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  • NALINNES- Les chemins d'un village

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    Bernard Vaisière fait partie de l'asbl de Nalinnes :  « Les Chemins d’un village ». A l’occasion des « Artisans au Château de Monceau », Bernard et son épouse Nadine ont présenté un petit village animé par des poupées en toile de jute représentant ces métiers d’autrefois: le sabotier, la lavandière, le rémouleur, la dentellière, le scieur de long, le bourrelier, le maréchal-ferrant, le scailleux,… Tous ces métiers oubliés ressuscitent! Son objectif : remettre à l’honneur le travail de l’homme, l’artisanat, le respect du terroir et de ses traditions. Outils à la main, ces poupées nous font(re)découvrir des méthodes de travail ancestrales. Nadine est à la couture, réalisant chaque poupée et chaque costume, tandis que Bernard fabrique des armatures en fer galvanisé, travaille le bois et d’autres matériaux et réalise les différents accessoires nécessaires pour chaque métier. Il a ajouté également de petits moteurs à certaines pièces afin de leur donner un mouvement. Chaque réalisation est unique et peut être personnalisée. Bernard s’adonne à cette passion depuis qu’il est retraité : « Mon arrière-grand-père était souffleur de grand canon. C’est sans doute lui qui a éveillé mon intérêt pour ces métiers. Aujourd’hui, la mécanisation nous a fait perdre le sens de la patience et du courage pour réaliser de tels ouvrages ».

     

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  • CHARLEROI- "L'affaire Lhermitte" au ciné Le Parc

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    Encore sous le coup de l’émotion suscitée par la fin tragique de la petite Diana, à Châtelineau, les Carolos ont assisté, au ciné Le Parc, à la projection de « A perdre la raison ». Le film s’inspire de l’histoire de Geneviève Lhermitte, mère infanticide. Le réalisateur Joachim Lafosse était dans la salle.

     

    A la question de savoir si le meurtre de Diana Fark( 4 ans ) par sa maman, à Châtelineau, aurait pu lui donner l’envie de réaliser un film, Joachim Lafosse a clamé haut et fort: « Je préfère ne pas m’exprimer sur ce sujet. En effet, je ne suis pas un commentateur de l’actualité… Je me refuse à parler de cette affaire. Ce qui m’a intéressé dans « A perdre la raison », c’est de partager le quotidien de Muriel, Mounir, André,… qui évoquent, de loin ou de près, les protagonistes de l’affaire Geneviève Lhermitte ». Le cinéaste a rappelé qu’il a tourné une fiction. Plus que le crime lui-même, Joachim Lafosse fait ressortir l’engrenage infernal ( solitude, enfermement, brimades, absence du mari,… ) qui conduit une mère à commettre l’irréparable. A l’issue de la séance, au cinéma le Parc qui affichait complet pour l’occasion, les spectateurs se sont montrés assez enthousiastes. Notons tout de même que le film fait encore l’objet de polémiques…

     

    Charleroi, un « terreau cinématographique »

     

    Bien qu’il n’ait pas encore tourné dans la région, Joachim Lafosse nous a confié, après la projection du film, que « Charleroi constitue un terreau fertile  cinématographique intéressant », et qu’il pourrait donc y planter sa caméra, le cas échéant. « Mais je ne ferais pas un film à la Dardenne : plus que le contexte social, ce sont les gens qui retiennent mon attention. Et je trouve qu’à Charleroi, la population a gardé toute son authenticité. » En se promenant dans les rues de la Ville, le cinéaste a remarqué tous les portraits ( il y en a 700 en tout ! ) qui sont affichés derrière les vitrines et sur les bâtiments. « C’est formidable de croiser le regard souriant de toutes  ces personnes ! La photo est proche du cinéma, car elle reflète bien l’âme humaine. » Joachim Lafosse raconterait d’ailleurs bien l’histoire de Georges Vercheval, qui est à l’initiative du Musée de la Photo à Mont-sur-Marchienne. « Ce serait une épopée extraordinaire ! Voilà un homme qui a tout donné pour partager, avec les Carolos, sa passion pour l’Art et la Culture ! »

     

     

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    Muriel de Wangenies ( 52 ans )

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    « Le film m’a vraiment bouleversée. J’y ressens toute la détresse d’une femme qui se sent très seule face à cette montagne de soucis qu’une certaine vie lui impose. J’ai moi-même vécu cette solitude avec mes 3 enfants métisses. Autre point commun ( assez troublant) : mon prénom est le même que celui porté par Emilie Dequenne, la mère dans le film ».

