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  • BOIS DU CAZIER: 10 ans de reconnaissance de l'UNESCO

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    Le 1er juillet 2012, le Bois du Cazier rejoignait, avec trois autres sites miniers majeurs de Wallonie, la prestigieuse liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

    Le parcours de reconnaissance des sites miniers majeurs a commencé en 2008 lorsque la Wallonie a décidé d’ajouter cet ensemble patrimonial sur la liste indicative du Patrimoine mondial. Après un premier échec empreint d’enseignements en 2010, les autorités wallonnes et les gestionnaires des sites se sont remis au travail en vue de remettre une candidature plus circonstanciée.

    Après un nouvel examen du dossier, le 1er juillet 2012, lors de sa trente-sixième session à Saint-Pétersbourg, le Comité du patrimoine mondial a décidé d’inscrire les sites miniers majeurs de Wallonie comme biens culturels sur la liste du patrimoine mondial. Ils témoignent en effet, selon le comité, « d’un échange d’influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages » et offrent « un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysages illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine ».

    La force du dossier déposé à l’époque se retrouve dans la complémentarité des sites : le Grand Hornu  pour l’architecture, Bois-du-Luc pour la vie sociale, le Bois du Cazier pour la mémoire et Blegny-Mine pour le savoir-faire. Pour Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier : « Par la qualité, la diversité, l’originalité et la richesse de leurs composantes, ils répondent ensemble aux niveaux d’intégrité, d’authenticité et d’unicité requis par le Comité du Patrimoine mondial. Individuellement, ils n’auraient pas atteint les mêmes niveaux et leur valeur universelle exceptionnelle n’aurait pas été reconnue. L’ensemble formé constitue en effet un microcosme de la Révolution industrielle ».

    Cette « épopée » commune est évoquée par ses principaux acteurs dans l’ouvrage « Mémoires Vives », récemment édité à l’occasion des manifestations du triple anniversaire 200-20-10 en cette année exceptionnelle pour le Bois du Cazier.

  • CHARLEROI: Clôture du Focus Orgasmique avec la Fête du Plaisir

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    photo: Lucas Debaille 

    Des fantasmes, du désir, de l'amour, du charme,... Après une semaine « caliente », L'Ancre mettait sur pied une fête bouillante et exaltante, vendredi dernier, dans une ambiance subtilement scandaleuse et pétillante. Au programme des festivités:  Holy Coco (Warm-Up / Electro), Jhaya (Performance Voguing) x Nina Champs (Electro) et Rokia Bamba (African / House / Techno)

    JC H

  • LANDELIES- En car pour visiter les Calcaires de la Sambre

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    C'est en car que les visiteurs pouvaient faire le tour des Calcaires de la Sambre, à l'occasion des 200 ans de l'entreprise.

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    Si le temps était relativement clément, pendant les Journées Portes Ouvertes des Calcaires de la Sambre, c'est par contre une pluie battante qui attendait les touristes d'un jour, samedi après-midi, pour leur montée dans le car. Ce moyen de transport était privilégié pour des raisons de sécurité. Les journées devaient avoir lieu en 2021, mais elles ont été postposées à cause du Covid-19.

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    La visite était commentée par Bertrand Dubois 

    La visite des carrières correspondait à la découverte, il y a un peu plus de 200 ans, des rochers blancs (d'où le nom du « Blanc Caillou ») bordant la Sambre, par Jacques-Aubin Dolbeau, un Français originaire de Paris. Rescapé de la bataille de Waterloo, celui-ci décidait de louer la carrière à l'administration communale et entreprenait son exploitation en 1821.

    Le développement des carrières de Landelies s'est accentué grâce à l'expansion de l'industrie métallurgique du bassin de Charleroi. En 2000, une étude géologique a été commandée, pour connaître les réserves encore disponibles. Suite à cette étude et au vu des quantités encore importantes à extraire, une nouvelle installation de broyage a vu le jour en janvier 2007. Aujourd'hui, grâce à l'évolution des techniques et à une longue expérience, les Calcaires de la Sambre produisent 800.000 tonnes par an, dont 300.000 tonnes de produits industriels.

    alimenter des verreries

    « Nous sommes la seule exploitation de ce genre dans un rayon de 400 ou 500 kilomètres. On est à 98,5, 99% de carbonate de calcium ce qui rend notre minerai très pur. Cette pureté permet, par exemple, d’alimenter des verreries. On peut faire des verres qui sont ultra-transparents, à très haute valeur ajoutée. Cela permet de faire des flacons de parfum, ou des miroirs pour télescopes notamment" expliquait Bertrand Dubois, directeur des Calcaires de la Sambre. Le nettoyage des cailloux se fait en circuit interne. L'eau de la Sambre n'est pas utilisée. Le guide est revenu aussi sur l'importance accordée à la biodiversité par la création de mares, ainsi que sur la plantation de 6500 plants de vigne, sur une parcelle de 1,5 hectares. Le site occupe actuellement en permanence 40 ouvriers et 8 employés.

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    « En faisant cette visite en car, et en voyant les hommes travailler, on se rend vraiment compte de l'envergure des travaux. Le nombre d'engins mécaniques est d'ailleurs assez impressionnant !» signalait Michel Fivez, un habitant de Monceau-sur-Sambre, passionné d'Histoire locale.

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    Michel Fivez 

    JEAN-CLAUDE HERIN