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Cultures - Evénements - Page 43

  • FLEURUS- Lancement du Week-End au Château

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    A Fleurus, on fête en même temps la rentrée et les Journées du Patrimoine, dont le thème est, cette année,  les Parcs, Jardins et Espaces Verts.  Les festivités débutaient, vendredi soir, par le vernissage des œuvres de Jos Grégoire.

    Organisé par l’Office Communal du Tourisme en collaboration avec Fleurus Culture,  à l’initiative de la Ville de Fleurus, «  Week-end au Château » propose plusieurs animations : visites guidées du Château de la Paix, projection du nouveau film sur le passage éclair de l’Empereur à Fleurus,  concert de Causio et Loredana (samedi soir), balade sur le thème « Les espoirs de l’Empereur »(le dimanche 13 septembre à 14h), concert de BJ Scott ( dimanche soir),…

    Vendredi soir, le bourgmestre de Fleurus Loïc D’Haeyer et Francis Lorand, échevin du Tourisme, procédaient au vernissage des œuvres de Jos Grégoire (1900-1976).

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    Peintre de paysages, d’intérieurs, de fleurs, de natures mortes, Jos Grégoire a aussi figé sur ses toiles des vues et des ambiances de Fleurus, sa Ville natale.  Par la fenêtre de son habitation, il a immortalisé notamment le marché, sans oublier la fête foraine de Pâques, sans oublier une des spécialités gastronomiques de la Ville de Fleurus, la Dorée (tarte au riz).

    « Dans le cadre des Journées du Patrimoine, il nous a semblé judicieux de donner un coup de projecteur sur ce grand artiste, dont un de nos parcs porte le nom et qui jouxte l’atelier dans lequel il a travaillé de nombreuses années »  a souligné Francis Lorand.

    J.C.HERIN

  • GOSSELIES- Visite du Bois-Lombut, un véritable poumon vert au milieu d'un secteur industrialisé

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    Conçu comme un parc à l’anglaise, au milieu du 19ème siècle, par l'architecte paysagiste Édouard Keilig, le Bois-Lombut s’étend sur 110 hectares. Le domaine, qui s'articule autour d'un château et ses dépendances, a reçu, samedi matin, la visite de Valérie De Bue, ministre wallonne du Patrimoine.

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    A peine le vicomte Louis le Hardÿ de Beaulieu a-t-il commencé la visite guidée, qu’une chevrette, courant dans les fourrés, attire l’attention du public. Non loin de là, une quarantaine de vaches et de génisses paissent paisiblement.

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    Paisibles vaches et génisses...

    D’autres hôtes comme le lapin de garenne, la bernarche du Canada ou encore le fuligule morillon fréquentent aussi les lieux. La flore n’est pas en reste avec des ormes, des hêtres pourpres, des saules têtards, des rubaniers rameux,…

    « Ce parc est un véritable écrin de verdure dans lequel l’architecte Edouard Keilig (1827-1895) a créé des perspectives vers des prairies, des espaces boisés, ainsi que vers une succession de six étangs disposés en ligne et reliés entre eux » explique le vicomte, dont la famille est installée depuis deux siècles.

    Ce week-end, ce domaine est exceptionnellement ouvert au grand public, à Gosselies, lors des Journées du Patrimoine. Au cours de l’année, il peut recevoir aussi,  des chercheurs, des architectes, ou d’autres groupes lors de séminaires…

    premier point d’arrêt pour Valérie De Bue

    La visite peut se faire libre, avec la possibilité de scanner un QR Code,      ou en groupes de 20 personnes, pour respecter le Protocole sanitaire. Mais attention, vu le nombre limité du public, il n’est plus possible de s’y inscrire.  Sœur Bernadette et Sœur Françoise n’auraient pas voulu rater ce rendez-vous,  samedi matin. « C’est la première fois que nous voyons si bien la propriété. Et en plus, le temps est magnifique !