     

     

     

     

     

     

    Marcin de Gilly

     

     

    « Comment nlhermitte- leparce pas être touché par ce film, quand on est père de deux enfants : un garçon de 7 ans et une fille de 5 ans ? D’ailleurs, écoeuré, je suis sorti un peu avant la fin du film… Malgré l’horreur de l’acte commis, on comprend tout de même pourquoi la mère aurait agi de la sorte. De coupable, elle passerait un peu comme « victime » de tout un système.

     

     

     

     

     

     

     

    Stéphane ( 37 ans )de Mont-sur-Marchienne

     

    « Epouxlhermitte- leparc d’une femme d’origine étrangère, je me sens concerné par le film qui amène une réflexion sur tout un tas de refoulements, de non-dits, de choses enfouies en soi,… qui, tout à coup, déclenchent le drame. Point faible : je trouve que la pudeur atténue trop le drame. N’est-ce pas cette forme de retenue qu’on appelle l’« académisme à la belge » ?

     

  • MONCEAU-SUR-SAMBRE- Passionné par les figurines en plomb

    figurines, plombs

    Pour la 3ème année consécutive, des artisans venus des quatre coins de Wallonie investissaient le Château de Monceau. De nombreuses démonstrations attendaient les visiteurs.

     

    A l'heure où se préparent les commémorations du 200ème anniversaire de la bataille de Waterloo, Claude Filée, un habitant de Châtelet, nous montre sa collection de soldts. Il possède plus de 2000 figurines de la période napoléonienne, qu'il assemble et qu'il peint. Il conçoit aussi des espaces pour exposer ses figurines. « C’est un travail qui demande beaucoup de patience et de méticulosité » reconnaît l’intéressé. « La peinture d’une figurine demande 4h de travail, celle d’un cavalier le double de temps ! ». Et pour se documenter, Claude Filée parcourt des ouvrages spécialisés. « Pour les uniformes militaires, on se doit de respecter parfaitement les couleurs des soldats ». A l’occasion de ces journées « Artisans au château », le public assistait au coulage et à l’assemblage des figurines. D’autres artisans partagaient leur savoir-faire : jouets en bois, mosaïques, automates en toile de jute, tissage de perles, poterie, céramique, vitrail, bijoux, crochet,…

     

    Une organisation de Moncell’Art

     

    « Ces journées des « Artisans au Château » sont l’occasion pour des artistes extérieurs à notre club ( sauf le mosaïste Antonio De Zorzi ) de montrer comment ils travaillent. De cette façon, on se fait plaisir, et on fait plaisir aux  autres » précise Joël Delestenne, président de l’asbl Moncell’Art. Baptisée sous ce nom, cette association rassemble une foule d’artistes novices et chevronnés qui s’adonnent à des disciplines variées telles que l’aquarelle, la mosaïque, l’acrylique, l’huile ou encore le pastel. Chaque année, Moncell’Art s’invite dans les caves du château de Monceau-sur-Sambre pour offrir au public le meilleur de sa création.  Outre les collections de peinture et de dentelle, Moncell’Art est également active dans d’autres domaines. Créée en 1996, l’asbl met sur pied des conférences, un ciné-club, un Montmartre ( artistes au travail devant le public ), un salon annuel des artisans, ainsi qu’une semaine réservée à des animations sur le thème « Un professeur et ses élèves »,…

     

    - Les Artisans au Château : 10/6 de 10h à 18h.

    - Moncell’art : 071/86 93 85- 071/52 09 70- 11, rue des Erables, Goutroux. Moncellart132711@hotmail.com

     

     

    figurines,plombs

     

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