruwet, Florence Mendez, Dan Gagnon, Claudio Picarella, Carlos Vaquera (mentaliste/magicien),... et de nombreux spectacles par des Compagnies invitées.

Avec l'arrivée des studios de Buzz Radio, le Poche Théâtre devient un véritable pôle culturel.

Des rencontres avec des jeunes et des écoles auront lieu prochainement, notamment autour du thème « Molière se rebelle ». « A la fois, nous invitons les jeunes à venir au théâtre, mais nous irons aussi dans les écoles, et nous accompagnerons les professeurs dans leurs projets pédagogiques» soulignent les comédiennes Lola Destercq et Annick Poulain. Infos, réservations et abonnements : 0493/766 755. info@lepoche.be

JEAN-CLAUDE HERIN