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Cultures - Evénements - Page 97

  • FOLKLORE- Rencontre: "Egalité dans les rangs !"

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                      Mireille Absil( debout) , responsable d'un peloton de femmes "Les Vivandières" et en avant-plan Michel Robert, échevin du Folklore

    Les avis sont partagés entre conservatisme et évolution dans le folklore

    Le jeune Collectif « Femmes en marche » affirme qu’à la Sainte-Rolende  (et dans d’autres marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse), la femme est sous-représentée. Une discussion sur le sujet se tenait au cours d’un apéro-rencontre intitulé : « L’égalité dans les rangs », à la Maison de Village de Lausprelle. Les mentalités seraient-elles en train de changer ?

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    «  Il y a trop peu de place(s) pour les femmes à la Sainte Rolende ! » tonne Margaux Joachim. Voici 6 mois, la jeune militante créait une page Facebook   pour s’indigner de la discrimination hommes/femmes dans les Marches de l’Entre -Sambre-et-Meuse, et notamment à la Sainte Rolende. Rapidement, des femmes lui ont emboité le pas dans sa réflexion.

    Avec Manon Simons, Emilie Henry et Pauline Bertand, Margaux créait un collectif : « Femmes en marche ». « Nous nous sommes retrouvées à diverses reprises pour y réfléchir, nous avons rencontré des groupes d'ailleurs qui effectuaient ou avaient effectué la même démarche » explique Margaux. « Puis, nous avons décidé de mettre sur pied une première rencontre publique pour présenter notre collectif, nourrir notre argumentation, sensibiliser le public venu en masse et surtout inviter les femmes et les hommes qui aimeraient se pencher sur la question à nous rejoindre. Dès aujourd'hui, les différents comités des marches vont être contactés pour tenter de faire évoluer les choses. Nous sommes donc aux prémices du changement : nous pensons que c'est possible ! »

    Alexandra Collin, femme tambour-major

    Dans les marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, certaines compagnies acceptent les femmes en tant que cantinière ou vivandière, d’autres leur interdisent tout simplement de marcher. Doit-on accepter cette différence au nom du folklore et de la tradition? Telle était la question posée au cours de la rencontre.  Pour Jean-Pierre Foulon, la réponse est claire : «Le folklore doit évoluer».  Le docteur en Histoire de l’Art de l’UCL et fervent défenseur des femmes  dans les Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse prenait pour exemple la marche de la Trinité à Walcourt, qui a subi des modifications importantes entre 1948 et 2016. Le rôle de la femme dans les marches s’était aussi invité dans toutes les discussions, en septembre 2019, à la St-Feuillen de Fosses-la-Ville, lorsqu’Alexandra Collin a pris les habits de tambour-major.  JEAN-CLAUDE HERIN

    Pour rejoindre le collectif Collectif en marche: - femmesenmarche.6280@gmail.com - facebook : Femmes en marche

    Michel Robert, Echevin du Folklore et de la Culture : « Est-on prêt au changement ?

    «  Je marche dans la Compagnie de Gerpinnes-Centre, laquelle, comme à Hymiée et Gougnies, n’accepte pas les femmes. Jusqu’il y a peu, j’avouerai que la présence féminine à la Sainte-Rolende n’était pas dans mon esprit ni dans celui des officiers responsable : ce sont des siècles d’héritage de transmission.  Il est peut-être temps de mettre en œuvre l’évolution de la tradition.  Mais il faudra réguler, user de compromis… Notons tout de même que la femme participe de manière active à la Sainte te Rolende : elle veille à ses enfants, à son mari, aux marcheurs, elle reçoit, prépare les repas,… Sur la commune, il existe 18 compagnies de marcheurs qui représentent plus de 5000 personnes. Les femmes participent comme marcheuses dans 15 compagnies comme vivandières, cantinières, infirmières,… Est-on prêt à Gerpinnes à voir défiler des marcheuses? Évidemment, je pense que nous sommes dans une période d’ouverture ».

    Création d’un « Comité F» à la Saint-Roch à Thuin.

