« L'inauguration de ce campus est le plus beau jour de ma vie ! »

                    C'est ce que déclarait le bourgmestre Paul Magnette, vendredi soir

C'est dans l'immense salle des musées du Centre Universitaire Zénobe Gramme que le public a pris place, avant le traditionnel couper de ruban.

la nouvelle salle des musées 

Vendredi soir, lors de l'inauguration du campus universitaire, le public a été très impressionné par la salle des musées, entièrement rénovée. Durant trois ans, ouvriers et ouvrières se sont succédé pour redonner le lustre à ce bâtiment qui, auparavant, était destiné à entreposer des machines industrielles. « Aujourd'hui, la salle peut accueillir à jusqu'à 1200 personnes. C'est pour ça que vous pouvez y être aussi nombreux » signalait Michel Coulon, directeur de l'ULB de Charleroi. « Je pense que la dernière fois qu'elle a reçu tant de monde, ce devait être en 1918, lorsqu'elle a servi d'hôpital militaire. Si l'on peut se réjouir de cette capacité actuelle d'accueil, il faut reconnaître que nous étions moins optimistes, lorsque nous avons visité ce bâtiment avec le bourgmestre Paul Magnette qui nous a fait part de sa volonté et de sa vision pour en faire un centre universitaire. Cette volonté politique a donc été le point de départ de ce projet ».

Faut-il rappeler que le dimanche 28 mai 1911, Paul Pastur inaugurait le bâtiment Gramme et l'Université du Travail, à l'occasion de l'Exposition internationale, dont l'objectif était de montrer les réalisations économiques, industrielles et culturelles en région wallonne ?

Paul Magnette dans les pas de Paul Pastur

C'est aussi en citant plusieurs fois Paul Pastur que Paul Magnette s'est adressé à l'assemblée. « Plus que jamais, je rends hommage à cette figure importante qui, durant plusieurs années, a déployé son énergie à développer l'enseignement dans le Hainaut.

Ayant été aussi moi-même enseignant, je pense qu'il n'y a pas plus belle vocation que de transmettre le savoir. Paul Pastur voulait aussi récompenser les courageux étudiants en mettant à leur disposition de beaux locaux. Je lui emboîte le pas » a souligné le bourgmestre de Charleroi. « Mon rêve est devenu réalité. Cette inauguration est le plus beau jour de ma vie. Si j'ai pris mon bâton de pèlerin, ça a servi à quelque chose !  Charleroi est dorénavant une ville universitaire, à part entière». Julie Patte poursuivait: « En tant que coprésidente de l'ASBL Centre Universitaire Zénobe Gramme, j'ai suivi toute l'évolution du projet » expliquait l'échevine carolo de l'Enseignement. « En accompagnant tous les jeunes, quels qu'ils soient, dans leur cursus scolaire, la Ville peut enfin mettre en avant l'égalité des chances ».  

Le campus associe, dans une même ASBL la Haute École provinciale Condorcet, l’Université de U-Mons, l’Université ouverte de la Ville de Charleroi et l’ULB, Université Libre de Bruxelles, qui possède déjà une antenne dans la métropole wallonne. L’objectif est clair : proposer aux jeunes carolos de pouvoir étudier près de chez eux et au même endroit. Le temps fort de la soirée était le couper de ruban. En compagnie du ministre-président de la Région Wallonne Elio Di Rupo et de nombreuses personnalités politiques, Paul Magnette a entonné « Pays de Charleroi ».

Un grand bal estudiantin était animé par le DJ The Major Scales de Jumet.

JEAN-CLAUDE HERIN

Ambiance, ambiance,... jusqu'aux petites heures de la nuit 

"Hier est un autre jour" 

Le divertissement reste l'ADN du Théâtre Marignan. Avec deux incontournables pour la nouvelle saison : « Les Fourberies de Scapin » et « La Cage aux folles ».

C'est sur le duo d'acteurs Luigi Di Giovanni et Vincent Kerkhofs que reposera principalement le premier spectacle de la saison présenté par la troupe Cabaret 2000 : « Hier est un autre jour », du 22 septembre au 15 octobre. Sur le point de conclure le procès de sa vie, Pierre, un avocat froid et rigide, bourré de principes, va se retrouver obligé de partager une très, très longue journée avec l’homme le plus imprévisible et le plus incroyable qui soit. Une rencontre improbable qui va bouleverser la vie de l’un comme de l’autre. Une journée de dingue, absurde, où rien n’est prévu, rien n’est attendu, où tout est possible et où tout arrive !

