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Cultures - Evénements - Page 151

  • CHARLEROI- Cortège déjanté du doigt d'Alzon !

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    Les 4 fondateurs du Doigt d'Alzon entourent les trois Français

    L’Escorte du Doigt d’Alzon Internationale (la JEDAÏ) est bien dans l’esprit du surréalisme à la belge. Le joyeux cortège démarrait, samedi, de la place de la Digue pour un tour à la Ville Basse.

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    Il n’est jamais trop tard pour participer à L’Escorte (ne dites plus procession, pour ne pas choquer les puristes) du doigt d’Alzon. Un exemple ? Ce n’est que le vendredi, peu avant minuit, que Victor et Etienne de Lille, stagiaires à la SONACA, et Martin, leur copain breton, se sont inscrits aux festivités, en discutant avec Vincent Collin, patron de l’établissement du Nophil.            

    Samedi, lors des festivités, les jeunes Français étaient habillés en marinière et portaient béret et baguette sous le bras ! Un cliché qui vaut bien celui de nos moules/frites ! En début d’après-midi, les joyeux drilles étaient environ 200 à former le cortège sur la place de la Digue.

    Parmi les zozos, on trouvait Don Camillo et Peppone, des membres de la fanfare bidon, la troupe des fabuleux majorets du Doigt d’Alzon, un groupe important de pirates de la Sambre, un clan des Siciliens,… Un nouveau groupe faisait son apparition : les Nonnes de Charleroi Nord (formées d’animatrices de l’ASBL Consoude) et de Blandine de Livre ou Verre. « Si nous sommes habillées en religieuses, c’est que nous occupons un ancien couvent » signalaient Estelle et Emilie, animatrices.

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    Les nonnes de Charleroi Nord avec Babette Jandrain

    fête de la multi-culturalité

    Parmi les reliques, on comptait celle du doigt d’Alzon ( qui provient de la statue du doigt du Révérend Père Emmanuel d’Alzon au Collège du Saint-Michel à Gosselies ), ainsi que les restes d’une certaine trancheuse (de doigt), d’un lit alzonien dont la valeur historique est inestimable, d’une mystérieuse couscoussière (il est mondialement connu que le Révérend Père d’Azon se nourrissait exclusivement de couscous !), d’un très long doigt gisant, d’une trompette sortant de l’ordinaire,…

    13 commerçants de la ville Basse ont charitablement accepté d’accueillir l’Escorte au travers des rues de Dampremy, du boulevard Tirou, de la rue de Marcinelle, de la place Verte, des Quais et du passage de la Bourse. « Cette fête est aussi celle de la multi-culturalité » précisait Dominique Cabiaux, très sérieux historiographe de la société. « La présence de la géante Julia ( de l’Eden) parmi nous rappelle que nous avons toujours été une terre d’accueil. Un message que les électeurs du Nord du Pays semblent avoir oublié ». JEAN-CLAUDE HERIN

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    Les pirates étaient aussi bien présents

  • MARCHIENNE-AU-PONT- Rockerill: Clin d'oeil à Hitchcock

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    La scène culte de Psychose rejouée !

    Le meurtre de Marion Crane (Janet Leigh), sous la douche, dans "Psychose" d’Alfred Hitchcock est encore dans toutes les mémoires. Accompagnée d’instruments classiques, cette scène culte du cinéma était projetée, vendredi, au Rockerill, lors d’une soirée qui se déroulait dans le cadre de la tournée des Festivals de Wallonie.

    Au programme : - Sphere Trio, percussions : M. Charue / Cie Kahlua / T. De Mey / M. Ford, - Sarah Defrise : L. Berio / J. Cage / K. Berberian, - Down the rabbit hole : A. Schubert / F Verrières.

    Une triple soirée pour découvrir une autre facette de la « grande » musique, celle des 20ème et 21ème siècles. Ces groupes se succédaient dans les forges et la grande salle pour donner à voir et entendre des œuvres ludiques, intrépides, joyeuses et/ou intrigantes, mêlant jeu théâtral, improvisation et vidéo… J.C.HERIN

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    Musique classique au Rockerill

  • LODELINSART- Jusqu'au 9 juin au Petit Théâtre de la Ruelle: comment passer des vacances pourries?

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    l'amitié va vite se transformer en règlements de comptes...

    Le séjour dans le sud de la France que vont passer trois couples d’amis sera tout, sauf paradisiaque. Petit mode d’emploi pour passer des vacances pourries avec la troupe des Molières et Mocassins !

    Pas toujours facile d’accorder ses violons quand on cohabite pendant les vacances ! Trois couples d'amis : Xavier et Martine, Alain et Mireille, ainsi que Luc et Véronique vont l’apprendre à leurs dépens. Les estivants décident de louer une maison ensemble dans le sud de la France, pour deux semaines. 

    Si, au départ, les caractères s’accordent assez bien, très vite l’expérience va tourner au vinaigre. Les visites imposées au musée du napperon (parce qu’il  n’y a rien d’autre à voir dans la région!), les yaourts périmés dans le frigo qu’il faut se dépêcher de consommer, les chambres et les dépenses à se répartir, un chien euthanasié après avoir été heurté par une voiture,… vont devenir de réelles pommes de discorde.

    Dans ces situations, la promiscuité va devenir inévitable. Les uns commencent à chuchoter et à fantasmer, les autres à casser du sucre sur leurs amis dans l'intimité d’une chambre à coucher, ce qui donne lieu à des scènes assez cocasses !

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    comment vivre avec une femme aussi radine ?

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    confidences sur l'oreiller

    l’heure du bilan à table

    Si, dans la première partie du spectacle, les couples défilent un à un, livrant leurs impressions et leurs médisances, dans la seconde partie, l’heure est au rassemblement des convives autour d’un repas sur la terrasse et aux règlements de compte.

    Les esprits s’échauffent rapidement. La moindre parole mal placée peut devenir rapidement explosive ! Et si toutes ces tensions pouvaient s’aplanir par une séance de thérapie sensorielle collective ?

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    Et si une séance de thérapie sensorielle pouvait les rapprocher ?

    Une comédie sympathique et rafraîchissante qui rappellera à certains spectateurs des situations (et tensions) vécues pendant les vacances ! JC Hérin

    « Le béret de la tortue » de Jean Dell et Gérard Sibleyras est à voir jusqu’au 9 juin, le je/ve/sa à 20h et di/16h au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart, place Ed.Gilles. Mise en scène de Victor Scheffer. Avec Jacques Delmeire,  Salvatore Vullo, Valérie D’Hane, Erika Blommaert, Maïté Saint Hubert, Serge Siraux. Prix : 16 à 9 €. Infos et réservations : 0474/388 032.