Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • COUILLET: "L'Affaire MendeleÏev"

    mendeleiev1.JPG

    mendeleiev.JPG

    Mendeleïev ( ou plutôt le comédien )

    De nombreuses animations avaient lieu au Centre de Culture Scientifique, dimanche, à l’occasion de la Journée du Patrimoine Académique Européen.  Le Réseau des Musées de l’ULB se réunissait autour du tableau des éléments de Mendeleïev.

    Bon nombre d’étudiants ont sué de grosses gouttes en décryptant le tableau de MendeleÏev ! Alors, pour apprendre la chimie en s’amusant,  les Musées de l’ULB invitaient petits et grands à participer, dimanche, au Centre de Culture scientifique, à des jeux interactifs autour des éléments du tableau de Mendeleïev.

    « À quoi servent des éléments comme l’oxygène, le cuivre,le silicium,… Et où les trouve-t-on ? sont des questions souvent posées » soulignait Stefania Rioli, directrice du Centre.

    Le scientifique Dmitri Ivanovitch Mendeleïev, en personne (ou plutôt le comédien Alain Stevens) était là ! Un tableau géant de Mendeleïev était exposé, et pour le rendre plus attractif, Sophie De Keyser, artiste, avait peint les petites cases de différentes façons : à la bombe, au pochoir, au feutre, à l’acrylique,…

    Mendeleïev a perdu des éléments…

    En plus de permettre aux plus jeunes d’en apprendre davantage sur cette thématique et dans un souci de sensibilisation écologique, les Musées attiraient l’attention sur les éléments qui se raréfient, comme le zinc ou l’argent.

    Cette journée, intitulée : « L’Affaire Mendeleïev », était animée par d’autres ateliers ludiques, un conteur et bien d’autres surprises. Quelques objets issus des collections de l’Université venaient enrichir cette journée. Sans oublier la « Chasse au trésor », au cours de laquelle le public pouvait aider le chimiste russe à retrouver ses éléments perdus pour recomposer son tableau !                    

    Le grand public et les familles pouvaient aussi aller à la rencontre du Réseau afin d’apprendre en s’amusant et, qui sait, pour les plus jeunes, de devenir des scientifiques en herbe… J.C.HERIN 

    mendeleiev2.JPG

    Activités ludiques pour la chimie

  • CHARLEROI- L'hôtel de ville au coeur d'une exposition dans le futur Musée des Beaux-Arts

    bimbocci2.JPG

    Coraly Aliboni, Conservatrice du Musée des Beaux-Arts, prend la parole

    Vendredi soir, le public découvrait, dans le futur musée des Beaux-Arts, une exposition de photos sur l’hôtel de ville de Charleroi, réalisée par 16 élèves de l’Académie des Beaux-Arts. A voir jusqu’au 14 décembre.

    Il s’agit d’un retour aux sources, en quelque sorte. L’exposition de photographies, qui se tient actuellement aux Ecuries Defeld, à proximité des bâtiments du centre chorégraphique Charleroi danse, met symboliquement en lumière le bâtiment où le Musée des Beaux-Arts a été fondé : l’hôtel de ville de Charleroi (1936).

    Dominique Demaseure est l’initiateur de cette expo. « Le 350ème anniversaire de la Ville, fêté en 2016, m’a convaincu du désir d’apporter ma petite pierre à cet édifice mémoriel, en tentant d’y sensibiliser mes élèves » signale ce professeur de photographie à l’Académie des Beaux-Arts Alphonse Darville.

