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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 638

  • MARCINELLE- Un Partigiano honoré au Bois du Cazier

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    En mémoire d’Enrico Del Guasta, ancien « partigiano » (résistant antifasciste italien pendant la Seconde Guerre mondiale) et victime malheureuse de la catastrophe du 8 août 1956, qui fit 262 victimes de 12 nationalités différentes, une plaque commémorative a été apposée sur le Mur du Souvenir du site classé.

    Pour l’occasion, une délégation italienne avait fait le déplacement jusqu’à l’ancien charbonnage, composée d’anciens partisans ou fils de partisans (Bruno Possenti, président d’ANPI PROVINCIALE de Pise, Franco Tagliaboschi, président de l’ANPI de Cascina), du Maire de Vicopisano (JuriTagliori) et de l’un des fils d’Enrico, Umberto, initiateur de l’événement. Côté « Ville de Charleroi », notons l’intervention riche en émotions de l’Echevine Laurence Leclercq, en charge notamment des Relations internationales.

    La cérémonie, organisée par le Bois du Cazier et l’Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie, s’est terminée par le chant de l’hymne des partisans, le célèbre « Bella Ciao !».

    La journée s’est poursuivie avec une conférence-débat, posant l’épineuse question : « La catastrophe du Bois du Cazier a-t-elle réellement amélioré la prévention des accidents au travail des mineurs? »

    Avec Anne Morelli, professeure d’Histoire à l’ULB, Toni Ricciardi, historien de la Migration à l’Université de Genève, Germano Mascitelli, historien (ULB), Paul Lootens, ancien président de la Centrale Générale de la FGTB, Jean-Louis Delaet, historien, directeur du Bois du Cazier et Patrick Simar (CAL), médiateur.

    18H30 : CONFÉRENCE-DÉBAT : "RETOUR ACTUALISÉ À MARCINELLE"

    La catastrophe du Bois du Cazier a-t-elle réellement amélioré la prévention des accidents au travail des mineurs? La tragédie a-t-elle accéléré l’intégration des travailleurs italiens? Ne faut-il pas relativiser l’impact de Marcinelle qui, fondamentalement, n’a pas changé la politique de production massive à tout prix, alors que s’amorçait déjà la fermeture des charbonnages. 

    Aujourd’hui, alors que les catastrophes minières se succèdent encore dans le monde, en Chine, en Turquie, en Ukraine, en République Tchèque… la rhétorique officielle continue à faire la part belle à la fatalité, épargnant ainsi la responsabilité patronale.

    Une occasion unique de débattre  sur une tragédie qui, 6 ans plus tard, reste toujours dans les mémoires. Avec Anne MORELLI, professeure d’Histoire à l’ULB, Toni RICCIARDI, historien de la Migration à l’Université de Genève, Germano MASCHITELLI, historien (ULB), Paul LOOTENS, ancien président de la Centrale Générale de la FGTB et Jean-Louis DELAET, historien, directeur du Bois du Cazier.  

    Organisée en collaboration avec le CAL de Charleroi.

    CONFÉRENCE GRATUITE ! 
    Auditorium (Musée de l’Industrie)
    Nombre de places limitées
    Mercredi 3 avril de 18h30 à 20h30
    Réservation indispensable : reservation@leboisducazier.be

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  • DAMPREMY/MARCHIENNE: "Walllonie plus propre"

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    Un «paysage» désolant ! Les déchets amoncelés sur le terril Saint Théodore Est à Marchienne Docherie et sur le terril des Piges à Dampremy n’ont toutefois pas fait reculer les citoyens bénévoles de Rotaract. Une opération de ramassage se déroulait, dimanche, dans le cadre de «Wallonie plus propre ».

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    Des bouteilles en plastique, des canettes, des PMC, mais aussi des gaines de câbles de chemin de fer résultant de vols (fléau remontant à quelques   années), … Un véritable dépotoir s’est offert aux yeux de Rotaract Charleroi sur le terril Théodore Est.

