Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • FLEURUS: Clap de fin pour "Festiv'été "!

    boogie1.jpg

    Charmantes hôtesses de l'air !

    C'était déjà le dernier WE de Festiv'été, à Fleurus.  Bien que le virus circule toujours, cette première édition vitaminée a apporté des couleurs et de la gaieté sur la  place Albert 1er.

    boogie3.JPG

    The Boogie Beasts

    Ce week-end, Fleurus Culture embarquait le public pour un voyage musical « Roots Days » entre blues, soul, funk et rock non électro.

    « Les artistes que vous allez voir représentent bien l’unité de la Belgique, puisque deux sont limbourgeois et deux sont liégeois. N’oubliez surtout pas vos masques en cas de décompression. Attachez vos ceintures : ça va décoller ! ».  C’est en ces mots que Brenda et Shirley de la Compagnie Manque pas d'air (en réalité les comédiens carolos du collectif Impact : Wesley Mayence et Lola Destercq ) annonçaient, vendredi soir, l’arrivée de Boogie Beasts, un quatuor qui a évolué sur d'innombrables scènes en Belgique et en dehors de nos frontières.

    « Cet été, nous travaillons dur sur un nouvel album, mais en janvier, nous avons déjà enregistré deux nouvelles chansons : «Howl» et «Mine All Mine», signalent les quatre musiciens.

    Peu avant, le public était bien chauffé également par le groupe  wallon « Fuel Sauce », du skatepunk tranchant, explosif et teinté de mélodie entre Offspring, NOFX et Suicidal Tendencies.

    Samedi soir, c’était au tour de Big Dave & Mean Disposition+The Midnight Soul Funk Band d’allumer le feu !

    Depuis le 16 juillet, afterworks,  dj sets (avec le Rockerill), animations familiales, concerts,… ont été proposés dans le cadre du 1erFestiv’été.  

    IMG_1067.JPG

    « Tout s’est bien déroulé comme prévu,  sauf la canicule  du WE passé qui a entraîné l’annulation des manifestations» pointe Fabrice Hermans, directeur de Fleurus/Culture. « Bien sûr, vu le rebond du Covid-19, nous avons fait en sorte que l’amusement ne prime jamais sur la sécurité, en prenant des mesures sanitaires particulières.   La santé de tous reste une priorité ! »  J.C.HERIN 

  • HAM-SUR-HEURE/ACOZ: Deux marches Saint-Roch " sous confinement"

    stroch.jpg

    En marche ! ( à Ham-sur-Heure )

    Compte tenu du Covid-19,  les marches de la Saint-Roch « sous confinement » de ce dimanche ont été vécues différemment à Ham-sur-Heure et à Acoz (Gerpinnes).  Mais tous les marcheurs espèrent un retour à la normale, l’an prochain.

    Ham-sur-Heure s’est réveillée très lentement, pour un dimanche de Saint-Roch. Alors qu’en temps normal,  la Cité des Bourquis grouille déjà de monde, en matinée,  seuls quelques marcheurs sortaient de chez eux, vers 8 heures.

    Dominique Gagliardini faisait partie de l’un d’eux. Commandant de la Garde d’Honneur, une société qu’il a lui-même créée il y a cinquante ans, et Président du Conseil de l’ASBL « Procession et Marche Militaire Saint-Roch », ce dernier avait invité,  à la rue Abel Dubray, quelques amis, dont Gérard Vanadenhoven, Président de la Marche Saint-Roch de Thuin. Les deux marcheurs,  au départ d’un parcours de 8 km, se sont d’ailleurs échangé des Tshirts aux effigies des deux Saint-Roch. 

    stroch1.jpg

    Un T shirt en 4 exemplaires- ST Roch à Thuin et St Roch à Ham-sur-Heure !

    « Depuis la reconnaissance, en 2004,  des deux marches  par l’Unesco, des liens très forts  se sont tissés entre Ham-sur-Heure et Thuin, et entre nous»  reconnaissaient Dominique et Gérard.

    stroch5.JPG

    A midi, la place s'anime ! 

    stroch4.JPG

     Assez vide, le matin, la place d’Ham-sur-Heure a commencé à s’animer  vers le temps de midi. « Le soleil de ces derniers jours a attiré beaucoup de monde, comme aujourd’hui  » se réjouissait Cédric Brognon, le tenancier avec Nathalie, du restaurant L’Ham. « Avec l’accord du bourgmestre, j’ai pu installer 8 tables et 36 chaises à l’extérieur ».

    messe en plein air à Acoz

    Signalons que, dans ce climat très particulier du Covid 19,  des familles se réunissaient de façon quasi « clandestine ». C’était le cas d’un couple qui accueillait, à leur domicile, des membres de la famille, des tambours et des officiers. « Nous nous investissons toute l’année pour préparer cette marche, et tout tombe à l’eau. Nous craignons surtout les délations qui se répètent  dans la commune » signalait une habitante, désireuse de ne pas dévoiler son identité.

