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Cultures - Evénements - Page 100

  • BEAUMONT- Par la vidéo, Grégory et Mathieu veulent redynamiser le commerce

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                                                     Grégory et Mathieu au Mouton Blanc

    Unis par la passion de l’audio-visuel, Grégory Rogge et Mathieu Paquet travaillent sur l’image de Beaumont et de sa région. Leur objectif : recenser les commerces sur un site WEB pour améliorer leur visibilité.

    Avec ses 5 tavernes, restaurants et cafés : Le Mouton blanc, le Rétro, les Trois Auvergnats, le Commerce et la Sala, le Centre Ville de Beaumont est toujours très animé. Le vendredi soir, certains établissements sont bondés, comme au Rétro qui fait le plein de jeunes (et de moins jeunes !). David Delvaux et Christy Massinon en sont les patrons depuis 4 ans. « Ici, tout le monde se connait, boit, chante, joue au kicker,… ! » soulignent-ils.

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    Au Rétro

    Un peu plus loin, au Mouton Blanc, tenu, depuis 1 ans, par Tony Mangano ( un habitant de Solre-Saint- Géry), le public est aussi bien présent. «  La déco boisée, typique des années 80-90, plait davantage aux 50 ans et plus. Tous les vendredis soir,  une soirée karaoké est organisée » précise ce dernier.

    création d’une mini-entreprise

    De la proximité de cafés et de restaurants, et de la bonne entente entre les établissements beaumontois, Grégory Rogge (21 ans) et Mathieu Paquet (18 ans), ex-étudiants de l’Athénée Royal Simone Veil et de l’Institut Paridaens, veulent en faire un atout.

    Les deux jeunes ont entrepris le recensement des commerces à Beaumont. Grégory vient d’ailleurs de réaliser une pub pour le Rétro. Il enchaîne avec une sandwicherie : « Le temps d’une pause ».

    Grégory et Mathieu veulent aussi créer une mini-entreprise pour dépasser les horizons de Beaumont, et offrir ainsi une belle carte de visite de l’entité. Pour tout contact : gregoryrogge@gmail.com -0498/72 03 90.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Grégory derrière la caméra à Auschwitz

    Grégory est passionné par la vidéo depuis l’âge de 12-13 ans. En 5ème année secondaire, il a eu l’occasion d’être en partie cameraman, monteur et commentateur du film : « Destination Pitchipoï », surnom qu'utilisaient les Juifs de France pour désigner la destination inconnue, mystérieuse et redoutable des convois de déportés, là-bas, quelque part, très loin, vers « l’Est ». Les étudiants étaient encadrés par Nathalie Papleux, professeur en audio-visuel.

    L’objectif du reportage était de marcher sur les traces de Simone Veil, envoyée, à l’âge de 16 ans, à Auschwitz-Birkenau. Suite à ce voyage, l’Athénée Royal de Beaumont porte d’ailleurs le nom de cette ex-ministre française. « Ce fut une expérience très forte. Tous les élèves étaient très émus. Voir des chaussures, des chevelures, des valises,… ainsi accumulés nous faisait encore plus mieux comprendre l’horreur des camps et la grande souffrance des déportés » signale Grégory. Le jeune homme veut se lancer dans le cinéma, et, depuis le tournage a Auschwitz, il a réalisé d’autres courts-métrages. J.C.HERIN            

  • LE JOURNALISTE DE LA RTBF LAURENT MATHIEU: FIER DE CHARLEROI !

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    Du skate-board devant le Ministère des Finances à des concerts comme guitariste au Centre Ville, le journaliste de la RTBF évoque aussi de bons moments à Charleroi.

    Laurent Mathieu a grandi à Mont-sur-Marchienne, et effectué ses études primaires et secondaires au Collège du Sacré-Cœur.  Installé à Bruxelles, le journaliste revient régulièrement à Charleroi pour y voir sa famille et ses amis. Depuis octobre 2016, il présente les JT du week-end sur la Une, en alternance avec Julie Morelle. Tour d’horizon avec Laurent de ce qui a fait chez nous l’actu en 2019  (et même un peu avant) et fera 2020.

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    Laurent Mathieu sur un siège de Quai 10, lors du festival sur l'Intelligence Artificielle

    1)Ma participation dans le film : « La magnificence du Grand Charleroi »

    « Comme d’autres personnalités médiatiques carolos : Christophe Baneton (TéléSambre) ou encore Annie Allard (On n'est pas des pigeons), j’ai participé au tournage de ce film, qui sera projeté au printemps 2020. Les intentions de Frédéric Max Donough (réalisateur), Benoît Destatter (scénariste) et Ridha Ben Hmouda (caméraman) ? Mettre en valeur toutes les ressources positives de la ville et battre en brèche certains clichés qui donnent de Charleroi une mauvaise image ».

