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Cultures - Evénements - Page 163

  • THEATRE- Petit Théâtre de la Ruelle: Le Béret de la tortue du 17 mai au 9 juin

    Un petit air de vacances...

    A partir du 17 mai au 9 juin 2019, on sort les maillots et les parasols au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart (rue des Platicheûs - près de la Ruche Verrière) pour un avant-goût cocasse et épicé des vacances avec une comédie qui n'épargne pas les zygomatiques, LE BERET DE LA TORTUE de Jean Dell et Gérald Sibleyras.

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    Trois couples d’amis louent ensemble une villa pour les vacances dans le Sud de la France, en bord de mer. La cohabitation tourne très rapidement au vinaigre…

    De la répartition des chambres au choix des activités en commun en passant par la division à parts égales des frais de nourriture, les motifs de conflits ne manquent pas. Si durant les premiers jours, chaque couple critique ses voisins et leurs enfants dans l’intimité de sa chambre à coucher, très vite les mesquineries débordent et enveniment l’atmosphère. Des yaourts bio périmés, un chien euthanasié, une visite imposée au musée du napperon, des enfants soi-disant surdoués et un zèbre qui cherche à se faire inhumer vont venir gravement perturber ce qui devait être deux semaines de bonheur intense.

    Les caractères se confrontent, les esprits s’échauffent, les histoires s’entremêlent, les ego enflent, jusqu’au dîner final durant lequel sonne l’heure du règlement de comptes!...

    Comédie décapante sur les aléas de la cohabitation, «Le béret de la tortue» a été écrit en 2000 par Gérald Sibleyras et Jean Dell, deux célèbres auteurs, connus notamment pour avoir obtenu en 2003 cinq Molières avec leur pièce «Un petit jeu sans conséquence». Des dialogues percutants, des couples au bord de la crise de nerf, tous les ingrédients sont réunis pour en faire une comédie rythmée et tourbillonnante.

    La distribution pour LE BERET DE LA TORTUE sera composée de Valérie D'Hane, Erika Blommaert, Maïté Saint-Hubert, Serge Siraux, Salvatore Vullo et Jacques Delmeire tandis que la mise en scène sera de Victor Scheffer.

    Les représentations auront lieu du 17 mai au 9 juin 2019 (les vendredis, samedis 20 h et les dimanches 16 h - représentation supplémentaire le jeudi 6 juin à 20 h) au Petit Théâtre de la Ruelle - rue des Platicheûs - près de la Place Edmond Gilles - à 6042 Lodelinsart.

    Réservations : 0474 388 032

  • VERNISSAGE MUSEE DU VERRE: 25 OEUVRES DE DONATIONS

    En 2018, le Musée du Verre a bénéficié d’une importante donation : 69 sculptures représentant le mouvement Studio Glass des années 80 - début des années 90, et constituant la collection personnelle de la galeriste Christine Ermel, décédée en 2013. Un apport inestimable dans l’enrichissement des collections d’art contemporain du Musée du Verre.

    Pour lui rendre hommage et remercier les donateurs, une sélection de 25 œuvres de la donation seront exposées dans l’espace contemporain du Musée du Verre. Parmi lesquels Stanislas Libenský et Jaroslava Brychtová, Tessa Clegg, Antoine et Etienne Leperlier, Askold Zacko, Zoltán Bohus, Gizela Sabokova, Václav Cigler, Isabelle Monod, Colin Reid, Jaromír Rybák, …. Et ce en résonance avec d’autres sculptures des collections du musée.

    C’est dans ce cadre, que nous vous invitons au vernissage de ce focus qui aura lieu le samedi 27 avril à 15h au Musée du Verre, 80, rue du Cazier, 6001 Marcinelle 

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  • LIVRE- "Mémoires enroulées" de Geneviève Mairesse

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    Geneviève Mairesse à son bureau

    Auteure de Marcinelle, Geneviève Mairesse signe son premier roman, inspiré de faits réels: «Les Mémoires enroulées». Une écriture en double point de vue entre une jeune femme Suzanne, arrêtée par les Allemand en 1943, et une narratrice, cinquante ans plus tard.

    En plus de sa fonction de conseillère pédagogique et de sa formation en écriture journalistique à l’UCL, Geneviève Mairesse a toujours été intéressée par l’Histoire, surtout quand celle-ci établit des liens entre le passé et le présent, en rapport avec le vécu des gens. Cette sensibilité a certainement incité cette Marcinelloise à écrire un roman (genre qui lui permet d’être dans  la subjectivité) au départ d’un récit de vie : celui de Suzanne, arrêtée, le 11 avril 1943, par la Gestapo au Salon de thé Métropole à Bruxelles, incarcérée à la Prison de Saint-Gilles et à la prison de Forest, puis déportée en Allemagne. Motifs de l’arrestation : propos et messages anti-allemands.

    Tout un travail a été réalisé sur les voix narratives, différenciées par des polices de caractères spécifiques. Dans les «Mémoires enroulées», Geneviève Mairesse met en parallèle le parcours douloureux de Suzanne et celui d’une narratrice qui se met à la recherche de sa grand-tante. Entre ces deux personnages, une petite fille (proche de l’expérience de vie de l’auteure) observe, réfléchit, essaie de comprendre…

    « D’une certaine façon, ces deux temporalités à 50 ans d’écart se rejoignent par des sensations et des émotions communes » souligne Geneviève Mairesse.

    beaucoup de recherches

    Durant 5 à 6 ans, Geneviève Mairesse s’est beaucoup documentée pour écrire son roman. Ses parents lui ont rapporté des récits d’exode. Elle a visité les prisons de Saint-Gilles et d’Allemagne où a été incarcérée Suzanne, et elle a consulté les archives du CEGES, le Centre d’Etudes et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines. «On s’aperçoit que les jugements, pour la plupart arbitraires, et les exécutions étaient bien planifiés du côté allemand » poursuit Geneviève Mairesse.

    «Les archives du régime nazi ont été récupérés par les Alliés après 1945, mais, comme le précise Chantal Kesteloot, responsable du secteur Histoire publique au Cegesoma, dans le Vif/L’Express : ce n’est qu’à partir des années 70 que les historiens vont véritablement s’intéresser à la Seconde guerre mondiale ».

    L’action du roman se situe principalement à Bruxelles, mais le lieu de démarrage est local, puisqu’il est fait mention du «Rayon de soleil » (ancien hôpital) à Montigny-le-Tilleul.

    Chaque chapitre fait référence à un film.

    A présent, Geneviève Mairesse, qui fréquente les Ateliers Escargot de Fidéline Dujeu, se lance dans un deuxième roman.  L’action se passe au 19ème siècle. Il y sera question de l’histoire d’une famille qui suit le parcours d’une ligne de chemin de fer depuis La Louvière jusqu’au Nord de la France. «Les Mémoires enroulées» aux Editions Weyrich- 15 €. 061/27 94 30- www.weyrich-edition.be JEAN-CLAUDE HERIN