    A quelques kilomètres de là, des habitants d’Acoz honoraient également le saint, en compagnie de  Saint-Frégo. Dans cette localité de Gerpinnes, une messe en plein air était organisée devant l’église, suivie d’une procession. La châsse du saint était accompagnée par les fidèles, ce qui n’était pas le cas à Ham-sur-Heure.  

    « N’oublions pas que Saint-Roch  a dû faire face, lui aussi, à l’épidémie » faisait remarquer l’abbé Philippe Pardonce (37 ans), nouveau curé de l’Unité pastorale de Gerpinnes.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    stroch6.JPG

    stroch10.jpg

    stroch8.jpg

    Adelin (7 ans et ½) et Victor ( 4 ans et ½) d’Acoz

    MICROTROTTOIRS

    -Yves Binon, bourgmestre de Ham-sur-Heure/Nalinnes : « On me reproche parfois mon attitude ferme. Mais je m’en tiens aux mesures sanitaires qui nous ont été imposées. Je me félicite d’ailleurs du ralentissement de l’épidémie dans l’entité. 2 contaminations sur 15 jours, c’est très peu.  Si on ouvrait trop tôt la porte, ce serait tout de suite le débordement ».

    - Jacques Herbecq, sapeur d’Ham-sur-Heure  (au centre de la photo ci-dessous) : « C’est ma 73èmeannée de marche. Je sais qu’il est défendu de porter l’uniforme. Je n’ai pas de hache,  pas de bouclier, pas de colback. Mais j’ai tenu, quand même, à montrer mes médailles, dont je suis d’ailleurs très fier ».

    - Clément Derbaudrenghien, membre de la Jeune Marche d’Ham-sur-Heure (à droite sur la photo ci-dessous) : « Habituellement, je joue du tambour, mais aujourd’hui, je peux seulement le porter. Je suis très attaché au folklore et à la Saint-Roch, en particulier. Je me devais donc de participer à cette édition, même si elle est particulière. D’ailleurs, je ne change pas mes habitudes. Avec mon ami Xavier Massart, qui joue du fifre, nous allons rendre visite à Alexandre Stordeur, le tambour major ».

    J.C.HERIN

    stroch3.JPG

    de gauche à droite: Cédric Brognon, Jacques Herbecq et Clément Derbaudrenghien 

  • CHARLEROI ET THUIN - Des milliers de visiteurs venus (re)découvrir notre patrimoine

    charleroitourisme2.jpg

                                              En face des ACEC - Le public est masqué 

    Effet corollaire de la crise sanitaire : le tourisme de proximité a le vent  en poupe ! Dans le Pays de Charleroi et à Thuin, certaines balades et visites guidées doivent être dédoublées, vu leur succès ! Plus que jamais, notre patrimoine attire bon nombre de touristes d’un jour, qui affluent de toute la Belgique.  

    Rue Emile Rousseaux, près de la station Total de l’avenue Pastur.  C’est en face de cette véritable institution carolo qu’ont été les A.C.E.C.  que les historiens carolos Béatrice Garny  et André Lierneux ont donné rendez-vous, pour la seconde fois en été (le 1er groupe affichait déjà complet!),  à une vingtaine de personnes.

    Le sujet: Marcinelle Villette, un quartier qui s’est bien développé à proximité de la gare du Sud. Pas de souci pour organiser  ce type de visite culturelle et patrimoniale, en conformité avec les mesures sanitaires anti-Covid: le public est bien en dessous des 200 à l’extérieur.  Tous les visiteurs portent le masque.

    « Les A.C.E.C. sont pratiquement la seule entreprise de construction électrique intégrée en Belgique » précise la guide. « Quelques chiffres pour illustrer sa prospérité : son chiffre d’affaires, consolidé avec ses filiales, a atteint 18,1 milliards FB  en 1977 et 17,8 milliards FB en 1978 !  50% étaient voués à l’exportation ».

    Le circuit s’est poursuivi par le Tir, lieu de mémoire, par le château de la famille de Paul Pastur, par la découverte de maisons de style Art Nouveau, Art Déco et moderniste (avec comme figure de proue l’architecte Jacques Depelsenaire), la rue César de Paepe, la rue du Basson (Marcinelle Centre),… Une visite assez exhaustive, puisqu’elle dure quatre heures en tout !                        

    charleroitourisme1.jpg

    André Lierneux et Béatrice Garny commentent la visite 

    charleroitourisme4.jpg

    Devant le château Pastur

    83% de public en plus pour le beffroi !