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    Damien Bourguet

    Damien Bourguet (35 ans) est adjudant de la Cinquième Infanterie de la Compagnie Saint-Roch de Thuin. Thudinien depuis toujours et marcheur depuis bientôt 25 ans. « La Compagnie Saint-Roch a constaté que la place de la femme dans la marche n’était plus en phase avec celle qu’elle occupe dans notre société » souligne-t-il. « Il y a environ deux ans, le président a demandé à l’ensemble des marcheurs de réfléchir à 3 questions : la place et le choix des cantinières, la place pour nos jeunes filles de plus de 16 ans dans la marche et la place, en général, des femmes dans la marche. Afin de dégager des pistes de réflexion, 5 sections ont mené différentes approches. Une de ces sections a créé un groupe de travail nommé « Commission F ». Les statuts de la Compagnie ont été révisés, votés et acceptés par tous nos marcheurs en fin d’année 2019.  « Pas de femme en habit de soldat masculin, pas de femme musicienne dans les batteries. Mais par contre, nous avons modifié les statuts pour améliorer l’égalité homme-femme dans la marche" explique Damien Bourguet.

    pas encore les mêmes facilités

     Depuis 38 ans, Mireille Absil marche à la Saint Roch et Saint Frégo de Lausprelle, comme cantinière chez les tromblons/grenadiers et dans la saperie, comme porte-chapeau,  et depuis 2 ans, comme responsable d'un peloton de femmes : les Vivandières. « Les femmes, chez nous, ont une place. Certes, une femme n'a pas encore les mêmes facilités qu'un homme pour marcher, nous avons toujours des conditions d'âge parfois, d'ancienneté et de nombre, mais nous œuvrons à plus d'égalité. A l'exception de la cavalerie, la mixité n'est pas encore à l'ordre du jour. Nous sommes également en phase de relecture et de révision de nos statuts ». J.C.HERIN 

  • EDEN: Le retour des Gangsters d'Amour !

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    Eclaté depuis 27 ans, le groupe mythique des « Gangsters d’Amour », qui a chauffé bon nombre de scènes durant les années 80, se recomposait, vendredi soir, à l’Eden. Hélas, sans le leader farciennois Jeff Bodart, mais l’heure n’était pas à la nostalgie…

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    Arpentant la scène de l’Eden de long en large, à la queue leu leu, sautillant, bondissant,…les Gangsters d’Amour, toujours chapeau sur la tête et en costume-cravate, ont montré qu’ils avaient gardé le sens de l’humour et une sacrée pêche, même si la plupart des musiciens des débuts ont aujourd’hui la cinquantaine grisonnante, voire blanchissante !

    Grâce à Louis Petyt, fils du premier claviériste, le groupe à 80% reconstitué revient pour une tournée de deux ans. Bien sûr, Philippe Résimont au chant ne parvient pas à faire oublier Jeff Bodart, le leader charismatique du groupe, disparu en 2008, mais il faut reconnaître que le comédien/chanteur/danseur belge s’en sort plutôt bien !                               

    Les spectateurs étaient ravis de retrouver des tubes inoubliables comme : S.O.S. Barracuda, Meurtre à Hawaï, Hey Baron Rouge ou encore Coûte que Coûte (chanté à deux reprises !),…

    Parmi le public se trouvaient des musiciens de la première formation comme Laurent Mallet et Luc Castin, le chanteur Marka (père de Roméo Elvis et Angèle), ou encore des membres de la famille de Jeff, comme Cécile Bastin, une cousine, ou encore David Atlas, un petit-cousin (ex-membre du groupe de jazz « Les Voleurs de Poules »). 

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    Laurent Mallet et Luc Castin

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    Fabrice Laurent, directeur de l'Eden, et le chanteur Marka

    De 8 ans son cadet Damien, Damien, le frère de Jeff, déclarait : « Ce concert, je ne le vois pas comme un hommage (Jeff n’aurait pas aimé ça), mais plutôt comme une renaissance du groupe! ».

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    Damien, frère de Jeff

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    David Atlas ( 3ème à partir de la gauche) , petit-cousin de Jeff, entouré de sa famille et amis

    Jeff, d’abord aux guitares, et puis au chant

    Jean-François Bodart, dit Jeff Bodart, s’oriente vers la musique, et vers le rock en particulier, déjà à l’âge de 13 ans. Mais ce n’est que le 5 juin 1982, peu avant ses 20 ans, que le jeune homme et son groupe se font remarquer lors d’une soirée à Farciennes. Pour la première fois, « Les Gangsters d’amour », nom tiré d’une chanson de Starshooter, groupe mythique de la scène punk, sortaient de la confidentialité des concerts intimes.                          