    Pour monter cette expo, 16 étudiants de Charleroi et de la périphérie ont photographié l’hôtel de ville sous toutes ses coutures. Alberto Bimbocci de Charleroi fait partie de l’un d’eux. « Je me suis baladé un peu partout dans le bâtiment, là aussi où le public n’a pas toujours accès, comme le clocher, l’ancienne salle des fêtes, les bureaux au sous-sol,…» explique cet habitant de Charleroi. « Entre ombre et lumière, j’ai voulu faire deviner les formes et l’ailleurs, de manière à produire chez le curieux une certaine émotion ».

    bimbocci1.JPG

    Alberto Bimbocci et ses réalisations photographiques

    ouverture du nouveau musée en 2021

    Conçu, dès les plans de 1930, comme un ensemble de salles de prestige destiné à accueillir des expositions temporaires au 2èmeétage de l’hôtel de ville, le Musée des Beaux-Arts de Charleroi a été officiellement ouvert au public  en tant que tel en septembre 1980, pour y présenter les collections « permanentes » de la Ville de Charleroi. De 2007 à janvier 2019, ce musée  a occupé une partie du Palais des Beaux-Arts.

    bimbocci3.JPG

    «  Depuis l’annonce en 2014, d’un déménagement de l’Institution communale vers les Anciennes Ecuries Defeld (1887), nous n’avons eu de cesse de nous approprier les nouveaux lieux » signale Coraly Aliboni, Conservatrice. « A partir de juin 2015, alors que les architectes en charge du projet de réaménagement des espaces n’avaient pas encore été désignés, le Jury de fin de cycle de l’Académie des Beaux-Arts y prenait déjà place ». L’exposition : « Echanges visuels au cœur d’un monument » se tient jusqu’au 14 décembre 2019, dans le futur musée des Beaux-Arts, au boulevard Mayence. Ouverture officielle en 2021. JC HERIN

  • POCHE THEATRE: "Le Diable Rouge" conçu comme un jeu d'échecs géant !

    mazarin1.jpg

    Le comédien et auteur carolo Jérôme Roose remet en scène « Le Diable Rouge » (Mazarin) d’Antoine Rault de façon très originale : les personnages se déplacent tels des pions sur un échiquier géant !

    «  Décortiquer, comme autant de mouvements d’attaques et de défense, les déplacements des personnages, à la façon de pions gigantesques au service  du magnifique texte d’Antoine Rault, le tout dans une ambiance de miroirs et colonnes de marbre, était un formidable défi. Dans cette aventure,  je me suis arraché quelques plumes… Au final, cela fonctionne bien ! »  signale Jérôme Roose, qui avait déjà fait, en 2013, la mise en scène de ce petit bijou du théâtre français.

    mazarin2.JPG

    Mazarin (Marcel Lebrun) avec Anne d'Autriche (Annick Poulain)

    L’action se situe en 1658. Mazarin (Maurice Lebrun), Premier ministre de la régente Anne d’Autriche (Annick Poulain), règne en maître absolu sur le royaume de France. Se sachant atteint par une maladie incurable, il achève l’éducation de son filleul, le jeune Louis XIV (Jérôme Roose), en accomplissant un dernier coup d’éclat politique.

    Au moyen de ruses diplomatiques dont il a le secret, le cardinal, assisté de Bernouin (Laurie Roose), sa fidèle première dame d’atour, négocie un traité de paix entre la France et l’Espagne, en échange du mariage de Louis avec l’infante Marie-Thérèse.  Mais le fin stratège va devoir écarter sa nièce Marie Mancini (Magali Smets), qui a su gagner le cœur du roi et risque de faire échouer ses plans…

    Le ministre des finances Colbert (Christophe Jasinski) use de son influence pour préparer son accession à la surintendance des finances à la mort du cardinal. La pièce retrace les derniers mois de la vie de Mazarin, principal ministre du jeune roi Louis XIV, dont il achève la formation de souverain.

    mazarin5.JPG

    Mazarin et Colbert ( Christophe Jasinski )

    «  La pièce est d’une brûlante actualité. En matière de finances et de taxations, comment ne pas y voir un lien avec la politique d’austérité imposée par l’ex-premier ministre Charles Michel ? » se demande Jérôme Roose. « Le Diable Rouge » est jouée par la troupe du Dérisoir’ au Poche Théâtre, 70, rue du Fort à Charleroi, du 21 au 24 novembre. Horaire : Je/Ve/Sa: 20h. Dimanche : 15h00. Tarifs : Adultes : 16€ – 26ans : 10€ – 12ans : 8€ – Préventes : 13€. Infos et réservations : 0476/ 874 680. derisoirprod@hotmail.com J.C.HERIN