Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1700

  • ROUX- Commémoration des tueries de 1886

    580021_10201132768540076_1041282000_n.jpg

    Une délégation pour la commémoration

    601139_10201132767900060_1413147566_n.jpg

    223998_10201132767940061_1869731117_n.jpg 

    La pierre commémorative

    Une commémoration pour les victimes de 1886 se tenait à Roux, en présence de l'échevin Serge Beghin, des conseillers communaux :  Gérard Monseux et Maxime Félon, de Pierre Vandevorden, président du Comité du Martinet,... En mars 1886, suite aux grèves et aux émeutes sociales dues à la grande misère de la classe ouvrière, de Gilly partirent des manisfestations de colère des travailleurs, qui n'ayant rien à perdre pillaient et incendiaient les châteaux et autres signes de richesse des patrons verriers et charbonniers. Au passage, le puits N*4 du Martinet fut incendié. A quelques pas de là, la milice tirait sur les grévistes laissant 19 morts sur le pavé.

     

    Prochaine manifestation au Martinet 

    CHASSE AUX OEUFS

    Samedi 30 mars 2013 à 14h30, place Frédéric

     

    6 espaces de chasse en fonction de l'âge

    0-1,5 ans / 1,5-3 ans / 4-5 ans / 6-8 ans / 9-10 ans / 11 ans et plus

  • GOUTROUX- C'était le Carnaval!

    483852_10201134828871583_1749015054_n.jpg

    Une super ambiance régnait au Carnaval de Goutroux !

    734373_10201134828751580_213863145_n.jpg

  • CHARLEROI: Ancre: spectacle "25/06/76" du 28 au 30 mars

    426441_10200881665355036_1978530651_n.jpg

    Il y a ceux qui, pour se présenter, vous tendent leur carte de visite. Et puis, il y a ceux, comme Ayelen (prononcez Achelen) Parolin, qui préfèrent vous convier à un solo de danse contemporaine. Dans son spectacle, « 25.06.76 » (autrement dit sa date de naissance), la danseuse et chorégraphe argentine explore, avec son corps, sa vie de danseuse en Amérique du Sud et sa vie actuelle à Bruxelles. Un solo qui parcourt sa vie, depuis ses premiers pas devant le miroir jusqu’à une carrière foisonnante en Belgique.
    « Un nom mapuche »

    Une histoire qui commence par un nom, imprononçable, mais qui porte fièrement les racines de son pays. « C’est un nom mapuche (NDLR : tribu indienne d’Amérique du Sud) pour lequel ma mère a dû batailler à ma naissance, nous explique la danseuse. Je suis née en pleine dictature et Ayelen n’était pas sur la liste des noms permis par le régime. Finalement, à force d’insister, dictionnaire autochtone à l’appui, ma mère a eu gain de cause. » Ayelen démarre la danse à 5 ans. « Je parlais beaucoup devant le miroir. Ma mère s’est dit que ce n’était pas normal et m’a inscrite à un cours de danse, pour m’occuper », sourit-elle. En sortant de l’Ecole nationale de Danse, Ayelen découvre, lors d’un festival international à Buenos Aires, la troupe belge Rosas. « Comme les professeurs nous disaient qu’il fallait voyager pour devenir danseur professionnel, j’ai voulu tenter ma chance chez P.A.R.T.S. Il n’y avait pas beaucoup de bourses en Argentine donc j’ai trouvé un travail à la télé : je dansais dans des émissions de variétés. En huit mois, j’ai mis 10.000 dollars de côté et je suis partie pour Bruxelles en 2000. Je n’avais même pas envisagé ne pas être prise chez P.A.R.T.S. et pourtant je n’ai pas été prise. Alors j’ai voyagé à travers l’Europe, de festival en festival. Et puis l’argent s’est épuisé, il a fallu trouver des petits boulots, je suis tombée amoureuse et je suis restée. Je passais audition sur audition mais ça ne marchait pas. Je me suis dit que, pour trouver du boulot, le mieux était de créer un solo. Un spectacle qui dirait d’où je viens, qui je suis. » Bille en tête, l’artiste se fait prêter un studio pendant l’été chez P.AR.T.S, fraternise avec les autres artistes en résidence, crée « 25.06.76 » et le reste fait boule de neige. Invitée dans un festival en Norvège, elle se fait remarquer par le directeur d’un autre festival à Paris et voilà l’artiste lancée. Depuis elle a travaillé avec Mathilde Monnier, Louise Vanneste, Mauro Paccagnella ou encore la compagnie Mossoux-Bonté, tout en créant ses propres spectacles : « SMS and Love » ou « Troupeau ».
     
    Professionnellement épanouie aujourd’hui – elle s’apprête à créer « David » aux Brigittines, jeu sur la masculinité autour du David de Michel-Ange – Ayelen avoue avoir vécu un petit choc culturel en s’installant chez nous. « J’ai dû revoir ma façon de m’habiller car je me faisais constamment harceler. En Argentine, les femmes s’habillent de manière très féminine. Et je n’avais jamais vu de femmes voilées avant de venir en Belgique. Maintenant, j’ai compris certains codes. C’est même un soulagement par rapport à la culture machiste de l’Argentine où la femme doit toujours être soignée, maquillée, sexy. C’est tout cela aussi que je raconte dans 25.06.76 ».

    Installée dans le centre de Bruxelles, la chorégraphe est fiancée à un journaliste flamand et reste solidement attachée à la Belgique. « Il y a ici tellement plus d’opportunités qu’à Buenos Aires. En Argentine, tout le monde se bat pour la même chose. Si on n’aime pas ce que tu fais, tu es vite catalogué. Ici, les artistes et les lieux s’entraident. La Belgique est une plaque tournante de la danse contemporaine. Des danseurs du monde entier viennent dans ses écoles et essaient d’y trouver du travail, ce qui la rend aussi plus compétitive. Moi, je reste tant que dure l’élan, et j’espère qu’il durera longtemps. »
     
    A voir à l'Ancre

    Rue De Montigny 122, 6000 Charleroi

    du 28 mars, à 20:30 au 30 mars, à 20:30

    www.ancre.be

    ¤ Prix?

    adulte 12€ / 8€ adulte

    jeune 10€ / 5€ abonné

     

    Une co-présentation Charleroi Danses et L’Ancre

    banner_ayelene72ec9.jpg

    infos_res.jpg