    Nous connaissons bien les membres de la famille Hardÿ de Beaulieu, qui se rendent régulièrement à la messe à l’église Saint Jean-Baptiste » notent les deux Sœurs de la Providence à Gosselies.                          

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    Valérie De Bue, ministre wallonne du Patrimoine

    Valérie De Bue a inscrit le domaine comme le premier de ses points d’arrêt, sur l’ensemble des 259 sites ouverts lors des Journées du Patrimoine, dont la thématique est centrée sur les parcs et jardins.

    «  Le Bois-Lombut est  un véritable havre de paix et de nature au sein d'un secteur fortement industrialisé, comptant, en bordure immédiate, l'ancienne usine Caterpillar et l'aéroport de Charleroi » signale la ministre wallonne du Patrimoine.                        

    «  En parcourant le site, nous voyons bien que Charleroi et son entité, au riche passé industriel, comptait des châteaux seigneuriaux et des industries qui étaient agrémentés de jardins ou de parcs souvent réalisés par des architectes-paysagistes de grande renommée. »

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • ANNIE CORDY A L'IMPERIALE: Que de bons souvenirs !

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    Walter et Liliane se souviennent bien d'Annie. 3ème à partir de la gauche: Jacques Taylès 

    A travers opérettes, pièces de théâtre et concerts, la regrettée Annie Cordy a animé la vie culturelle à Charleroi, pendant de nombreuses années. La pétillante artiste a laissé également de bons souvenirs dans des établissements carolos, comme à l’Impérial, sur la place du Manège.

    Depuis la disparition d’Annie Cordy,  vendredi soir, les commentaires vont bon train à Charleroi. « Nini la Chance» appréciait notre Ville et la chaleur de ses habitants : elle le répétait régulièrement son public.

    Si la chanteuse/comédienne/danseuse belge se produisait régulièrement  au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, elle fréquentait aussi les établissements carolos aux alentours. C’est le cas de l’Impérial. 

    Avant qu’il ne devienne  un service traiteur, spécialisé dans les produits italiens et français, ce  restaurant a accueilli, de 1946 à 1974, de nombreux artistes généralement après leur spectacle, comme Fernandel, Claude François, Luis Mariano, Nana Mouskouri, Jean Richard, …et Annie Cordy ! « Que de bons moments partagés  avec cette grande artiste. Nous l’avons reçue plus d’une dizaine de fois dans notre établissement » se souviennent les gérants Walter et Liliane.

    « Très accessible, et toujours de bonne humeur, elle avait toujours le mot pour rire. Avec elle, nous jouions à son jeu de cartes favori : l’Uno ! »

    Annie en lapin dans « Ouah ! Ouah ! »

    Jacques Taylès fait partie des fidèles clients de l’Impérial, depuis plus de  50 ans ! Directeur de Charleroi/Opérettes de 1991 à 2002, celui-ci a très bien connu Annie Cordy, notamment dans l’opérette « Ouah ! Ouah ! »,  jouée à Charleroi en 1967-68. « Bien sûr, les vedettes au centre du spectacle étaient Annie, ainsi que Bourvil.  Jeune comédien à l’époque, je n’avais que quelques scènes au début et à la fin, en jeune marié (je sortais échevelé de ma chambre) et en maître d’hôtel, mais j’étais content de faire partie de la distribution.                   

    On rigolait beaucoup avec Annie. Elle était irrésistible quand elle se déguisait en petit lapin !  Grande professionnelle, elle connaissait son texte sur le bout des doigts.  Elle ne laissait rien au hasard ».  

    Annie Cordy aura marqué aussi la scène du PBA avec d’autres opérettes comme « La Route fleurie » ou « Tête de linotte », des pièces de théâtre comme « La Bonne planque » (de nouveau avec Bourvil) ou encore lors d’un récital pour ses 40 ans de carrière.

    JEAN-CLAUDE HERIN