    2) L’exposition sur le roman-photo au Musée de la Photographie

    « Je suis un grand fan de « pop culture », entendez par là, la culture populaire qui touche la BD, la publicité, les films et productions destinés au plus grand nombre. (N.D.L.R : 2019 a été une bonne année avec les Avengers, Star Wars, X-Men, Captain Marvel !). En ce sens, j’ai particulièrement apprécié l’expo consacrée au roman-photo, de mai à septembre, à Mont-sur-Marchienne. Pourquoi ? Parce qu’elle a permis, de façon attrayante et ludique, de réhabiliter auprès du public un genre souvent décrié et jugé pas assez « intellectuel » par certains, alors qu’il s’agit d’un genre à part entière. »

    3) Le concert de Lou Doillon à L’Eden

    « Le concert de Lou Doillon, la fille de la chanteuse Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, m'a emballé. Je suis moi-même guitariste. J’ai joué notamment lors de la Fête  des Rhétos au Collège du Sacré-Cœur (ça remonte à mes 18 ans !, et plus récemment, à la librairie Molière lors d’une expo/photo de mon ami journaliste François De Brigode (un autre Carolo !), avant de descendre à la rue de Dampremy. Un moment très mémorable, et une ambiance du tonnerre.  Je suis prêt à remettre ça ! J’ai assisté aussi à de nombreux concerts au Rockerill. »

    4) Dirty Monitor, Loïc Nottet, Kid Noize,…

    “Charleroi n’a pas à rougir de ses figures montantes dans le monde de la variété et de la musique. Kid Noize a réussi à s’imposer comme DJ, avec son masque de singe, sur les plus grandes scènes. Loïc Nottet est un excellent chanteur et danseur. Je suis toujours «soufflé » devant les projections en 3D vidéo mapping de Dirty Monitor,… J’apprécie aussi JeanJass, très bon rappeur ».

    5) le redéploiement des activités à la Ville Basse

    « Mon lieu de prédilection à Charleroi est la Brasserie du Quai 10. C’est là que j’aime me retrouver le plus souvent pour discuter avec des amis.  Je vais aussi souvent à la Manufacture Urbaine, à Rive Gauche, ou dans d’autres établissements sympas,… Je suis particulièrement content et fier de voir le redéploiement de la Ville Basse. Grâce aux différents chantiers entrepris, cette partie de la Ville ramène des habitants à son centre. Charleroi montre ainsi qu’elle peut être à la hauteur de ses ambitions ! »

    6) le développement du sport dans la ville

    « Quand j’ai appris que Décathlon, récemment inauguré, allait bientôt accueillir une salle de sport, une autre d’escalade, un terrain multisports, sans oublier 5 terrains de foot et 5 de padels sur le toit, on ne peut que se féliciter de l’offre sportive de plus en plus grande à Charleroi. Très belle initiative aussi le West Station Skate Park à Couillet ! Je me souviens que, plus jeune, j’allais faire du skate avec des copains sur l’esplanade devant le Ministère des Finances, mais nous nous faisions chasser, parce que cela nous était interdit ! »

    7) la montée du Sporting

    «  Je suis très attaché au Sporting. Belle saison avec une série de 10 matches sans défaites : on peut être fier de nos Zèbres ! Mon papa m’emmenait souvent au stade. En 1992-1993, j’étais plein d’admiration pour des joueurs comme Dante Brogno ou encore Pär Zetterberg ! Je n’oublierai jamais le fameux match qui opposait, le 17 juin 2000, l’Angleterre à l’Allemagne, pour l’Euro 2000. La Ville était en état de siège, par peur des violences entre Hooligans ! »

    8) la lutte pour la conservation de sites industriels

    « L’industrie lourde fait partie de l’ADN de Charleroi. Pour que notre Ville ne balaie pas une partie importante de son passé, je comprends les luttes pour la sauvegarde de sites industriels à Charleroi, comme le HF4. De grandes villes comme Manchester ou Liverpool ont connu aussi une crise de l’industrie, et ont pu rebondir dans d’autres secteurs ».

    9) la fermeture de Caterpillar

    «  En septembre 2016, Caterpillar annonçait la fermeture de son site de Gosselies et le licenciement collectif de 2200 travailleurs. Au même moment,   je participais à des festivités pour le 350ème anniversaire de la fondation de Charleroi. C’est un peu ça l’actualité, telle qu’elle se présente également au JT. Les mauvaises nouvelles côtoient les bonnes ».

    10) le décès de Jean-Yves Wargnies

    « Bien sûr, j’ai été bouleversé par la mort toute récente de Jean-Yves Wargnies. C’était une grande figure à Charleroi, très appréciée pour sa bonne humeur et sa générosité, mais je ne l’ai pas connu personnellement. Le meurtre à son encontre a été brutal, complètement dépourvu de sens,( pour une querelle de voisinage!)  et ne peut absolument pas être justifié, de quelque manière que ce soit. »

    JEAN-CLAUDE HERIN