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Cultures - Evénements - Page 159

  • CHARLEROI- Salle comble pour "Carmen" au PBA

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    Le chef d’œuvre de Georges Bizet était joué ce week-end au PBA par de jeunes artistes belges et étrangers.

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    A l’origine du drame, une gitane : Carmen. Née en 1847 sous la plume de Prosper Mérimée, celle-ci ressuscite une trentaine d’années plus tard dans la partition d’un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet. L’écrivain et le compositeur participent à la création d’un mythe, littéraire et populaire, celui d’une bohémienne andalouse farouche et séductrice, provocante et libre, d’une femme fatale qui choque la bourgeoisie du XIXe siècle.

    Sous la direction artistique et coaching vocal de Marcel Vanaud et Cécile Bolle, dans une mise en scène de Dorian Fourny, et sous la direction musicale de Philippe Gérard, la pièce était jouée, ce week-end, dans le hangar du PBA par le jeune Studio Lyrique. Répondant à son objectif de production, mais aussi de formation et de sensibilisation au monde de l’opéra, de l’opérette et de la comédie musicale, ce studio, destiné aux jeunes chanteurs professionnels ou en fin de cursus dans les écoles supérieures de musique en Belgique comme à l’étranger, a été créé à partir de janvier 2017au PBA. Cette expérience permet à de jeunes talents de vivre une première vraie expérience professionnelle, encadrés par des artistes de renom, dans une approche scénique et dramaturgique orientée vers la représentation publique. J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Commémorations pour le Rwanda

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    A l’hôtel de ville de Charleroi et au parc Reine Astrid, toutes les pensées allaient aux Tutsi, victimes d’un génocide sans précédent. C’était il y a 25 ans…

    Samedi, une journée en mémoire des victimes du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda était organisée par la Ville de Charleroi, par l’Ambassade de la République du Rwanda en Belgique, par l’ASBL Ibuka Mémoire et Justice et par La Diaspora Rwandaise de Charleroi, présidée par Désiré Rwamfizi.                                       

    La délégation ainsi que le public ( famille, proches,…) se sont recueillis devant une stèle au Parc Reine Astrid. Cette année est un peu particulière, puisque les tragiques événements remontent à 25 ans. La cérémonie s’est poursuivie à l’hôtel de Ville par un mot de bienvenue, l’allumage des bougies en mémoire aux victimes, le témoignage d’un rescapé, l’allocution de Lya Mukuru, présidente d’Ibuka-Mémoire et Justice, et de S.E. Amandin Rugira, l’ambassadeur du Rwanda à Bruxelles.

    Ce dernier a souligné :«Ces commémorations sont l’occasion de rappeler un passé qui ne passe pas et ne s’oublie pas. Quelques génocidaires ont été jugés et condamnés par des tribunaux nationaux et internationaux. Mais d’autres s’organisent en dehors du pays et transmettent l’idéologie génocidaire à leurs enfants. Nous observons cette situation en Belgique.»

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    Une stèle au parc Reine Astrid

    une pré-cérémonie par la RGTH

    Françoise Daspremont, échevin des Associations patriotiques, s’est aussi exprimée : « Charleroi ne pouvait être absente de cet effort collectif du devoir de la mémoire, et c’est pourquoi je tiens à rendre également hommage aux 10 Casques bleus belges sauvagement assassinés à Kigali, le 7 avril 1994. Nous sommes fiers d’eux, car ils ont combattu pour une cause noble et juste ». Avant la cérémonie officielle se tenait une commémoration par la RGTH, les Rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi vivant en Hainaut-Belgique et les familles des 10 Casques bleus belges et leurs sympathisants. «Visiblement, nous n’étions pas les bienvenus auprès de l’Ambassade.  Nous ne comprenons pas pourquoi nous n’avons pas été intégrés dans les célébrations officielles »signalait Nathalie Jacquemin, avocate. JEAN-CLAUDE HERIN

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    Des membres de la RGTH

  • CHARLEROI- Le Collège du Sacré-Coeur joue "Notre-Dame de Paris"

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    Une belle équipe !

    Les élèves de 6ème année du Collège répètent «Notre-Dame de Paris», bien avant l’incendie. Le spectacle n’en est pas bouleversé pour autant. A voir ce week-end.

    Au Collège du Sacré-Cœur de Charleroi, la pièce des rhétos est une tradition.  Cette année, compte-tenu des récents événements, le spectacle revêt un caractère particulier, puisqu'il s'agit de "Notre-Dame de Paris".

    «L’incendie de la cathédrale, qui s’est déclaré le 15 avril, nous a tous très touchés » signale Elodie Gaetti, une des 5 metteuses en scène, avec Aurélie Baudoux, Pauline Renaux, Déborah Massaux et Laure Meulemans. «Pour autant, nous n’avons pas voulu verser dans le sensationnalisme, ni bouleverser l’ordre de la pièce. Seuls quelques éléments de décors et allusions rappellent le drame».

    Le spectacle est une véritable création, puisqu’il intègre, pour la première fois dans une version théâtrale, des éléments de l’œuvre de Victor Hugo, du spectacle musical «Notre Dame de Paris» et le dessin animé de Walt Disney: «Le Bossu de Notre Dame».  

    140 m2 de décor

    «Nous y travaillons depuis la mi-septembre, à raison de plusieurs répétitions  par semaine » poursuit Elodie. La pièce est le fruit du travail assidu de 45 personnes, parmi lesquelles une vingtaine de comédiens pour interpréter Phoebus, Frollo, Quasimodo, Esmeralda,…, des figurants, une dizaine de musiciens (15 morceaux musicaux sont programmés), l’équipe technique,…

    Autre performance: le décor s’étend sur 140 m2. Toute la salle s’imprègne de l’ambiance de Notre-Dame.  JC Hérin

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    Frollo, Phoebus, Quasimodo, Esmeralda ( de gauche à droite )

    Complet le 3 mai. A voir le samedi 4 mai à 20h et le dimanche 5 mai à 15h au Collège du Sacré-Cœur, 58, boulevard Audent à Charleroi. Tarifs : 12 €- 10 € en prévente. Pour toute info et/ou réservation : piecerhétos@sacrecoeurcharleroi.be