Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ROMAN DE BEN CLOUDRET: Enquête palpitante au cœur de magouilles internationales.

bencloudret1.JPG

           L’auteur au côté du libraire Eric Huwart, qui privilégie les auteurs de chez nous

Maréchal des Logis en Brigade et Premier Maréchal des Logis à la gendarmerie (BSR),  puis inspecteur principal à la PJ de Charleroi, Bernard  Delcourt,  alias Ben Cloudret,  publie son 4èmeroman : «  L’apprenti armateur ».  

Ce Marcinellois de 66 ans y traite de blanchiment d’argent, de trafic de stupéfiants, de fraude fiscale européenne,… Avec, pour protagoniste,  Vincent Pierrafeu de Gerpinnes !  Rencontre.

Vous avez été amené à gérer la fameuse affaire de Vincent Pierrafeu. De qui s’agit-il exactement ? Quelle est la part de réalité et de fiction ?

Dans le jargon judiciaire, j’ai arrêté le target, c’est-à-dire « la cible » : Vincent Pierrafeu (un pseudonyme). Ce marchand de Gerpinnes, propriétaire de trois cargos, dont Anvers était le port d’attache, est lui-même associé à Paul Ronday (pseudo également), un garagiste de Montignies-sur-Sambre, magouilleur tout  comme lui.  Pierrafeu se rend réellement au Gabon et à Madagascar pour se livrer à son commerce illicite. Par contre, le trafic d’amphétamines,  dont on l’accuse également, est de l’ordre de la fiction.

4 romans en 3 ans ! Vous êtes plutôt prolifique !

B.C.  Plutôt, et j’écris tout de mémoire. Mon 1er roman : « Un flic sans importance », le plus exhaustif et le plus autobiographique, est le bilan de ma carrière, en quelque sorte.  Dans le deuxième « Le Ferrailleur », un ferrailleur lyonnais monte un système pour blanchir de l’argent.  Il va créer une société en Suisse et porte l’argent en liquide au Lichtenstein, où il a établi une société écran. Puis il renvoie tout son argent à une banque namuroise. Pour justifier à cette dernière une adresse en Belgique, ce ferrailleur loue un vieux bâtiment à Aiseau-Presles. Le troisième : « Les Filles de l’Est » parle d’un trafic lié à la 'Ndrangheta, la mafia calabraise.  Et j’en suis déjà à mon cinquième, où il sera question d’imprimerie clandestine. Les  différentes enquêtes m’ont amené dans divers pays tels que la France, l’Italie, L’Espagne, la Suisse, Monaco… Un boulot qui peut se résumer à tout, sauf la routine !

De 2000 à 2013, vous avez travaillé pour la PJ de Charleroi. Quel a été votre sentiment, à votre retraite en 2013 ?

B.C. : Celui du devoir accompli.  Mes collègues (dont certains sont des personnages récurrents dans mes romans) et moi avons formé une équipe très soudée et cohérente.  Nous avons toujours usé de tact, ce qui n’est pas toujours le cas des jeunes qui nous ont rejoints, à la fin de ma carrière. Ce roman pourrait d’ailleurs servir d’exemple et peut-être susciter des vocations… Notre éthique était la suivante : « respecter pour mieux être respecté ». 

« L’apprenti armateur » de Ben Cloudret, éditions « Le Livre en papier »,  253 pages, 15 . www.publier-un-livre.com. Disponible en librairie, dont Huwart à Mt/Sur/Marchienne.

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

Les commentaires sont fermés.