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  • FESTIVAL - "Femmes de mars": un mois d'actions et d'activités à Charleroi !

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           « Captain America II » (1997) Courtesy Nicolas Kupp, Basel. Photo: Serge Hasenböhler 

    Jusqu’au 31 mars, Les Femmes de Mars remettent le couvert pour dénoncer les inégalités et les injustices vécues par les femmes au quotidien. Une série d’actions et d’activités auront lieu à Charleroi. En raison du confinement, le festival se déroulera à la fois en présentiel et en virtuel.  

    Un Captain America qui porte un tutu, des porte-jarretelles et des talons hauts ! Cette œuvre de Margaret Harisson, à laquelle une exposition est actuellement consacrée au BPS 22, peut faire sourire. Et réfléchir aussi...

    « L’artiste britannique a volontairement inversé les codes de la féminité et  de la virilité. Ce qui nous amène à la réflexion suivante : la société, dans son ensemble, n’a-t-elle pas tendance à stéréotyper les genres ? » se demande Margaux Joachim, coordinatrice carolo de la plateforme Femmes de Mars.  « En ce sens, cette expo rejoint bien notre volonté de casser certains clichés ! » 

    Cette année, pour cause de Covid-19,  le collectif a dû se réinventer. « Cela dit, nous n’avons jamais baissé les bras pour autant car, plus que jamais, la crise sanitaire a fait ressortir davantage les inégalités sociales et accentué certains problèmes, comme la violence conjugale.

    Nos revendications ? Une pension à 1500 net pour tous les travailleurs, la gratuité des protections menstruelles (Une femme peut débourser jusque 4000 pour ce type de dépenses !), la réduction du temps de travail (stop à la « double » journée  de travail  pour les femmes !), et le droit de se vêtir librement, sans à priori sexiste » poursuit Margaux Joachim.

    « Le sexisme est partout, nous aussi »

    Pour cause de Covid-19, la plateforme carolo de Femmes de Mars a été dans l’obligation de restreindre les activités du festival de ce mois de mars, mais l’événement a été maintenu. La formule retenue ? 50% d’activités en présentiel et 50 % en distanciel. 

    Une vingtaine d’associations et de groupements citoyens de Charleroi ou de sa périphérie se sont mobilisés, pour mettre au point des rendez-vous destinés à la réflexion et à l’action collective. Un mois au cours duquel seront mises en avant des femmes artistes, des femmes de l’ombre,  des militantes, des entrepreneuses, des activistes,  des expertes, des citoyennes,…  qui se battent au quotidien. La journée « phare » sera le 8 mars, lors de la Journée Internationale de la Femme.  «  Un appel à une grève sera lancé à Charleroi, sur le slogan : « Le sexisme est partout … nous aussi ! » souligne Mélanie Carboni, membre du Collectif. «  Un slogan rassembleur, qui rappelle que nous sommes nées discriminées et encore contraintes d’y faire face au quotidien. Jusqu’à ce que les choses changent … ».  Seules 100 personnes sur chaque place pourront rejoindre cette manifestation. Rendez-vous sur le site internet femmesdemars.be onglet “8 mars” pour les inscriptions.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Demandez le programme !

    - Le 4 mars : Lancement du festival en fin de journée pour un live facebook en direct du BPS22. -Jusqu’au 31 mars : expo : «  Figures de femmes » à la Maison du Hainaut, avec vernissage le samedi 13 mars de 14h à 18h. - Jusqu’au 23 mai: expo : « Danser sur les Missiles » de Margaret Harrison au BP22, avec visite guidée,  le 11 mars de 16h à 19h. -  Du 27 février au 8 mars : Atelier : « Sens Équivoque » avec Charlotte Bergue au Vecteur.  - 8 mars : Action dans l’espace public  à 16h sur la place Buisset et à 17h30 sur la place verte.  Scène ouverte « Les femmes à l’honneur » au Centre Culturel de Farciennes.  - Le 16 mars de 18h à 20h30 : projection-débat : « Joséphine Baker, première icône noire ». - Le 18 mars, de 18h à 20h : Rencontre/débat : « Violences gynécologiques et obstétricales. Mythe ou réalité ? » – Le 20 mars : Flash mob dansant : Yes, We Dance in the streets ! - Le 23 mars à 12h30 : Conférence (ULB) : « Femmes politiques en temps de Covid : vers une consécration ? » - Le 25 mars de 18h à 21h : Atelier/Rencontre/Débat au Cube : «  Femmes entrepreneures, des talents  de toutes les couleurs. – Le 26 mars : Soirée de clôture (programme à définir). Le 31 mars à 19h : soirée à l’Eden : Concert :  Les Femmes s’en Mêlent #6.  mail : info@femmesdemars.be. Facebook : www.facebook.com/lesfemmesdemars

    J.C.H.

