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ANNIE CORDY A L'IMPERIALE: Que de bons souvenirs !

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Walter et Liliane se souviennent bien d'Annie. 3ème à partir de la gauche: Jacques Taylès 

A travers opérettes, pièces de théâtre et concerts, la regrettée Annie Cordy a animé la vie culturelle à Charleroi, pendant de nombreuses années. La pétillante artiste a laissé également de bons souvenirs dans des établissements carolos, comme à l’Impérial, sur la place du Manège.

Depuis la disparition d’Annie Cordy,  vendredi soir, les commentaires vont bon train à Charleroi. « Nini la Chance» appréciait notre Ville et la chaleur de ses habitants : elle le répétait régulièrement son public.

Si la chanteuse/comédienne/danseuse belge se produisait régulièrement  au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, elle fréquentait aussi les établissements carolos aux alentours. C’est le cas de l’Impérial. 

Avant qu’il ne devienne  un service traiteur, spécialisé dans les produits italiens et français, ce  restaurant a accueilli, de 1946 à 1974, de nombreux artistes généralement après leur spectacle, comme Fernandel, Claude François, Luis Mariano, Nana Mouskouri, Jean Richard, …et Annie Cordy ! « Que de bons moments partagés  avec cette grande artiste. Nous l’avons reçue plus d’une dizaine de fois dans notre établissement » se souviennent les gérants Walter et Liliane.

« Très accessible, et toujours de bonne humeur, elle avait toujours le mot pour rire. Avec elle, nous jouions à son jeu de cartes favori : l’Uno ! »

Annie en lapin dans « Ouah ! Ouah ! »

Jacques Taylès fait partie des fidèles clients de l’Impérial, depuis plus de  50 ans ! Directeur de Charleroi/Opérettes de 1991 à 2002, celui-ci a très bien connu Annie Cordy, notamment dans l’opérette « Ouah ! Ouah ! »,  jouée à Charleroi en 1967-68. « Bien sûr, les vedettes au centre du spectacle étaient Annie, ainsi que Bourvil.  Jeune comédien à l’époque, je n’avais que quelques scènes au début et à la fin, en jeune marié (je sortais échevelé de ma chambre) et en maître d’hôtel, mais j’étais content de faire partie de la distribution.                   

On rigolait beaucoup avec Annie. Elle était irrésistible quand elle se déguisait en petit lapin !  Grande professionnelle, elle connaissait son texte sur le bout des doigts.  Elle ne laissait rien au hasard ».  

Annie Cordy aura marqué aussi la scène du PBA avec d’autres opérettes comme « La Route fleurie » ou « Tête de linotte », des pièces de théâtre comme « La Bonne planque » (de nouveau avec Bourvil) ou encore lors d’un récital pour ses 40 ans de carrière.

JEAN-CLAUDE HERIN

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