Ce vendredi 07 février avait lieu l'inauguration de l’Atelier "M" à la rue Monceau Fontaine à Monceau-sur-Sambre. Il s'agit d'une maison de jeunes offrant diverses activités telles qu'ateliers de cinéma, musique,...... Bravo à Thomas, Marc et toute l'équipe pour leur extraordinaire accueil.

Un groupe de travail s'est réuni, samedi après-midi, au centre de jeunes "Taboo", à la rue Basslé,  pour mettre sur pied une exposition en rapport avec la 2ème édition du festival de la chanson ouvrière et contestataire: "Chantons la révolution", qui se tiendra aux Ecuries, au Centre d'Action laïque, à l'Eden, et à Taboo.  " A travers cette expo, les jeunes sont amenés à réfléchir sur  les grandes luttes sociales dans l'Histoire  en faveur des Droits des travailleurs,  de la démocratie, de la liberté, de l'égalité des genres, ... mais aussi contre les discriminations,  la pauvreté, la guerre,..." explique Emilie Jacquy, animatrice à Taboo.  "Ces luttes ont toujours été accompagnées de chansons ouvrières qui entendent réveiller les consciences,  et éveiller à la réflexion et à l'action".  Le festival commencera, le vendredi 14 mars,  par un vernissage expo rétrospective et un karaoké live contestataire.  Il se poursuivra  le lendemain par des ateliers tout public:  Novlangue  ( nouveau langage parlé par les politiciens pour nous embrouiller!) , animé par 10 jeunes fraîchement désintoxiqués,  un Poker Citoyen ( jeu de coopération suivi d'un débat),  et  un atelier de création collective d'une chanson contestataire, encadré par le chanteur Daniel Hélin. Comme pour la première édition, l'événement principal consiste en un concours de reprises de chansons ouvrières et contestataires. 14 candidats vont dépoussiérer une chanson,   en groupe et en solo, revisiter un classique de la contestation, ou présenter une composition originale.  En prélude à ce concours: la chorale  des Motivés du  8 octobre.   Cette année, les organisateurs veulent impliquer davantage le public du festival. Ceux  qui le souhaitent peuvent devenir plus que des spectateurs  et se pencher  sur la thématique générale à travers des ateliers organisés en partenariat  avec le  CAL, l'Eden et la JOC-F de Charleroi. Les ateliers sont totalement gratuits et ouverts à tous, sans limite d'âge.  Les inscriptions se feront avant   le 1er mars. Pour tous contacts: 071/641 307-    taboo@brutele.be- festivalchansonsouvriere.be. Facebook: chantons la révolution. JCH 

Le ténor carolo chante les années tendres

Glavidio D'Ignoti donnera un concert, le 12 février, au Centre Culturel  de Mont-sur-Marchienne.  L'artiste lyrique carolo y  interprétera les plus belles chansons d'amour. Rencontre. 

-  Un accident tragique est à l'origine de votre vocation de chanteur... 

Glavidio D'Ignoti:  On peut le dire...  J'ai passé trente ans de ma vie à Souvret,  où Adèle,  ma maman, vit toujours.   Mon papa, Paolo,  était  mineur à Piéton. Alors qu'il  n'avait que 35 ans, il  est mort d'un accident de travail. C'est pour conjurer ce triste sort que,  dès l'âge de 9 ans et 1/2,  je me suis intéressé à la musique.  Nous étions en pleine période disco.  Un des artistes que je chantais le plus était Claude François.  En 1982,  j'ai sorti mon premier disque: "Anche  per noi ".  Depuis lors, j'ai réalisé plusieurs  45 tours,  dont "Che male ce".    

- Quand vous a-t-on fait prendre conscience de votre talent ? 

G.D.:  En 1986, je me suis inscrit au Conservatoire de Charleroi.  Rapidement, mes profs  ont remarqué mes prédispositions pour chanter le classique. Puis, j'ai fréquenté d'autres académies dans le Hainaut.   A Bruxelles, j'ai suivi les cours particuliers d'art lyrique chez Ludovic De San,  et à Liège, ces deux dernières années,  auprès du professeur Thierry Migliorini.  Le chant classique est très exigeant. Il faut être précis, être réglé un peu comme une horloge.  Cela demande aussi une hygiène de vie très stricte:  ne pas aller coucher trop tard,  exercer des activités physiques,...

- Etes-vous artiste lyrique ou chanteur de variétés?

 G.D.:  Je revendique être les deux à la fois.  Mes compositeurs de prédilection sont Puccini, Verdi, Jules Massenet,... Mais j'affectionne aussi la "pop music" avec des artistes comme Salvatore Adamo, Herbert Léonard, Mike Brant, Elvis Presley, Michel Sardou, Julio Iglesias,... Je pourrais aussi un jour interpréter des chanteurs de la nouvelle génération. Pour moi, il n'y a pas d'antagonisme entre les deux genres.

- Vous avez aussi des attaches avec le Bois du Cazier...

G.D.:  C'est un de mes lieux de prédilection! J'y ai d'ailleurs donné plusieurs concerts.  Quand j'ai assisté à l'inauguration du site, j'ai demandé à voir les photos de mineurs décédés lors de la catastrophe. J'y ai vu un lien avec mon père. C'était un moment d'une grande émotion.  Pour rendre hommage à mon père,  j'ai écrit " A te figlio del sole".  Mon  ami comédien Jacky Druaux en a écrit une version française.  

- Vous consacrez-vous entièrement à la musique et au chant ? 

G.D.  Oui, depuis trois ou quatre ans . Pendant une vingtaine d'années,  j'ai travaillé dans le bâtiment,  mais maintenant, ce n'est plus possible. Le chant  me prend tout mon temps. J'essaie de mettre sur pied plusieurs concerts par an.  J'ai aussi un projet: celui d'écrire un livre sur l'art lyrique. J'y transmettrai également  tout ce que j'ai reçu de mes parents, et surtout les valeurs qu'ils m'ont inculquées, et qui auraient tendance à se perdre... 

- Vos enfants vont poursuivre dans cette voie ?

G.D.: Mon fils Morgan ( 11 ans ) est saxophoniste. Je lui ai donc légué un peu l'héritage de la musique, car je joue moi-même de la guitare et du piano. Quant à ma fille, Maéra ( 18 ans),  elle est esthéticienne. Elle a aussi trouvé sa voie, c'est ce qui compte! 

Un programme pour la Saint-Valentin 

A deux jours de la Saint-Valentin, le concert " Glavidio chante les années tendres"  fera la part belle aux chansons  d'amour, avec des artistes comme Franck Michael  ( "Toutes les femmes sont belles"),  Pierre Bachelet  ( "Les Corons"),  Tom Jones ( version française) , Michel Sardou, Mike Brant,... Les chansons italiennes ( Enrico Caruso, Luciano Pavarotti avec "Mamma"),... seront mises aussi à l'honneur. Le concert  se tiendra le 12 février à 14h au Centre Culturel de Mont-sur-Marchienne, rue du Château 3, à Mont-sur-Marchienne.  Prix d'entrée: 22 euros. Senior: 15 euros. Info point de ventes: 071/ 43 44 88.