Un recueil de chansons en wallon 

Dans le cadre des fêtes de Wallonie, El Môjo dès Walons avait mis sur pied une après-midi consacrée aux Langues de Wallonie.

Il y a avait du beau monde pour mettre les langues de Wallonie à l'honneur, ce dimanche : l'Association littéraire wallonne de Charleroi, le Centre hainuyer d'Animation Wallon à l'Ecole, le CROMBEL, Lès Rélis nmurwès, Lès Scriveûs du Centre, la Société de Langue et de Littérature Wallonnes, le Musée de la Parole en Ardenne,... et d'autres associations.

«  Cette manifestation, qui devait normalement se dérouler au Bois du Cazier, a été déplacée au Centre Culturel du Couillet, en raison de la pandémie. Le but est de mettre en lumière les langues régionales que sont le wallon, le picard, le lorrain ou encore le champenois » signale Jean-Luc Fauconnier, le Carolo d'El Môjo dès Walons.

Après une allocution de bienvenue en wallon par l'échevine Babette Jandrain, qui a tenu à inscrire cette journée dans les Fêtes de Wallonie, et un petit mot de Pierre Jandrain, directeur artistique du Cercle Wallon de Couillet, « Vauban, toudis li ! », la création de Michel Meurée et de Michel Robert, évoquant l'histoire en wallon de l'histoire de Charleroi, a été présentée au public.

Au programme également : chants, animations, danses folkloriques,... « Les Coupiches èt lès Coqs d'awous' » ont interprété des chansons en wallon qui viennent par ailleurs d'être éditées par El Bourdon. Le livre de Tchansons pou nos mouchons (chansons pour les enfants) comprenant 16 chansons en wallon et leur traduction, ainsi que le CD, est vendu au prix de 15 euros. Pour tous contacts : CHADW' Editions : Anne-Cécile Vandeput- 071/43.05.82 – Jeaninne Hansenne : 071/45 04 95- 0474/37 79 36

J.C.HERIN

Pour la troisime édition consécutive, le Château de la Paix ouvrait ses portes aux visiteurs dans le cadre des Journées du Patrimoine. Visites, théâtre, expo et concerts étaient à l'affiche.

Dans la chambre de Napoléon 

Tout ce week-end, des visites de la chambre (reconstituée) de Napoléon étaient commentées, au Château de la Paix, par Laurent Fauville, le spécialiste fleurusien en la matière. C'est en effet dans ce dernier Palais que que l'Empereur a passé  du 16 au 17 juin 1815 une nuit plus longue que d'ordinaire... peu avant de livrer une ultime bataillé à Waterloo. Pour coller le plus possible au thème des Journées du Patrimoine : «  Femmes et Patrimoine », l’Office du Tourisme de Fleurus, dévoilait, à travers une expo inédite, une partie plus intime de l’histoire de Napoléon,  qui nous ramenait à un homme, au final, très imparfait en la matière. 

À travers la trajectoire suivie par certaines de ses femmes - parentes, épouses ou maîtresses - le visiteur était invité à jeter un regard sur la fragilité de la condition féminine de cette époque.  En collaboration avec Fleurus Culture, la Ville de Fleurus proposait un programme alliant représentations théâtrales sous chapiteau - avec « La légende du King Arthur » par le Magic Land Théâtre (un spectacle complètement déjanté !) , et « Hansel et Gretel » par la Compagnie « Vivre en Fol Compagnie ». La programmation proposée par Fleurus Culture était également 100% féminine. Au programme Sonita (finaliste The Voice 2021), Kyla Brox (UK) BlacklandBlues et Ghalia Volt "One Woman Band", ainsi que Maria Palatine à la harpe.

JEAN-CLAUDE HERIN

Dans la grande salle du Rockerill, 35 artistes du grand Charleroi exposent leurs oeuvres. Ce qui les relie ? Elles sont toutes non-conventionnelles!

Un énorme cochon fait de patchworks, ainsi qu'un guitariste/robot métallique de 5 mètres de haut, à l'extérieur du Rockerill, ne manqueront pas de surprendre déjà les visiteurs, dès leur arrivée. A l'intérieur du bâtiment, les oeuvres exposées (peintures, photos, sculptures sur métal, sérigraphies, collages, céramiques,... ) sont dans la même veine : interpellantes, sérieuses, drôles, voir complètement déjantées,... 35 artistes présentent leurs créations

. A la demande du visiteur, le toujours imaginatif Thomas Hucq réalise de superbes dessins dans le style « street art ».

Thomas Hucq en compagnie de Derry Turla et Raymond Drygalski 

Silvio Gigli pratique l'art du trompe l'oeil : dans une de ses acryliques, une nageuse semble véritablement évoluer dans une piscine ; cet artiste carolo est bien connu pour avoir restauré le funambule derrière le Palais des Beaux-Arts, rendu un hommage au Bois du Cazier ou encore réalisé une fresque à la Maison du Tourisme.

Se présentant avec une cagoule (un clin d'oeil!), Amaury Haegeman, fan de la première heure de Jean-Jacques Rousseau, a réédité des revues consacrées au cinéaste courcellois de l'absurde.

Nées d'une élucubration punkistique d'un soir, Les Têtes de l'Art regroupent des artistes qui ne se revendiquent d'aucun manifeste.

« Le principe qui fédère le groupe, ce sont les rencontres et enrichir par là leur relation au monde ainsi que le fait d'inscrire leur art en lien direct avec la vie  » souligne Delphine Patiny, coordinatrice. L'expo des Têtes de l'Art a lieu jusqu'au 8 octobre, du lundi au vendredi, de 10h à 16h, au Rockerill, à la rue de la Providence, 136 à Marchienne-au-Pont. Entrée gratuite. Infos : 071/70 20 19.

J.C.HERIN