Samedi dernier, les Arts de la Rue se sont invités à différents points de la Ville. La magie était au rendez-vous...

Sous un beau soleil, le public a fait des rencontres surprenantes, et toujours intéressantes, ce samedi : conteurs, échassiers, clowns, mimes-automates, joueurs d'orgue de barbarie,... Au programme, plus de dix troupes, compagnies ou artistes avaient pris place dans la Ville afin de faire vivre aux spectateurs une journée pleine d'activités et d'animations déambulatoires.

Sur la place Verte, Pépinette et Cornichon accueillaient le public à bord du Canarascope, dans un esprit steampunk. « Pour pêcher les canards, il faut qu'ils tournent, et pour tourner, il faut pédaler ! » signalaient les deux artistes, avec amusement. A proximité, une manipulatrice de bulles hors norme émerveillait les petits et les grands. Sur la place de la Digue, à la place Buisset, ou encore au Parc Reine Astrid, Marie-Clotilde et Baudouin, un couple noble aigri, exploraient Charleroi pour y installer une maison de campagne ou un loft. Les élèves des Humanités théâtre de Louvain-la-Neuve faisaient découvrir différentes techniques de combat, de cascades et proposaient des saynètes chorégraphiées alliant jeu et combat. Les élèves du Conservatoire Arthur Grumiaux harponnaient les passants sur la prononciation de phrases d'articulation, tandis que la Maison du Conte de Charleroi emmenait les promeneurs dans une balade contée au coeur de la Ville Basse. Une belle journée de découvertes familiales, de rires et d'émerveillement(s). Un délicieux retour dans les loisirs d'antan, en quelque sorte, à mille lieux des technologies modernes.

Une organisation de l'ASBL Charleroi Centre Ville 

J.C.HERIN

Un tueur de pédophiles, un crash d'avion, un meurtre, une exécution et des vieux secrets qui remontent à la surface. Depuis la mort de sa fille, la vie de Tuco, ancien flic, n'est peuplée que ce combines foireuses et de fréquentations peu recommandables... La disparition soudaine du Colonel va venir bouleverser son quotidien et sa carapace d'antihéros solitaire. L'auteur carolo Ben Choquet dédicacera son dernier roman « Le dernier truand », aux éditions Dimitri Kennes, le samedi 7 mai, de 15h à 17h, à la librairie Molière.

J.C.H.

Dimanche, le PBA a prouvé que solidarité et culture pouvaient aller de pair, en mettant sur pied une collecte de matériel, un spectacle pour enfants d'Aldebert et un concert de musique classique, au profit de l'Ukraine. 

Le concert d'Aldebert 

Depuis le 24 février, l'Ukraine subit des bombardements incessants venant des troupes armées russes. La guerre a déjà fauché des milliers de vies et entraîné la fuite de près de 5 millions de personnes, et pas encore le moindre signe de désescalade visible... Sensible à la cause ukrainienne, le PBA a décidé de se mobiliser en organisant une journée complète. « Nous soutenons à la fois l'enfance, les artistes et la population » signale Pierre Van Eechaute, responsable de la communication et des relations. Une collecte a permis de récolter des médicaments, des articles de premiers secours, des denrées alimentaires non périssables, des produits d’hygiène, des couvertures et sacs de couchage,...

L'après-midi, le concert de Guillaume Aldebert a rassemblé 1400 personnes dans la grande salle, dans une ambiance de feu. L'artiste présentait son quatrième album : « Enfantillages » avec plusieurs thèmes et genres musicaux. 1 euro par billet vendu était reversé à l'UNICEF pour le programme « Enfance en Ukraine ». Aldebert et toute son équipe donnaient également une partie du merchandising pour l'UNICEF.

Enfin, en soirée, un grand concert de musique classique de pianos, de cordes et de voix était donné. Le ticket pouvait être acheté plus cher pour soutenir l'initiative « Music Chain for Ukraine », qui a pour mission de venir en aide aux musiciennes et musiciens ukrainiens réfugiés en Belgique et de les aider à pouvoir continuer à pratiquer leur métier et leur instrument en Belgique.

JEAN-CLAUDE HERIN