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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 547

  • LE JOURNALISTE DE LA RTBF LAURENT MATHIEU: FIER DE CHARLEROI !

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    Du skate-board devant le Ministère des Finances à des concerts comme guitariste au Centre Ville, le journaliste de la RTBF évoque aussi de bons moments à Charleroi.

    Laurent Mathieu a grandi à Mont-sur-Marchienne, et effectué ses études primaires et secondaires au Collège du Sacré-Cœur.  Installé à Bruxelles, le journaliste revient régulièrement à Charleroi pour y voir sa famille et ses amis. Depuis octobre 2016, il présente les JT du week-end sur la Une, en alternance avec Julie Morelle. Tour d’horizon avec Laurent de ce qui a fait chez nous l’actu en 2019  (et même un peu avant) et fera 2020.

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    Laurent Mathieu sur un siège de Quai 10, lors du festival sur l'Intelligence Artificielle

    1)Ma participation dans le film : « La magnificence du Grand Charleroi »

    « Comme d’autres personnalités médiatiques carolos : Christophe Baneton (TéléSambre) ou encore Annie Allard (On n'est pas des pigeons), j’ai participé au tournage de ce film, qui sera projeté au printemps 2020. Les intentions de Frédéric Max Donough (réalisateur), Benoît Destatter (scénariste) et Ridha Ben Hmouda (caméraman) ? Mettre en valeur toutes les ressources positives de la ville et battre en brèche certains clichés qui donnent de Charleroi une mauvaise image ».

    2) L’exposition sur le roman-photo au Musée de la Photographie

    « Je suis un grand fan de « pop culture », entendez par là, la culture populaire qui touche la BD, la publicité, les films et productions destinés au plus grand nombre. (N.D.L.R : 2019 a été une bonne année avec les Avengers, Star Wars, X-Men, Captain Marvel !). En ce sens, j’ai particulièrement apprécié l’expo consacrée au roman-photo, de mai à septembre, à Mont-sur-Marchienne. Pourquoi ? Parce qu’elle a permis, de façon attrayante et ludique, de réhabiliter auprès du public un genre souvent décrié et jugé pas assez « intellectuel » par certains, alors qu’il s’agit d’un genre à part entière. »

    3) Le concert de Lou Doillon à L’Eden

    « Le concert de Lou Doillon, la fille de la chanteuse Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, m'a emballé. Je suis moi-même guitariste. J’ai joué notamment lors de la Fête  des Rhétos au Collège du Sacré-Cœur (ça remonte à mes 18 ans !, et plus récemment, à la librairie Molière lors d’une expo/photo de mon ami journaliste François De Brigode (un autre Carolo !), avant de descendre à la rue de Dampremy. Un moment très mémorable, et une ambiance du tonnerre.  Je suis prêt à remettre ça ! J’ai assisté aussi à de nombreux concerts au Rockerill. »

    4) Dirty Monitor, Loïc Nottet, Kid Noize,…

    “Charleroi n’a pas à rougir de ses figures montantes dans le monde de la variété et de la musique. Kid Noize a réussi à s’imposer comme DJ, avec son masque de singe, sur les plus grandes scènes. Loïc Nottet est un excellent chanteur et danseur. Je suis toujours «soufflé » devant les projections en 3D vidéo mapping de Dirty Monitor,… J’apprécie aussi JeanJass, très bon rappeur ».

    5) le redéploiement des activités à la Ville Basse

    « Mon lieu de prédilection à Charleroi est la Brasserie du Quai 10. C’est là que j’aime me retrouver le plus souvent pour discuter avec des amis.  Je vais aussi souvent à la Manufacture Urbaine, à Rive Gauche, ou dans d’autres établissements sympas,… Je suis particulièrement content et fier de voir le redéploiement de la Ville Basse. Grâce aux différents chantiers entrepris, cette partie de la Ville ramène des habitants à son centre. Charleroi montre ainsi qu’elle peut être à la hauteur de ses ambitions ! »

    6) le développement du sport dans la ville

    « Quand j’ai appris que Décathlon, récemment inauguré, allait bientôt accueillir une salle de sport, une autre d’escalade, un terrain multisports, sans oublier 5 terrains de foot et 5 de padels sur le toit, on ne peut que se féliciter de l’offre sportive de plus en plus grande à Charleroi. Très belle initiative aussi le West Station Skate Park à Couillet ! Je me souviens que, plus jeune, j’allais faire du skate avec des copains sur l’esplanade devant le Ministère des Finances, mais nous nous faisions chasser, parce que cela nous était interdit ! »