Le spectacle des fêtes sera programmé du 8 décembre au 14 janvier : « Peau de Vache » de Barillet et Grédy. Marion, surnommée « Peau de vache », est une femme au fort tempérament. Elle coule néanmoins des jours heureux avec son mari Alexis, violoncelliste de renom, mais un être un peu faible et lâche. Elle se voue entièrement à lui dont elle gère la vie, la carrière et les écarts. Tout semble aller pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Pauline, une jeune journaliste plutôt timide et dévouée, qui va s’éprendre d’Alexis. On verra bien qui des deux est la plus méchante...

Deux formules d'abonnements

Molière s'invite au Théâtre Marignan, du 2 au 25 février 2024, avec « Les Fourberies de Scapin ». Le valet le plus fourbe du théâtre français montre que l'intelligence dépasse le statut social. Le spectacle est également disponible pour des scolaires.

Dialogues percutants, situations cocasses et rebondissements en tous genres sont les ingrédients de la pièce : « Le squat », du 29 mars au 21 avril. Dans le 16ème arrondissement de Paris, un appartement bourgeois est squatté depuis peu par un jeune couple marginal, Samir et Natacha. Personne ne s'est aperçu de leur présence dans l'appartement inoccupé...

Avec « La Cage aux Folles », du 17 mai au 9 juin, le célèbre couple de gays parisiens Georges et Albin clôturera la saison de Cabaret 2000.

Une formule abonnement au prix de 75 euros (adultes) et 50 euros (étudiants) reprend ces 5 spectacles. 3 autres spectacles : « Les garçons, Guillaume à table », « L'atelier du père Noël », « Marc Ysaye » : My génération » sont ajoutés dans la deuxième formule au prix de 114 euros (adultes) et 78 euros (étudiants). A noter aussi tout au long de la saison des contes (Maison du Conte de Charleroi) , de l'impro (avec ImproCarolo), du stand up (Guillermo Guiz), des cabarets (Star Mania, le 21 octobre), et des concerts, des spectacles invités (« Terra Mia » les 26 et 27 septembre), des spectacles pour enfants, des surprises (à suivre sur le site),... Théâtre Marignan, 53 au Boulevard Tirou à Charleroi. Pour toute info et réservation : 0495/10.20.

JEAN-CLAUDE HERIN

En uniformes militaires du 1er Empire, 597 marcheurs ont défilé lors de la 51ème marche Saint-Hubert. Et parmi eux, de très nombreux jeunes.

La remise des médailles, peu avant la bénédiction des marcheurs à l'église Saint-Hubert, est toujours un temps fort de la Saint-Hubert. Ce dimanche, Marc Brunée (53 ans) a été décoré par Philippe Busine, bourgmestre de Gerpinnes, pour 50 ans de participation à la marche Saint-Hubert. Le Lovervalois a occupé successivement les postes de sapeur, gendarme, hussard, officier, porte-drapeau, tromblon, et actuellement adjudant des tireurs. « Je suis rentré dans la marche grâce à mon institutrice Josée Masset. J'ai refilé le virus à mon fils Jules (15 ans), tambour-major, et à ma fille Emilie (13 ans), cantinière. » D'autres marcheurs, tout aussi motivés, ont reçu une médaille comme Tom Mousset (27 ans).

Tom Mousset 

« Je marche depuis 5 ans. J'ai été canonnier puis grenadier. La passion des marches de l'Entre-Sambre et Meuse, on l'a dans le sang, puisqu'une bonne partie de ma famille marche à la Sainte-Rolende » explique le jeune homme. Lors de la procession, en milieu de matinée, la Compagnie des adultes et la Jeune Compagnie (créée en 1976) étaient accompagnées respectivement de l'Harmonie Royale Saint-Michel de Gerpinnes et de la Fanfare Royale d'Acoz. La marche s'est poursuivie par la rentrée à la Chapelle du Calvaire, le bataillon carré, la rentrée de la procession et la retraite aux flambeaux.

Loverval défend l'évolution de sa marche par la présence de pelotons de femmes. « Une belle édition, où le soleil a été généreux » soulignait Julien Herman, échevin du Folklore.

JEAN-CLAUDE HERIN