Adrien Binon, le leader du groupe "Rising Sparks" et  Philippe Wille, l'auteur de "L'affaire oubliée de Charleroi- Gozée, août 1914" ont reçu les mérites culturels 2014,  à la maison communale.

Philippe Wille et Adrien Binon

Tous les deux ans,  un prix est décerné à des citoyens, qui, de par leur action culturelle, se sont distingués à  Montigny-le-Tilleul/Landelies.  Ce prix   est attribué par l'asbl ICML (  Initiatives Communales  à Montigny-Landelies),  dont le but est de promouvoir les activités culturelles, associatives et touristiques, au sein de l'entité.  Cette association  est composée de  15 membres bénévoles. La séance réunissait Annick Fauconnier, présidente de l'ICML,  Marie-Hélène Knoops, bourgmestre faisant fonction,   Nathalie Gherardini, échevine de la Culture, ainsi que plusieurs membres   de l'asbl . A propos d'Adrien Binon,  leader de  "Rising Sparks",  qui se voyait remettre un prix, cette dernière déclarait:   "Il s'agit d'une de mes plus belles rencontres.  Ce jeune  groupe émergent pop-rock  s'impose de plus en plus  sur la scène belge. " Accompagné de Julien et Loïc,  deux de ses musiciens,  Adrien a interprété une chanson, en rappelant son combat contre toute forme de harcèlement moral.  " Moi-même,  j'en ai été victime, quand j'étais plus jeune  " confiait le chanteur.  " Alors que la plupart des  enfants shootent dans  un ballon, moi, je cherchais déjà ma voie dans le chant. C'était une différence".

Le terrible 23 août 14

Le deuxième mérite culturel a été décerné à Philippe Wille, l'auteur de "L'affaire oubliée de Charleroi- Gozée, août 1914".  ( Editions du Basson). Dans  son ouvrage, Philippe Wille répare un oubli de la littérature traitant de la première guerre mondiale.  Dans la plupart des ouvrages,  en effet, on ne parle pas ou très rarement de la bataille de Gozée. Elle a pourtant fait plus de 3000 victimes et a probablement joué un rôle important dans la suite des événements.  "Quel plus beau moment de vous emmener sur les traces de  ces hommes et femmes tombés en pleine fleur de l'âge ?" déclarait l'auteur. "  Les combattants sur la Sambre ne parlèrent que très rarement de ces jours sanglants, même si ceux-ci étaient proches . Aucun échange de point de vue,    de tentative d'explication ou de partage d'expérience.  Tous gardaient les yeux tournés vers l'avenir. Marchienne-au-Pont, Montigny-le-Tilleul, Gozée,... pesait bien trop sur les consciences.  Aucun ne voulait rappeler à l'autre les heures graves de cette longue journée d'été remplie de peine et de tristesse. Personne ne prenait conscience  qu'il avait  accompli , le 23 août, quelque chose de grand". JCH

Philippe Wille a fait un gros travail de recherche

Francesco Giannone fait  partie  du collectif carolo:  "Têtes de l'Art"  au  Rockerill.  Depuis qu'il est adolescent,   cet habitant originaire  de Montignies-sur-Sambre  se passionne pour la photographie.  L'artiste  a obtenu  un diplôme de l'école  de photographie de Bruxelles,  et a reçu un prix du Musée  de la Photo de Mont-sur-Marchienne.  Francesco  est aussi éducateur en santé mentale dans une petite structure à Bruxelles.   l’Ecole de photographie de la ville de Bruxelles et reçoit dans la foulée, un prix du Musée de la photographie de Charleroi. Fin 2012,  il s'accordait  une pause-carrière  de 10 mois  pour parcourir l'Asie.  En train,  en bus, ou à pied,  il  a traversé ainsi la Chine,  de la frontière birmane à Pékin,  avec son sac à dos.  "  Tout m'attire dans  cet immense  continent:  la différence de culture,  la spiritualité,...   je suis fasciné par tous ces gens qui ont tant de choses à m'apporter".  Francesco Giannone  pratique  " la street photography".  Se définissant comme un artiste humaniste,  il adore capter des instants.  Pour lui,  l'environnement du sujet a autant d’importance que le sujet lui-même.  "  Un jour, en me baladant dans la rue, j'ai rencontré une famille  de charbonniers, et j'ai partagé leur vie quotidienne.  Un autre jour,  mon attention a été  attirée par un gardien d'un temple taoïste à Xian,  ou encore par un groupe de personnes sur la place Tiananmen, gardée comme   un aéroport".  Le photographe  réalise aussi des séries de portraits.  " Ce qui est important,  c'est de trouver la juste distance.  Tous ces gens que je photographie expriment tellement de choses par leur regard,  par leurs expressions du visage...  Très vite, j’ai pris conscience que la photographie constituait pour moi un moyen efficace de m’approprier des fragments du réel et de les restituer au travers du filtre de mon regard. " JCH

