Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cultures - Evénements - Page 176

  • THEATRE- "Luigina" avec Antonella Meco ce vendredi au Naos

    luigina.jpg

    Comme beaucoup d’hommes et de femmes qui espéraient des jours meilleurs, Luigina a quitté l’Italie, son pays d’origine. Incarnée par la comédienne carolo Antonella Meco (bien connue au Poche Théâtre, notamment ), cette migrante va nous raconter sa vie et son voyage pour rejoindre son mari, deux jours après la catastrophe du Bois du Cazier.

    Le projet débute il y a un an quand Antonella se lance un nouveau défi, celui de raconter son émigration au cours d’un «seul(e) en scène». "Luigina, c'est un peu moi, un peu ma mère, un peu toutes les Italiennes immigrées..." confie-t-elle. C’est aussi l'histoire d'une solitude et d'un déracinement, avec tous les préjugés, le regard de l'autre sur l'étranger et sur l'inconnu.

    Antonella n’a pas hésité à demander à l’auteur franco-italien Jean-Marc Catella, qu’elle a découvert dans le sketch «L’italien», de lui écrire un spectacle et à Julien Mutombo de faire la mise en scène et d’en faire ressortir l’efficacité et le caractère poétique. De nombreux personnages défilent pour le plus grand plaisir des grands et petits.

    Tantôt drôle, tantôt surréaliste, tantôt touchante, cette pièce nous amène à prendre conscience que dans toute situation, même de migration, il faut garder espoir que la reconstruction de sa vie et de son identité est possible même ailleurs. «Luigina» fait rire et pleurer en rendant les choses graves plus légères.              

    Le spectacle est à voir le 22 mars à 20h prochain au Naos, rue Emile Vandervelde, 275 à Gozée. Cette pièce sera suivie d'un concert de musique Italienne. Tarif: 20€ (Retraités: 18€). Infos et réservations : 0499/803.800. J.C.HERIN

  • LITTERATURE: Quand un auteur flamand parle des Carolos...

    johan1.JPG

    De Madame Pipi à la gare du Sud jusqu’au bourgmestre, Johan De Vos est  allé la rencontre d’une centaine de Carolos pour son ouvrage sur Charleroi.  L’auteur flamand était invité aux «Causeries» de la librairie Molière. Seul regret : il n’existe pas (encore) de traduction du livre en français.

    Quoi de plus légitime pour Johan De Vos, ancien directeur de l’Académie des Beaux-Arts de Sint-Niklaas, que de se poser des questions sur «la beauté» ? A cette question, l’intéressé répond que ce concept est tout à fait subjectif. C’est la raison pour laquelle l’auteur n’a choisi aucune illustration pour la couverture sur son ouvrage : «Charleroi : het is altijd iets» (qui pourrait se traduire par «Il s’y passe toujours quelque chose»). Par contre, l’intérieur du livre contient des photos qu’il a prises (il a été professeur de photographie à Saint-Luc). A l’origine de ce livre : les visites du Musée de la Photographie. «Cela fait maintenant plus de 30 ans que je m’y rends pour y voir diverses expositions. Depuis toujours, votre Ville m’a intrigué. Elle a, pour moi, une beauté bizarre, rare, noire,… Une beauté qui m’émeut» pointe Johan De Vos. «Mon livre est en néerlandais. Je l’écris pour des néerlandophones. En Flandre et aux Pays-Bas, il reste toujours des préjugés violents, on y croit que Charleroi est la plus laide de Belgique. D’ailleurs, en février 2018, un clip de 2 minutes, diffusé sur le site de la BBC, se posait la question: Charleroi est-elle toujours la "ville la plus moche" du monde?  Aujourd'hui, quand je visite la Ville avec des Flamands, tous sont agréablement surpris du renouveau ! »

    johan2.JPG

    Le Ring, c’est monumental !

    Entre le printemps 2017 et début 2019, Johan De Vos est allé 40 fois à Charleroi, 37 fois en train et 3 fois en voiture. «Quand je me promène à Charleroi, je me sens tout petit. Ca me fait du bien. La ville est étendue, mais aussi tout en hauteur. Ce n’est pas un plat pays. Il y a le métro, le bus, les rues et le Ring. Le mot Ring avec une majuscule. Le Ring, c’est monumental» poursuit-il. A

    u cours de son périple, Johan De Vos a rencontré une centaine de Carolos, aussi bien des anonymes que des acteurs qui font la vie carolo : André Lierneux et Béatrice Garny, qui l’ont emmené au Carolo Bus Tour, le journaliste Didier Albin, le guide Nicolas Buissart, Michaël Sacchi, directeur du Rockerill, Denis Uvier, actif auprès des sans-abris, le bourgmestre Paul Magnette…        

    «J’ai l’impression que les Carolos sont philosophes, qu’ils vivent comme les gens vivent dans la plus grande partie du monde. Charleroi est une Ville qui se redresse, malgré les drames qu’elle a vécus : la fermeture des charbonnages, la crise de la sidérurgie, les affaires, Caterpillar, Dutroux, … ».

    Le livre «Charleroi : het is altijd iets » est disponible aux Editions EPO à Anvers. JEAN-CLAUDE HERIN

  • FOLLE AMBIANCE A LA SAINT-PATRICK !

    patrick5.JPG

    Welcome to Ireland ! Welcome to the Patrick’s Day… Vendredi soir, pour leur 20èmeSt Patrick’s Day, les «Mousses Ket Eire», un groupe fondé par Paddy, étaient heureux d’inviter un public dont la particularité était de porter perruques et barbes rousses, hauts chapeaux verts avec trèfles, kilts à carreaux,…

    patrick7.JPG

    patrick1.jpg

    patrick3.JPG

    Folle ambiance !

    La soirée, qui se déroulait pour la troisième année consécutive au Complexe Sportif de Frasnes-Lez-Gosselies, se déclinait en dégustationde bières (la Guinness, la Smithwicks, la Murphy’s,…), en danses et en musique.

    patrick4.JPG

    Même le DJ est en vert !

    M’Zef, groupe de musiciens, proposait de (re)découvrir des musiques et des danses traditionnelles. Celtic Clover, un école de danse irlandaise créée en 2008, enseignait quelques pas de danse solo en soft shoes (chaussons souples) et plus tard en heavy shoes (claquettes irlandaises). Didier Ridist et les Bourdons fêtaient leur 10ème anniversaire et continuaient à mettre de l’ambiance dans le «bodéga-irish-pub». Cette chaleureuse soirée a rassemblé 600 personnes.  J.C.HERIN