    Tôt le matin, une dizaine de personnes étaient à pied d’œuvre pour tout ramasser. «Nous sommes ici près de la rue de Jumet, à l’abri des regards. Beaucoup en font une zone de non droit, où l’on peut jeter tout et n’importe quoi en toute impunité » fait remarquer Nathan Bruneel, bénévole. En une journée, les membres prévoyaient de remplir au moins 120 sacs de déchets, soit une tonne de matériaux ! Parmi les «courageux», le couple Francis Pourcel et Micheline Dufert, initiateurs du blog : cheminsdesterrils.be. «Ce terril, comme plusieurs autres, fait partie de la Boucle Noire, reliant le Centre Ville à sa périphérie ouest, où se concentrent les traces industrielles de Charleroi » signalent les deux explorateurs urbains. «Voici ce triste paysage que les randonneurs découvrent sur le sentier de grande randonnée GR 412 ! »

    voir d’autres collectifs

    Ouvrier pour «Nature en Ville» à Charleroi, Frédéric Carretta a rejoint l’équipe des bénévoles. «Je suis venu à l’appel des réseaux sociaux. Je suis moi-même un fervent adepte de la Boucle Noire» souligne-t-il. «Depuis longtemps, on constate une forme d’inertie des autorités locales. Les ramassages de déchets sur les terrils set autres sites verts sont très peu fréquents. Mais les choses sont en train de bouger. Je sillonne toute la Wallonie pour voir diverses initiatives. Un collectif à Tournai pourrait apporter une aide logistique à Charleroi ».

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    Frédéric Carretta

    Notons que ce n’est pas la seule activité de Rotaract Charleroi. Ce club     apparenté au Rotary, composé de jeunes de 18 à 30 ans, est fier de la dynamique de la ville de Charleroi et de son patrimoine. L’association a pour objectifs de récolter des fonds pour les associations locales et de réaliser des activités bénéfiques au profit des sans-abris et des quartiers défavorisés. Pour plus d’information ? rotaract.charleroi@gmail.com. Une randonnée “Boucle Noire”’ sera mise sur pied par l’Eden le dimanche 28 avril. JC Hérin

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  • CHARLEROI- Une boucle de la laïcité

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    Samedi, un petit déjeuner ambulatoire ouvrait une Journée Portes Ouvertes à la Maison de la Laïcité de Charleroi.

    «Après avoir abrité le Cercle Catholique,le bâtiment a été habité, jusqu’en 1911, par le Temple de la Science » rappelait Raphaël De Bruyker, animateur. «En 1994, les nouveaux locaux du CAL Charleroi étaient inaugurés. En 2018-2019, d’importants travaux, portant sur les murs, le plafond et le sol, ont été effectués dans la grande salle».                  

    Après le mot de bienvenue par Philippe Luckx, directeur du CAL Charleroi, et Pauline Stavaux, coordinatrice de la cellule de Charleroi, le public était amené à visiter l’exposition : « Où sont les femmes ? » Depuis 2015, Charliequeen questionne la place des femmes dans la Ville ( très peu d’entre elles sont reprises dans des noms de rues !) . C’est dans ce contexte que des femmes comme Yvonne Vieslet, Marguerite Jacobs-Pauwels, Claudine Mahy, Régine Dorzée, Marie Danse, Gilberte Dumont,… qui ont marqué la vie de notre Cité,  sont mises en avant, à travers divers panneaux. Des histoires de luttes, de travail, de combats, de passions, qui, assez souvent, ont été oubliées par la Grande Histoire.

    jeu de piste grandeur nature !

    A l’occasion des 50 ans du CAL (Centre d’Action Laïque) dans le grand Charleroi, 6 des associations constitutives ouvraient également leurs portes pour une grande boucle de la laïcité. Le public pouvait embarquer pour un jeu de piste grandeur nature à la découverte de la laïcité, de ses maisons et de ses actions !

    Un car conduisait une cinquantaine de participants d’un lieu à l’autre pour y découvrir les coulisses de la maison de la Laïcité de Pont-à-Celles, la chorale «Chœur à cœur» de Courcelles, l’exposition «Cador, j’adore » à la Maison de la Laïcité de Fontaine l’Evêque, le spectacle « Ardennic Poétique » à Thuin, l’expo «Dessine-moi la liberté » à Fleurus. La journée s’est terminée par une remise des prix et par un drink de clôture. J.C.HERIN

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    Où sont les femmes?