Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHARLEROI- Cortège déjanté du doigt d'Alzon !

alzon.JPG

Les 4 fondateurs du Doigt d'Alzon entourent les trois Français

L’Escorte du Doigt d’Alzon Internationale (la JEDAÏ) est bien dans l’esprit du surréalisme à la belge. Le joyeux cortège démarrait, samedi, de la place de la Digue pour un tour à la Ville Basse.

alzon11.JPG

Il n’est jamais trop tard pour participer à L’Escorte (ne dites plus procession, pour ne pas choquer les puristes) du doigt d’Alzon. Un exemple ? Ce n’est que le vendredi, peu avant minuit, que Victor et Etienne de Lille, stagiaires à la SONACA, et Martin, leur copain breton, se sont inscrits aux festivités, en discutant avec Vincent Collin, patron de l’établissement du Nophil.            

Samedi, lors des festivités, les jeunes Français étaient habillés en marinière et portaient béret et baguette sous le bras ! Un cliché qui vaut bien celui de nos moules/frites ! En début d’après-midi, les joyeux drilles étaient environ 200 à former le cortège sur la place de la Digue.

Parmi les zozos, on trouvait Don Camillo et Peppone, des membres de la fanfare bidon, la troupe des fabuleux majorets du Doigt d’Alzon, un groupe important de pirates de la Sambre, un clan des Siciliens,… Un nouveau groupe faisait son apparition : les Nonnes de Charleroi Nord (formées d’animatrices de l’ASBL Consoude) et de Blandine de Livre ou Verre. « Si nous sommes habillées en religieuses, c’est que nous occupons un ancien couvent » signalaient Estelle et Emilie, animatrices.

alzon5.JPG

Les nonnes de Charleroi Nord avec Babette Jandrain

fête de la multi-culturalité

Parmi les reliques, on comptait celle du doigt d’Alzon ( qui provient de la statue du doigt du Révérend Père Emmanuel d’Alzon au Collège du Saint-Michel à Gosselies ), ainsi que les restes d’une certaine trancheuse (de doigt), d’un lit alzonien dont la valeur historique est inestimable, d’une mystérieuse couscoussière (il est mondialement connu que le Révérend Père d’Azon se nourrissait exclusivement de couscous !), d’un très long doigt gisant, d’une trompette sortant de l’ordinaire,…

13 commerçants de la ville Basse ont charitablement accepté d’accueillir l’Escorte au travers des rues de Dampremy, du boulevard Tirou, de la rue de Marcinelle, de la place Verte, des Quais et du passage de la Bourse. « Cette fête est aussi celle de la multi-culturalité » précisait Dominique Cabiaux, très sérieux historiographe de la société. « La présence de la géante Julia ( de l’Eden) parmi nous rappelle que nous avons toujours été une terre d’accueil. Un message que les électeurs du Nord du Pays semblent avoir oublié ». JEAN-CLAUDE HERIN

alzon4.JPG

Les pirates étaient aussi bien présents

Les commentaires sont fermés.