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CHARLEROI/MARCINELLE- Il y a 77 ans, la Libération de Charleroi ! Commémorations au Tir

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A gauche, Georges de Wasseige, fils du regretté Yves de Wasseige

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Ces 3 et 4 septembre ont coïncidé avec les 77 ans de la Libération de Charleroi. Des cérémonies ont lieu au Tir de Marcinelle.

Le 4 septembre 1944, des combats de rue ont encore lieu dans Charleroi quand les troupes du général Bradley ont fait leur entrée dans la Ville. Les soldats sont acclamés par les habitants dont la Ville a été occupée pendant 4 ans. Chaque année, des commémorations sont organisées en souvenir de la Libération de la Ville.

Vendredi après-midi, des gerbes de fleurs ont été déposées au Tir de Marcinelle, situé à l'angle de la rue Belle-Vue et de la rue Jules Bordet. Sur ce site, où ont été exécutés 50 résistants, dont le major Servais, le lieutenant Evrard et d'autres héros de guerre, on peut d'ailleurs encore voir le cachot et le peloton d'exécution. Un cortège s'est formé sur la place de la Villette.

Les cérémonies se sont déroulées en présence d'Alicia Monard, échevine des Associations patriotiques laquelle a rendu un hommage au regretté Yves de Wasseige, sénateur wallon décédé le 2 août à Marcinelle: « Véritable militant, mon père s'est engagé pour sauvegarder Le Tir (tout comme le Bois du Cazier d'ailleurs). Grâce à lui, il est devenu un lieu de mémoire » a-t-elle déclaré.

Etaient également présents Julie Patte, échevine de la Participation citoyenne, Sophie Villette, première Conseillère à l'Ambassade de France, Guy Misson, Président du Comité de Liaison des Associations Patriotiques de Charleroi, Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier, Georges de Wasseige, président de la FNC de Marcinelle, ainsi que de nombreuses associations patriotiques.

Une journée pour les écoles est prévue pour le 17 septembre.

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Devant le peloton d'exécution 

Il y a une histoire derrière le site : construit à la fin du 19e siècle pour que les militaires de la caserne Tresignies puissent s’exercer au tir hors du centre urbain, Le Tir a ensuite été utilisé comme terrain d’entraînement par les gendarmes et la police après la Première Guerre Mondiale. Mais c’est l’histoire du lieu durant la Seconde Guerre qui a marqué les esprits.

J.C.HERIN

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