    7) la montée du Sporting

    «  Je suis très attaché au Sporting. Belle saison avec une série de 10 matches sans défaites : on peut être fier de nos Zèbres ! Mon papa m’emmenait souvent au stade. En 1992-1993, j’étais plein d’admiration pour des joueurs comme Dante Brogno ou encore Pär Zetterberg ! Je n’oublierai jamais le fameux match qui opposait, le 17 juin 2000, l’Angleterre à l’Allemagne, pour l’Euro 2000. La Ville était en état de siège, par peur des violences entre Hooligans ! »

    8) la lutte pour la conservation de sites industriels

    « L’industrie lourde fait partie de l’ADN de Charleroi. Pour que notre Ville ne balaie pas une partie importante de son passé, je comprends les luttes pour la sauvegarde de sites industriels à Charleroi, comme le HF4. De grandes villes comme Manchester ou Liverpool ont connu aussi une crise de l’industrie, et ont pu rebondir dans d’autres secteurs ».

    9) la fermeture de Caterpillar

    «  En septembre 2016, Caterpillar annonçait la fermeture de son site de Gosselies et le licenciement collectif de 2200 travailleurs. Au même moment,   je participais à des festivités pour le 350ème anniversaire de la fondation de Charleroi. C’est un peu ça l’actualité, telle qu’elle se présente également au JT. Les mauvaises nouvelles côtoient les bonnes ».

    10) le décès de Jean-Yves Wargnies

    « Bien sûr, j’ai été bouleversé par la mort toute récente de Jean-Yves Wargnies. C’était une grande figure à Charleroi, très appréciée pour sa bonne humeur et sa générosité, mais je ne l’ai pas connu personnellement. Le meurtre à son encontre a été brutal, complètement dépourvu de sens,( pour une querelle de voisinage!)  et ne peut absolument pas être justifié, de quelque manière que ce soit. »

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LE FILM "AB NEGATIF" DISPONIBLE SUR INTERNET

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    Le cinéaste carolo Antoine Panagiotopoulos

    Sorti officiellement le 4 octobre 2019, le film « AB Négatif » du Carolo Antoine Panagiotopoulos (Tony Pana) se fait de plus en plus remarquer.

    La première Carolo de « AB Négatif » avait eu lieu le 28 Juin 2019 et avait accueilli environ 200 spectateurs au cinéma Côté Parc du Quai10.                      

    L'équipe du film avait également réalisé un don de sang collectif, l’été dernier, au Centre de Transfusion de Charleroi.

    Ce thriller post-apocalyptique est à la croisée de Mad Max et d’Indiana Jones ! L'intrigue: dans un monde en pleine pandémie, deux frères tentent de survivre... Tous les groupes humains sont infectés par un virus mortel, sauf les AB négatifs, groupe sanguin assez rare. Les Sangsues, une faction armée d'hommes infectés, chassent ces derniers pour boire leur sang...

    Parmi les personnages principaux : Jimmy Lowe (joué par Tony Pana), touché par la maladie, Ty, son frère (Anthony Reese), épargné par le virus, et Kira (Margaux Colarusso), jeune femme qui essaie de fausser compagnie aux Sangsues. Ajoutons aussi Zoran, « le méchant » (Renaud Lecuyer). La musique est signée Rallo Myz, compositeur et rappeur, aussi connu sous son blaze de rappeur, Tr3ize, membre du groupe Ludus Libre. Le clip de la chanson officielle: « Fight Against The Tide », interprétée par la chanteuse carolo Laura Curado (repérée lors de la saison 2017 de The Voice Belgium), est disponible sur YouTube (Url: https://youtu.be/gZjfxfsg5e0.                

    Suite à une collaboration fructueuse, Laura travaille sur un projet personnel d'album avec Rallo Myz.

    Le film peut être commenté et recevoir une cote sur le site IMDB.com (url: http://bit.ly/AbNegativeOnIMDB), où il a reçu 3 prix et 8 nominations. Un contrat de distribution a été établi avec l'agence Indie Rights de Los Angeles.

    « AB Négatif » est disponible chez nous sur le site primevideo.com en VOSTFR (url: http://bit.ly/AbNegativeSousTitresFrançais) et sur plus d'une centaine de territoires anglophones et francophones. J.C.HERIN 

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    L'équipe au Côté Parc de Quai 10

  • INTERVIEW D'ANGELO BISON, PSYCHOPATHE D'ENNEMI PUBLIC

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                                   Angelo Bison : L’Ennemi public est aussi l’ami des Gerpinnois 

    Le comédien souhaiterait jouer à Charleroi une pièce sur l’immigration italienne

    A peine installé, Angelo Bison (62 ans) se fond déjà dans la vie gerpinnoise. Rencontre avec le comédien belge qui incarne Guy Béranger, psychopathe dans la série télévisée de la RTBF : « Ennemi public », inspirée de l’affaire Dutroux.