    A une vingtaine de kilomètres de là, Hervé Louis et Lorraine Demoulin, guides touristiques à Thuin,  se partagent 2 groupes de 20 personnes,  au départ de la place du Chapitre.

    thuintourisme3.JPG

    Lorraine Demoulin guide la visite, depuis la place du Chapitre 

    « Le groupe était trop important pour recevoir autant de personnes en une seule fois. C’est un impact de la crise du Covid 19 : les Belges qui ne partent pas à l’étranger (re)découvrent leur pays ! » note Swamini Decuir, chargée de communication. «  Nous enregistrons une très belle augmentation de fréquentation du public : si l’on compare les chiffres de 2020 par rapport à 2019,  on constate 83% de public de plus pour le beffroi, 63% de plus pour l’abbaye d’Aulne et 23 % de plus pour la visite de Thuin ».

    Notons que cette année, l’Office du Tourisme de Thuin a publié un nouveau plan avec des codes couleurs : rouge pour les Jardins suspendus, vert pour la Cité médiévale, bleu pour la vie batelière, et orange pour un circuit alternatif.

    Les promeneurs peuvent toujours s’arrêter devant les œuvres de Fluide, un « parcours d’arts actuels en Terre médiévale ».

    thuintourisme4.jpg

    « Board of Bills » de Jonathan Sullam, une œuvre du parcours « Fluide ».                                                                                      

    thuintourisme1.jpg

    Un nouveau plan touristique pour Thuin ( avec Swamini Decuir )

    A ne pas manquer non plus, la vie imprenable sur les Jardins Suspendus, depuis l’emplacement de l’ancien Casino, où ont été construits de nouveaux immeubles à appartements. Thérèse et Daniel, les nouveaux occupants, se font un plaisir d’accueillir le public…de chez eux !

    thuintourisme2.jpg

    Vue imprenable et inédite sur les Jardins Suspendus 

    thuintourisme5.jpg

    Thérèse et Daniel, les nouveaux occupants 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Prochaines visites :

    Pays de Charleroi : - « Joseph André, urbaniste et architecte majeur de Charleroi de l’Entre-deux-guerres aux Golden Sixties », le 5 septembre  – « Un siècle de cités sociales à Charleroi, la Cité Empain, la Cité Parc et la Cité CECA à Marcinelle », le 26 septembre. – « L’architecture scolaire XIXème siècle à Charleroi », le 3 octobre. Visites de 14h à 18h. Pour toute inscription/ réservation : place Charles II, 20 à Charleroi.  Téléphone : 071/ 86 14 14 ou maison.tourisme@charleroi.be.

    Thudinie : 071/59 54 53- tourismethuin.be- effroidethuin.be - abbayedalune.be- thuin@thuintourisme.be

    charleroitourisme3.jpg

                  Michel Ligot, visiteur, près du peloton d’exécution, se rappelle qu’il venait, enfant, au Tir, à Marcinelle

    « Nous allions au Tir, le 11 novembre »

    Lors de la visite guidée à Marcinelle, le Tir était ouvert au public. Pour rappel, c’est à cet emplacement que sont tombés, le 2 juin 1943,  sous les balles nazies,  le major Servais, le commandant Massart, le lieutenant Evrard, et une cinquantaine de héros de la Résistance. Visiteur dans le groupe, Michel Ligot (71 ans), Marcinellois, fréquentait l’école paroissiale du Centre, quand il était enfant.  

    «  Le 11 novembre, Jour de l’Armistice,  nous avions une Tradition : descendre vers le Tir, puis nous parlions de la guerre en classe. Aujourd’hui, quand je m’approche du peloton d’exécution, je ressens la même émotion qu’il y a plus de 60 ans ».  

    J.C.HERIN

    Un tour en vélo au Pays de Charleroi pour mille ans d’Histoire 

    En plus des visites patrimoniales, la Maison du Tourisme de Charleroi coordonnait également le Carolo Bike Tour. Sur l’esplanade de la gare du Sud, trente cyclistes (de 13 à 82 ans), s’apprêtaient à se lancer dans le Carolo Bike Tour, un circuit de 45 km passant par Charleroi, Châtelet, Gilly, Ransart, Roux,…

    «  Nous allons parcourir Charleroi et ses alentours sur les pistes cyclables, les espaces partagés et les voies lentes du Ravel, à travers mille ans d'Histoire des hommes et des techniques » signalait André Lierneux, guide. S

    Sur le temps de midi, un repas était pris au Buffet de la Gare  de Faim et Froid, à l’ancienne gare de Gilly Sart Allet.

    Philippe (64ans) de Montigny-le-Tilleul participait pour la deuxième fois au Carolo Bike Tour. « D’habitude,  je fais essentiellement du  VTT dans les bois » soulignait-il. « C’est avec beaucoup de plaisir que je fais cette balade. Je suis venu avec une bande  de copains !  ». Signalons que, pour des raisons sanitaires liées au Covid-19,  le Carolo Bus Tour n’a pas lieu cette année. JC HERIN

                           carolobiketour1.jpg

    Des cyclistes motivés !