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PORTRAIT- Guillaume Ems: A Harvard, pour développer des tissus artificiels et universels

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                              Guillaume Ems: un jeune homme ambitieux...

En février prochain, Guillaume Ems (22 ans) de Bouffioulx partira aux Etats-Unis pour y mener des travaux sur les cellules souches hypo-immunogéniques. Un stage de 7 mois lui permettra de parfaire ses connaissances en la matière et d’aider la recherche.

Guillaume Ems aurait pu se destiner à la maçonnerie… Mais c’est alors  qu’il visite les laboratoires de l’UT, dans le premier degré du secondaire, que le déclic se produit: « J’étais en orientation industrielle et scientifique. Un professeur m’a fait comprendre que j’avais de réelles aptitudes dans les branches scientifiques et m’a encouragé à poursuivre dans cette voie »  souligne-t-il. 

Le jeune homme de Bouffioulx continue alors ses études en sciences appliquées à l’IETS (Institut provincial d’Enseignement technique Secondaire de Charleroi).  Puis il décroche en 2019, avec distinction, son diplôme de Bachelier en Chimie, orientation Biotechnologie, à la HEPH Condorcet de Ath.  Avec la volonté d’approfondir ses connaissances, il entreprend un Master en Biochimie et Biologie  Moléculaire et Cellulaire à l'Université de Namur, qu’il terminera en août 2022. 

Notons que l'étudiant a suivi la filière technique, qui parfois décriée, a contribué à l’épanouir pleinement. « Cette passion pour la chimie n’a fait que grandir.  Grâce à mes études, je vois vraiment concrètement à quoi je peux être utile » note Guillaume.

éviter les rejets immunitaires

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Avide d’expériences, Guillaume a effectué un stage de fin d’étude de bachelier à l'Université d'Otago (département d’immunologie et microbiologie) en Nouvelle-Zélande. Il a aussi reçu l’autorisation de se rendre, en février prochain, pour un stage de 7 mois, à l’Université privée d’Harvard (Boston),  dans le Massachusettss.

«  Il ne s’agit pas de médecine personnalisée. Dans le service du Dr. Torsten Meissner, je collaborerai à des travaux de recherche qui auront pour objectif de développer des tissus artificiels et universels, à partir de cellules souches hypo-immunogéniques.  L’intérêt des applications thérapeutiques est de pouvoir produire, à partir de ces cellules souches, des vaisseaux sanguins universels qui pourraient être greffés à n’importe quel patient,  sans risque de rejet immunitaire.  De cette façon, le prix d’une thérapie pourrait être beaucoup plus accessible, car on évite les coûts astronomiques que demande un procédé de thérapie cellulaire personnalisé».

Afin de l’aider financièrement, Guillaume disposera d’une bourse d’étude d’aide à la mobilité de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le jeune homme, qui ne manque pas d’ambition, doit encore faire des recherches de financement auprès d’autres associations/fondations. Souhaitons-lui une belle réussite dans ses démarches et travaux !

JEAN-CLAUDE HERIN

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