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    Angelo Bison près de la statue de Sainte Rolende

    Angelo, vous habitez à Gerpinnes depuis 2 mois 1/2, et déjà on vous y voit un peu partout…

    Angelo Bison (A.B.) :  J’habite à l’entrée du village. N’étant pas un fou de voiture, c’est pratique pour rejoindre le centre à pied ou à vélo. Il y a 7 ans, je suis tombé amoureux de Marie, une habitante des Flaches, qui m’a donné 2 beaux enfants : Léonie (3 ans) et Jules (6 ans). Ses parents habitent aussi Gerpinnes. Après Morlanwelz, où j’ai vécu 21 ans, j’ai décidé de tourner une nouvelle page de mon existence, ici.

    Les Gerpinnois sont déjà allés vous voir à Bruxelles !

    AB : En effet, et l’on doit cette initiative à l’échevin Michel Robert, avec qui je me suis rapidement lié d’amitié. Dernièrement, un car a été affrété pour Bruxelles. Les Gerpinnois ont assisté à une représentation d’« Un homme si simple » d’André Baillon. Dans ce seul-en-scène, j’incarne un personnage guetté par une folie « ordinaire », une dépression aggravée, avec des pulsions de mort et de vie qu’on qualifierait de « déviantes ». Dans le car, j’ai eu l’occasion de recueillir les réactions à chaud, toujours très positives !

    20 ans après l’Affaire Dutroux, vous pensiez incarner Guy Béranger dans « Ennemi public » ?

    A.B : Non, Matthieu Frances a pensé à moi, en voyant les personnages assez sombres que j’incarnais. «  Ce sont tes yeux qu’on veut ! » déclarait le jeune réalisateur. J’ai été très secoué par l’Affaire Dutroux (je suis moi-même « jeune » papa). Les personnages de Béranger et Dutroux sont assez similaires. Mais contrairement au premier, qui tue par plaisir, le second, plus manipulateur, abuse en plus de ses victimes. Pour moi, Marc Dutroux représente le monstre absolu. Un troisième cycle d’Ennemi public est déjà en préparation.

    Gerpinnes n’est pas loin de Charleroi. Et pourquoi ne pas y jouer ?

    A.B. C’est bien mon intention. Je me suis produit à l’Ancre, du temps où Patrick Descamps en était le directeur artistique, pour « Fabricca » d'Ascanio Celestini, mais je n’ai plus rien joué à Charleroi, depuis lors. Je pourrais y présenter un troisième monologue : « Da solo » de Nicole Malinconi, une pièce qui raconte l’histoire d’un Italien venu travailler un Belgique. Je suis moi-même d’origine italienne. Mon père est arrivé en 1947, après la guerre, venu de la région de Vincenze, avec la toute première vague de migrants. Je suis donc ouvert à toute proposition ! A Charleroi, le spectacle aurait une résonance toute particulière, vu la communauté importante d’Italiens. Pour tous contacts : angelobison@yahoo.fr

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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    Michel Robert, échevin de la Culture à Gerpinnes, à propos d’Angelo Bison:

    «  Depuis quelques mois, Angelo arpente les rues de notre village. Il fréquente les commerces du centre, conduit ses enfants à l’école et se balade dans notre campagne. « Ben tiens, je vous reconnais, vous ne seriez pas… ? ». C’est que tomber nez à nez avec l’ennemi public, ça peut donner des frissons dans le dos. « Oui ! », se plait-il à répondre avec un petit sourire en coin. Après deux mots échangés avec la plus grande simplicité du monde, vous comprenez que notre acteur vedette de la série phare de la RTBF est l’homme le plus sympathique  au monde. Il est charmant et se fond à merveille dans la simplicité de notre environnement. Comme tout un chacun de nos concitoyens, il aspire à la quiétude et savoure le bonheur de vivre à Gerpinnes. Mais vous savez, nos gens sont discrets et notre artiste de talent vit une vie tranquille. Néanmoins, l’exceptionnel acteur qu’il représente, n’hésite pas à venir applaudir notre troupe de théâtre en wallon, « l’Equipe », lors de notre dernier spectacle « Ene bèle pètite gayole » que j’ai écrit. Il est également attentif à l’actualité culturelle de notre entité. Mieux encore, en 2020, il participera probablement à l’une ou l’autre activité. Angelo Bison, un homme si simple, en parfaite harmonie dans notre paysage.