L'artiste

L'exposition est à voir jusqu'au 19 décembre, du lundi au vendredi de 8h à 12h, et de 13h à 16h, à la Maison du Hainaut, rue de Brabant à Charleroi. Infos: 071/64 10 61- sophie.vincent@hainaut.be  http//dgas.hainaut.beC’est alors qu’il décide d’interrompre sa carrière professionnelle pour un périple de dix mois en Asie.

Francesco Giannone pratique une photographie engagée, humaniste, son intérêt pour l’homme, son mode de vie, son quotidien sont les différents éléments qu’il s’applique à réunir et à placer au centre de ses compositions photographiques d’où se dégagent esthétisme, dignité et spontanéité …

« Pour le photographe humaniste, l’environnement du sujet a autant d’importance que le sujet lui-même ».
C’est donc, en pleine conscience, qu’il prend ces portraits qui racontent l’existence, saisis dans des scènes de la vie courante, touchant au passage, l’intimité des êtres. La rue, les gens dans cette rue, les gens de cette rue dans ce pays, captent son regard, et interpellent sa sensibilité.
C’est ce que le grand photographe Claude Nori aime à nommer, la notion de « Réalisme poétique » dont les thèmes principaux sont la flânerie, le goût des rues pavées, les personnages typés, l’idéalisation des bas fonds et la quête des instan

Francesco Giannone nous présente un témoignage pris sur le vif, il nous laisse une trace pour l’Histoire, des clichés imprimés pour le Temps, il nous relate la Vie des gens d’Asie en images et quelles images !

>>> La Maison du Hainaut
20, Quai de Brabant – 6000 Charleroi / 071.64.10.64

>>> Vernissage le vendredi 5 décembre de 19 à 21 heures
A découvrir librement du 5 au 19 décembre 2014
Accès gratuit / Heures d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h30,

La Revue Carolo 2015…

C’est toujours les Mayeurs qui partent les premiers…

Au Petit Théâtre de la Ruelle… !

Une Saison au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart s’annonce toujours originale, drôle et variée avec en point d’orgue la célébrissime Revue Carolo, le spectacle dansé et chanté qui commente dans le rire, la fantaisie et la plus grande ironie l’actualité écoulée de la bonne ville de Charleroi !

A partir du 19 décembre, les Molières et Mocassins donneront le coup d’envoi de leur 18^ème Revue,  C’EST TOUJOURS LES MAYEURS QUI PARTENT LES PREMIERS…   

Humour absolu pour illustrer une année d’évènements carolos ! 

Les textes de ce spectacle haut en couleurs seront signés de la plume de journalistes bien connus de la presse régionale ainsi que d’autres observateurs avisés de la vie carolorégienne : Françoise Ory, Frédéric Dubois, Francis Groff, Philippe Mac Kay, Didier Albin, Gérard Monseux et Jacques Delmeire. 

Le maître de danse du spectacle sera une fois encore Sylvia Printemps tandis que l’accompagnement musical sera de Raffaele Vullo. 

Plumes et paillettes pour 10 comédiens qui se retrouveront en scène pour le meilleur et pour le rire : Erika Blommaert, Pierrette Laffineuse, Julie Heinen, Vanessa Mauro, Alain Blommaert, Damien Chavat, Gérard Monseux, Raffaele Vullo, Salvatore Vullo et Jacques Delmeire.

Les représentations de ce spectacle auront lieu du 19/12/2014 jusqu’au 18/01/2015 (soirée spéciale le 31/12).

L’événement est attendu et il est prudent de réserver dès à présent !

0474 388 032, Pays de Charleroi, c’est toi que je préfère…