La 11ème édition du 6 Périer Fun Day faisait la promotion de tout ce qui se fait de bien pour les jeunes à Courcelles et dans l'entité de Charleroi.

Parmi les 60 clubs et 40 stands représentés sur l'ancien site minier du 6 Périer, les visiteurs ne pouvaient passer à côté du stand de tir à la sarbacane. Pour la première fois, Dardar, - seul club de Belgique ! -, participait à la journée festive. L'ASBL carolo, née en octobre dernier, «ressuscite» le tube ou tuyau avec lequel on lance de petits projectiles (en l'occurrence une fléchette appelée dard, d'où le nom de l'association) par la force du souffle. « Anciennement, dans les mines, la sarbacane permettait d'expectorer des poussières accumulées dans les poumons » fait remarquer Christian Jonik, président. « Aujourd'hui, cette discipline est vraiment à la portée de tous, jeunes et moins jeunes, et adaptée aussi à des personnes porteuses de handicaps : la sarbacane peut être posée sur une potence et la cible placée à différentes hauteurs ».

Le 6 Périer Fun Day était l'occasion de retrouvailles, de la détente en famille et de découvertes. « Cet événement place tous les participants, et les jeunes en particulier, sur un même pied d'égalité, autour d’un panel d’activités sportives, artistiques, culturelles et associatives » signalaient Caroline Taquin, bourgmestre de Courcelles et Joël Hasselin, échevin des Fêtes et de l'Evénementiel. Parmi les activités, citons les baptêmes de plongée, le rugby (Black Star), l'aéromodélisme (RMCC à Gouy-lez-Piéton), les arts martiaux, l'équitation, la voiture-tonneau, la boxe, mur d'escalade, le Go Jump (saut dans le vide),...

La voiture tonneau 

Le folklore était aussi bien représenté avec le groupe des Barons Vadrouilles. « Nous défilons lors du laetare de Souvret, et nous aidons financièrement une trentaine d'associations » signalaient Martin et Armand. Pour toute info : Dardar : Sarbacane Sportive Charleroi : 0498/223981.

JEAN-CLAUDE HERIN

Les Barons Vadrouilles 

Août 1936, premiers congés payés. Dans les Landes, à deux pas du Pays basque, une famille française vient passer ses dernières vacances dans la maison d’enfance qui va être vendue.

Au même moment, un peu plus au sud, à une poignée de kilomètres, la guerre civile déchire l’Espagne. La nuit du 15 août, après un dîner arrosé, la famille accueille pour quelques nuits un jeune espagnol émigré qui rejoint les forces républicaines de son pays.

Dans l’atmosphère de cette région océanique, dans une période de pleine lune et de grandes marées, cette rencontre imprévue fait voler en éclats les certitudes et les égoïsmes des uns et des autres.

Avec une belle dose d’humour et de tendresse, l’auteur raconte le choc de la petite histoire avec la grande…

De Stephan WOJTOWICZ,

Avec Bruno Sauvage, Lidia Guerrera, Damien Chavat, Antonella Meco, François Ledent et Céline Robaert

Dans une mise en scène de Christine MICHEL.

De l’italien « in petto » (en secret), lui-même du latin « in pectore » (dans la poitrine), dans le secret du coeur, en le pensant sans le dire.

Pour cette création, OKIDOK retrouve un travail de duo clownesque non-verbal, orienté par un théâtre gestuel à l’esthétique affirmée. Les clowns, miroirs déformés de nos fragiles humanités, y convoquent, in petto, l’absurde de nos existences.

Comment survivre quand le monde s’écroule perpétuellement sous nos pieds ?

La charrette qui les abrite, à la fois logis, loge et promontoire, est en équilibre instable sur l’axe unique de ses deux roues.
Elle bascule sans cesse, les balance d’un côté à l’autre, elle les fauche, les expulse et les tourmente. Ils tenteront de trouver, dans un moment suspendu, un compromis, un équilibre précaire, une solution salutaire qui leur permettra de poursuivre leur route, le chemin de leur vie. Pour cette nouvelle création, OKIDOK revient vers un théâtre gestuel et non-verbal. 
L’absurde s’invite chez les clowns, miroirs déformés de nos fragiles humanités.
 La recherche d’une zone de jeu tragi-comique plonge les personnages dans des situations aux échos existentialistes.
 Fondamentalement inadaptés, deux clochards célestes se voient destinés à la dépendance réciproque, et s’inscrivent dans la non-narration de vies presque Beckettiennes.
 C’est une simple charrette à bras qui sert de promontoire, aire de jeu chancelante et maison-monde bancale pour pitres de passage. 
Poèmes fatalement absurdes sur l’état d’être et de ne pas être, oscillations tragiques de
l’être sensible, explorations délicates et drôles de la désorientation, en équilibre précaire.

Distribution :

Spectacle de la Cie OKIDOK
Clowns : Benoît Devos & Xavier Bouvier
Jeu clownesque : Christine Rossignol-Dallaire
Aide à l’écriture : Bernard Breuse
Scénographie : LSDiffusion

Durée : 45 min.