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  • LODELINSART- Le duo Carbone au BaD Festival !

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    Installé dans les friches industrielles d'un ancien laminoir de Lodelinsart, le BaD Festival (Food &Drink), espace à ciel ouvert de 25 ares dédié à la streetfood et à la fête à Charleroi, attire un public régulier et nombreux (avec une capacité de 1000 personnes et un parking spacieux), depuis son lancement à la mi-juillet par Nathan Lauriola et son équipe. Avec ses 8 stands gastronomiques aux spécialités internationales, un bar à cocktail, et plus de 25 bières spéciales, il s'agit du plus grand Foodcourt de Wallonie ! Le Festival fait aussi la part belle aux artistes locaux. Samedi dernier , Carbone se produisait sur scène. Outre quelques compositions, le duo acoustique carolo reprenait des hits ou des coups de coeur d'hier et d'aujourd'hui. D'autres musiciens et groupes se produiront jusqu'à la mi-octobre (si le temps le permet). A l'affiche, ce samedi 18 septembre: Pierre Tweaken+Vladimir Platine+ Moksha et ce dimanche 19 septembre : International Latin Group.

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    Le duo Carbone 

  • MARCINELLE- Le Bois du Cazier: "Visite & vous" en wallon, le 19 septembre

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    Avec le guide Domenico Di Franco 

    L'allègement des règles sanitaires nous permet de proposer à nouveau les "Visite & vous". Pour rappel, "Visite & vous" consiste en une visite guidée, organisée tous les 3èmes dimanches du mois, au tarif attractif de 8 euros par participants.

    Ce dimanche 19 septembre, le Bois du Cazier vous propose une visite guidée spéciale et inédite en wallon. Une occasion unique de remonter dans le temps à travers l'histoire du site mais aussi la langue pratiquée pour la décrire!

    Aucun prérequis du wallon n'est nécessaire.

    La visite est assurée par notre guide maison Domenico Di Franco, surnommé Mimo par ses collègues. Né à Binche de parents immigrés siciliens, Mimo s’est toujours intéressé au wallon. « Pour une question d’intégration, surtout », explique-t-il. « Je vivais dans un quartier populaire. J’étais un des plus basanés… on me regardait parfois un peu de travers et j’ai vite compris qu’en plaçant l’un ou l’autre mot en wallon je serais mieux accepté ».

    Il y a quelques années, il a intégré la troupe du théâtre en wallon « El Pavé Picard Binchou » avec qui il a interprété trois pièces dont un rôle principal. « J’ai dû étudier, évidemment », précise-t-il. « Mais le fait d’avoir vécu à Binche, étudié à La Louvière et Mons, travaillé à Liège et à Charleroi m’a offert un brassage des différents accents des quatre coins de la Wallonie ou presque ». C’est donc tout naturellement que Mimo a proposé de mêler l’utile à l’agréable à travers l’organisation de cette visite guidée en wallon. Une expérience appelée à se renouveler.

    INFOS PRATIQUES

    Le dimanche 19 septembre de 14h30 à 16h30.

    Places limitées à 25 personnes.

    Réservation obligatoire par téléphone au +32 71.29.89.30, par mail à reservation@leboisducazier.be.

  • BOIS DU CAZIER : (Re)donner un nom et une dignité à des mineurs disparus

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    Au cimetière, devant la parcelle des mineurs non identifiés 

    avec les pompes funèbres Fontaine, l'avocat J.P.Mayence, Christian Decobecq, chef de service DVI)

    Le processus d'identification de 17 mineurs disparus dans la catastrophe du Bois du Cazier sera bientôt lancé. Les opérations débuteront ce 4 octobre par les exhumations et se poursuivront jusqu'au 8 août 2022, lors de la 66ème commémoration de la tragédie.

    La demande remonte à deux ans, quand l'Italien Michele Cicora a émis le souhait d'enterrer son père Francesco, mort à 48 ans lors de la tragédie du Cazier le 8 août 1956, au côté de sa mère, en Italie. Mais jusqu'à ce jour, Francesco n'a pas pu être identifié, en raison des moyens de l'époque...

    Aujourd'hui, avec les avancées scientifiques, dont la reconstruction faciale en trois dimensions et les analyses isotopiques, l'espoir de redonner un nom, et quelque part, une dignité à ce mineur ainsi qu'à 16 autres disparus, renaît. En reconnaissance au cimetière de Marcinelle, où sont enterrés les corps, Jean-Philippe Mayence s'est indigné en voyant un simple alignement de pavés pour représenter ces mineurs, enterrés côte à côte, certes dans une fraternité posthume, mais dans un anonymat individuel.

    « C'est inadmissible de voir tous ces travailleurs qui se se sont tant donnés dans nos charbonnages tomber ainsi dans l'oubli » a souligné l'avocat. « Moi qui suis Carolo, j'ai toujours considéré Le Bois du Cazier comme un lieu emblématique. Mon grand-père paternel Simon, président de la Chambre du Tribunal, a instruit le procès de la catastrophe... C'est normal qu'à mon tour, je propose mes services aux côtés des familles endeuillées ».

    la parcelle sera complètement réaménagée

    Plus de 10 mois seront nécessaires pour mener à bien les recherches, coordonnées par le DVI (Disaster Victim Identification), une section de la Direction centrale de la police technique et scientifique de la Police Judiciaire Fédérale. « Il s'agira de retirer les corps délicatement. Le travail d'analyse suivra, notamment sur l' ADN ou sur des éléments pathologiques, survenus aux dents, notamment. Notre travail s'apparentera un peu à l'archéologie, en tamisant la terre. Tout sera passé au peigne fin... » signale Christian Decobecq, chef de service du DVI.

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    Avec aussi Colette Ista, directrice adjointe du Cazier, Mazouz Lahssen, directeur général de la Ville de Charleroi, Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier. 

    Soulignons que de nombreux partenaires institutionnels et privés ont soutenu la requête de Michele Cicora. C'est le cas notamment d'Interpol, des Pompes Funèbres Fontaine, de la Ville de Charleroi (en présence de Mazouz Lahssen, directeur général de la Ville de Charleroi) , de la Police Locale de Charleroi, de l'Institut Médico-Légal Hainaut-Namur,... La parcelle où reposent les corps, quant à elle, sera complètement réaménagée. «Ce processus d'identification ante et post-mortem, qui mené à partir du 4 octobre, est une opération complètement inédite en Belgique » a précisé Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier. « Et une véritable gageure pour les nombreux acteurs et experts qui s'y attellent » a poursuivi Colette Ista, directrice adjointe du Cazier, totalement investie aussi dans le dossier.

    JEAN-CLAUDE HERIN