  • EXPOSITION- "Expressions confinées " au Centre culturel de Farciennes

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    Chacun son confinement -  photos: Florian Dangreau 

    Sur le thème du confinement pendant la pandémie, le Centre culturel de Farciennes a mis sur pied un concours photo. Les clichés ainsi que l’ensemble des vœux récoltés en fin d’année dernière sont visibles jusqu’au 7 mars. 

    Etudiant en photographie, Florian Dangreau a réalisé une série de photos : « Boucle temporelle »,  où il interprète le temps qui passe de façon monotone, en cette période de pandémie. « Où est le vrai présent, le début et la fin de la boucle ? » se demande le jeune homme.

    Justine Parlagreco, animatrice au Centre Culturel, est sensible à la dégradation de l’environnement, notamment par l’abandon des masques.

    Nathalie Baziret a photographié des enfants au quotidien, à travers leurs activités de confinement. 

    Ces artistes font partie des 8 photographes qui ont participé à un concours photo ouvert à tous.                       

    «  L’objectif était simple : permettre aux citoyens de représenter leur confinement et la manière dont ils le vivent au quotidien à travers 7 clichés » souligne Arnaud Sisani, animateur et secrétaire. Plutôt que de sélectionner un gagnant, l’équipe du Centre culturel a décidé de mettre à l’honneur tous les participants en organisant une exposition qui leur est consacrée.

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    Les voeux récoltés 

    En plus des photos, de nombreux vœux et dessins sont exposés. Ceux-ci  ont été récoltés par le Père Noël, à l’occasion des visites qu’il a rendues aux différentes écoles, maisons de repos et institutions de Farciennes et ses alentours.  Père Noël a gentiment accepté de prêter ces vœux au Centre culturel afin que tout le monde puisse lire ces messages positifs et d’espoir.            

    J.C.HERIN    

  • LIVRE- "Le clan des filles " de Francesca Van Advent, une jeune Carolo

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    Les attachantes héroïnes de Francesca Van Advent (36 ans), auteure de Charleroi Nord,  scellent de nouvelles alliances, dans le tome 2 du Clan des Filles.  Larmes, coups bas, surprises et éclats de rire parsèment le roman. Rencontre.

    - De quoi est-il question dans le tome 2 ?

    F.V.A (Francesca Van Advent) : Au départ, tout se passe dans le meilleur des mondes pour Sandy, Sabrina, Kelly, Judy et Kiana. Ces jeunes filles se réalisent bien dans leur couple, et sont complètement épanouies. Kiana s’apprête même à se marier. Mais alors que celle-ci se prépare pour le plus beau jour de sa vie, sa mère, hautaine et désagréable, ainsi que son ex, Brian, font alliance pour tout faire capoter… Et là commencent véritablement les mésaventures !

    - Comment les héroïnes se comportent-elles entre elles ?

    F.V.A. Très solidaires ! Face aux ex qui viennent chercher des noises, les filles de mon roman ne se laissent pas démonter, que du contraire ! Elles montrent beaucoup de détermination.  Je dirais qu’elles sont en plus très attachantes par leur côté gaffeur. Mes héroïnes ressemblent à des filles que j’ai connues. On peut même dire, sans tout dévoiler, que la victime devient la véritable héroïne. J’en profite aussi pour faire passer un message qui dénonce la violence faite aux femmes.

    - Des suites sont-elles à prévoir ?

    F.V.A. : Oui, 5 tomes sont prévus en tout. Les trois premiers forment un premier cycle. Les tomes 4 et 5 un second, dans lesquels le lecteur découvrira un nouveau pacte des filles. Signalons que les garçons ne seront pas en reste ! Dans la peau d’un médecin ou encore d’un policier, ils ne feront pas de la figuration : je leur donne une véritable épaisseur psychologique.  J’emmène mes personnages un peu partout dans le monde : un énorme loft à New York, Houston, Venise,… Je ne me rends pas sur place. Par contre, je me documente pour être la plus précise possible, comme par exemple sur les vignerons en Toscane.

    - L’écriture, c’est une évidence pour vous ?

    F.V.A. Pas vraiment. J’écris depuis l’âge de 17 ans, mais je dois lutter contre la dyslexie, qui, heureusement, s’atténue au fils des ans. Je suis intéressée par le cinéma, le dessin, la famille,…  J’aime explorer de nouveaux horizons et de nouvelles formes d’écriture. « Le Clan des filles » est ma première série, mais je pourrais me lancer prochainement dans l’héroïc fantasy ou le paranormal !

    « Le Clan des filles » tome 2 par Francesca Van Advent, 202 pages,  aux éditions Jets d’encre- 18,90 - www.jetsdencre.fr

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN