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FOLKLORE - Fleurus: pas de Cavalcade, mais une balade itinérante...

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Jérôme Roosen a dû renoncer une fois de plus à faire le gille

L’annulation, pour cause de crise sanitaire, de la 140ème Cavalcade, n’a pas empêché quelques gilles, en tenue civile bien sûr, de faire quelques pas de danse ou de  jouer un petit air de musique, dimanche. Une promenade familiale à travers des photos était proposée.

Bis repetita… Les Fleurusiens se sont levés, ce dimanche de Pâques, sans leur traditionnelle Cavalcade.  Qu’à cela ne tienne, la Ville avait souhaité mettre l’événement folklorique à l’honneur, en concoctant une balade itinérante sur les traces du parcours habituellement emprunté par le cortège de fantaisie. 

40 photos sur bâches, représentatives du folklore de la Cité des Bernardins, y étaient exposées, dont certaines en très grand format disposées à des  endroits clés de la balade itinérante, comme à l’Avenue de la Gare ou à la rue de la Station. A la place Albert 1er, était installé, de manière centrale, un cube géant ainsi qu’une structure devant le bâtiment de la Bibliothèque de la Bonne Source. Enfin, la façade de l’Hôtel de Ville arborait également une image bien symbolique.

Venus avec un ramon et un panier à oranges

Très tôt en matinée, quelques membres des 3 sociétés de gilles, en ordre dispersé, se sont formés, à côté des panneaux.  On était bien loin des 600  gilles rassemblés lors des festivités ! Le froid n’invitait pas non plus aux concentrations. Jérôme Roosen, membre des Bons Vivants,  avait tenu à être là.  « Je suis moi-même très attaché au folklore, puisque j’ai été gille de Binche, de l’âge de 4 à 10 ans » signale-t-il.  « Je devais participer à la Cavalcade pour la deuxième fois. Dans ma famille, tout le monde joue de la musique : mon père et moi, de la caisse, et mon grand-père du tambour.  J’ai encore les larmes aux yeux en pensant qu’il ne passera rien… Nous n’avons même pas eu les soumonces, cette année ! ».  

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Julien, venu avec son épouse Adeline,  ainsi que leurs enfants Célia (10 ans) et Hugo (5 ans), avaient emporté un ramon et un panier à oranges. « De quoi se mettre un peu dans l’ambiance ! » confiait ce gille des « Vrais Amis ».

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Sylvanie, une de leurs amies, faisait remarquer : « J’ai vraiment la gorge nouée. Au moment des attentats, le Carnaval avait été maintenu malgré tout. Je trouve vraiment les mesures excessives ».

JEAN-CLAUDE HERIN

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