    Un premier single sortira: « Bonnie and Clyde ». A l’initiative de la plupart des compositions musicales, Jeff, alors aux guitares, prendra la place de Pascal Cordier au chant. En 1983 sort « SOS Barracuda ». 1986 est une grande année. Très attendu par les fans, le 33 tours « Les Gangsters d’Amour ne mentent jamais » débarque chez les disquaires. En 1989, sort leur deuxième album. En 1990, personne ne se doutait qu’une tournée d’un mois et demi au cœur de l’Empire soviétique serait la dernière. 1994 marque la fin des Gangsters d’Amour. L’avenir de Jeff, lui, s’écrira désormais en solo.  JEAN-CLAUDE HERIN

  • MONOPOLY SNCB: un jeu imaginé par deux Carolos: Didier Colart et Eric Hublart

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    Les deux compères réunis

    Les Carolos Didier Colart et Eric Hublart ont imaginé un Monopoly collector sur l’Odyssée du train en Belgique : « A Belgian Rail Odyssey » ! Les amateurs peuvent se le procurer au musée du « Train World ».

    Cocorico ! Charleroi a déjà fait l’objet de 3 boîtes de jeux DicoGames :le Monopoly Charleroi en 2006, le Cluedo Charleroi 1666, pour les 350 ans de Charleroi (1ère ville belge à avoir son Cluedo !) et le Monopoly Sporting de Charleroi en 2017.

    Depuis 10 ans, Didier Colart est à la barre de DicoGames (Dico en sont les initiales), une société carolo à laquelle s’est associé Eric Hublart, depuis 1 an.

    Sorti en décembre dernier, le Monopoly SNCB « Belgian Rail Odyssey » est le 11ème Monopoly et le 17ème jeu de la gamme Hasbro, imaginé par DicoGames. « Les chemins de fer belges sont mis à l’honneur pour la première fois dans un Monopoly ! » précisent Didier Colart et Eric Hublart. «  De la conception à la commercialisation de ce projet, il s’est bien écoulé 1 an. Le temps nécessaire pour les premiers contacts, la conception, l’infographie, la création complète du jeu (en Irlande),… Et nous planchons déjà sur d’autres adaptations, notamment sur un Puissance 4 et un Docteur Maboul personnalisés ! »

    un jeu illustré par François Schuiten

    Dans ce Monopoly SNCB, Les petits et les grands pourront ainsi s’amuser tout en découvrant l’évolution des trains dans notre pays, du premier voyage en 1835 jusqu’à aujourd’hui.

    Le but est d’être le premier à acheter les propriétés du plateau (trains et gares) et à y construire des postes d’entretien ou des ateliers afin de percevoir un maximum de loyers. De la première locomotive de 1835 au Thalys, en passant par les mythiques voitures Wagons-Lits et les trains les plus modernes de la SNCB, les plus beaux et les plus performants engins ferroviaires sont à acquérir.

    Train World et la SNCB ont collaboré avec les sociétés DicoGames, Winning Moves et Hasbro pour réaliser ce jeu. Celui-ci sera exclusivement en vente à Train World, le musée du train créé par la SNCB. Il est somptueusement illustré par le dessinateur de BD François Schuiten.

    Signalons encore qu’en février 2020, le Monopoly fêtera ses 85 ans ! L'ancêtre du Monopoly s'appelait The Landlord's Game. Elaboré  en 1903 par une Américaine Elizabeth Magie Phillips, pour dénoncer les dérives du grand monopole aux Etats-Unis, le jeu a très vite été copié et inversé pour devenir le jeu du monopole ... et l'idée géniale de Charles Darrow est de déposer la marque « Monopoly » en 1935 ! Boutique à la Galerie Bernard. Pour tout contact : www.dicogames.be- 071 34 15 50- 0498/52 83 08.  JEAN-CLAUDE HERIN