MARCINELLE- Les pompiers ont jeté leurs idées noires
La seconde tournée de la Wallomobile, un joyeux convoi de chanteurs wallons, passait, entre autre, par la nouvelle caserne des pompiers. Un corps de métier particulièrement éprouvé depuis le début de la pandémie.
La Wallomobile entendait honorer, cette fois, les corps de métier particulièrement exposés durant la crise sanitaire, comme le personnel de TIBI, le personnel soignant de l’hôpital Marie Curie ou encore les pompiers. C’est d’ailleurs devant la nouvelle caserne que le convoi a effectué un arrêt. Grand moment quand la troupe a chanté « Allumer le feu » de Johnny !...Dommage que les pompiers, un peu surpris par l’événement, étaient plus coincés que nos élus locaux Babette Jandrain et Philippe Van Cauwenberghe, qui effectuaient une joyeuse farandole.
Babette et Philippe en très grande forme !
«Durant les deux pics de la pandémie, nos missions s’étendaient aussi bien au-delà de la zone de Charleroi. 3 de nos ambulances n’ont fait que du Covid confirmé. Nos hommes ont dû s’équiper d’un scaphandrier et travailler dans des conditions particulièrement délicates » explique Michel Méan, porte-parole et également chanteur dans la troupe. « C’était vraiment important de leur tirer un grand coup de chapeau ! »
en vue du brûlage des idées noires
A bord de la Wallomobile, les Braillards, « les Jweyeùs Couyonneux », colorés et plein d’entrain, et leurs opposés : les Brayauds tout en noir (en français: les pleurnicheurs, les oiseaux de mauvaise augure), mettaient une ambiance d’enfer. Et en plein milieu de la bande d’El Bwèsse a téyate: « Le Grand Maustitchi »( Victor Gravy), ordonnateur de la cérémonie.
La joyeuse bande d'El Bwèsse à téyàte
Après avoir égayé les pensionnaires des maisons de repos de la région durant les fêtes d’année, la bande de zozos effectuait une nouvelle tournée à Charleroi et son agglomération, samedi, dans le cadre des activités carnavalesques et de la récolte d’idées noires, mises sur pied par l’Eden.
« Un père de famille, avec ses 2 petites filles, est passé par hasard devant le Centre culturel et a suivi le convoi jusqu’au château de Monceau parce que ses filles étaient fascinées ! » raconte Fabrice Laurent, directeur de l’Eden. Pour rappel, les mauvais souvenirs et pensées seront brûlés à Charleroi, en fin de Carnaval, avec le Corbeau, pour qu’ils disparaissent à tout jamais avec l’arrivée du printemps.
JEAN-CLAUDE HERIN