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  • CHARLEROI- L'installation de la statue de Gaston reportée au printemps !

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    La statue de Gaston Lagaffe avec sa voiture ne sera pas installée, ce vendredi, sur la Place Verte à Charleroi, pour cause de Covid !
  • EXPO- L'univers de Star Wars dans des lieux désaffectés du Grand Charleroi

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    Fan d'urbex ( exploration urbaine), le photographe Fabrizio Prosperi, un habitant de Gilly, a prospecté des lieux abandonnés ou en voie de destruction du Grand Charleroi. Par ses clichés, ce fan inconditionnel de Star Wars redonne vie à ces sites désaffectés, grâce à des personnages de la saga.  A voir jusqu’au 22 novembre à la Maison du Tourisme.

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    Fabrizio Prosperi (47 ans) n’avait que quatre ans quand est sorti le tout    premier Star Wars de George Lucas… Et pourtant, il s’en souvient très bien !

    « Cette formidable saga m’a donc accompagné depuis mon plus jeune âge, et me fascine encore, même si j’étais plus attaché à la première trilogie » affirme cet habitant de Gilly.

    Dans la vie, Fabrizio est Team manager au secrétariat social de Parténa.  Son temps libre, il le consacre à la photo : il vient d’ailleurs d’être diplômé, après un cycle de six ans au Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

    Très attaché au patrimoine du Grand Charleroi, le photographe s’est lancé dans un ambitieux projet : placer des personnages de Star Wars dans des lieux pour la plupart industriels, abandonnés ou en voie de destruction.  

    Le travail a duré près d’un an et ½  pour repérer les lieux tels que la décaperie de la Praye à Pont-de-Loup, les établissements Delbrassine à Dampremy, le charbonnage du Gouffre à Châtelineau, l’école des Hamendes à Jumet,  la piscine Solvay à Couillet, le vélodrome et le bâtiment de la Rocade à  Gilly, la station de métro de la Samaritaine, le site Duferco,…

    « Ce sont tous des lieux de vie, où des gens ont travaillé et donné de leur temps. Certains endroits évoquent des souvenirs personnels : mon oncle et ma tente se sont mariés à l’église Sainte-Marie de Châtelineau » signale Fabrizio.

    un message politique ?

    Le photographe fait partie de la 501st FanWars Garrisonclub,  seul club francophone de Belgique de Star Wars reconnu par Lucas Film. Alors, pour Fabrizio Prosperi,  il n’était pas question de faire de photomontage, mais bien de faire appel à des figurants costumés du club. Parmi les personnages,  on retrouve Dark Vador,  les Stormtroopers (dont le At-Te Tank  Gunner, clone army, le Snowtrooper,…), l’Empereur Palpatine, seigneur noir des Sith, Zuckuss, chasseur de primes,…

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    « Ce sont les personnages les plus sombres de la saga, mais aussi d’une certaine façon, les plus charismatiques. Je trouvais qu’ils collaient bien à l’univers des sites photographiés. Mais en aucun cas, je n’ai voulu verser dans un côté misérabiliste » précise Fabrizio. « Certains y verront peut-être un message politique, notamment sur le déclin de notre patrimoine industriel. Sur une affiche, je note que, durant des décennies, l’Empire Galactique carolo a dépouillé le Pays Noir de ses ressources, jusqu’au jour où le peuple de la métropole s’est soulevé, provoquant ainsi l’éclatement de sa puissance réputée invincible. Ces troopers et citoyens impériaux n’avaient plus pour seule activité que l’errance de ces lieux autrefois prospères… ».

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    The Snowtrooper

    L’expo se compose de 45 photographies sur 35 sites prospectés. Blackland « The Lost Empire » est à voir jusqu’au 22 novembre, du lundi au samedi de 9h à 17h, et le dimanche de 10h à 14h  à la Maison du Tourisme de Charleroi, place Charles II, 20 à Charleroi. Gratuit. Infos : 071/86 14 14. Cm-tourisme.be – Facebook : Visit Charleroi. Fermé le 1er novembre.  Un recueil photographique est vendu au prix de 45 .

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MARCHIENNE-AU-PONT: Une expo pluridisciplinaire autour du Covid-19- Carine-Laure Desguin, infirmière/aide soignante témoigne...

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           De gauche à droite : Nicole Delhalle, Bernadette Michaux et Carine-Laure Desguin.

    Dans des disciplines artistiques diverses, 14 artistes s’expriment sur la pandémie de coronavirus, à travers l’expo « Ma bulle a éclaté », au Château de Cartier. Infirmière/veilleuse de nuit à la Maison de repos La Tramontane à Marcinelle, l’auteure Carine-Laure Desguin apporte son témoignage.  Glaçant.

    Carine-Laure Desguin aime « sourire aux étoiles » et dire bonjour aux gens qu'elle croise.  Cette fibre sociale se ressent bien dans ses écrits : romans, théâtre, poésies,…

    Sa profession d’infirmière  à la Tramontane l’a amenée à vivre des expériences très douloureuses lors du confinement, en mars-avril derniers.

    « Lors d’un décès durant la nuit, les pompes funèbres refusaient de rentrer dans la maison de repos et me demandaient de mettre le corps de la défunte moi-même du lit sur la civière parce que, eux,  devaient s'habiller (mettre la combinaison de protection, les gants, la visière,…). Je leur ai répondu que j'étais seule, que, moi aussi,je devais m'habiller et qu'un corps n'était pas un vulgaire sac qu'on transportait comme ça. En effet, seule, comment peut-on déplacer un corps avec un minimum de respect ? » s’interroge-t-elle. « Cette période a été très dure à vivre,  sur un plan humain. Et je crains très fort que la seconde vague, que nous connaissons actuellement, ne fasse de nouveaux ravages. Comment faire comprendre, en effet, à des personnes qui ont perdu la raison qu’elles ne peuvent plus se toucher ou s’embrasser ? Quelle image donne-t-on de soi quand on se présente avec un scaphandrier ? »

    vers des perspectives plus réjouissantes

    Ces moments difficiles,  l’auteure marcinelloise les a couchés par écrit dans divers textes, comme « Requiem pour Ninon »,  « Lettre à Swan » ou encore « L’attente ».  

    Ces écrits peuvent être lus à travers l’exposition intitulée :« Ma bulle a éclaté ». Montée à l’initiative de la sculptrice Bernadette Michaux, l’expo réunit aussi d’autres disciplines, telles que la céramique, le cinéma, la sculpture, la peinture, la musique et la photographie. 

    Nicole Delhalle, photographe, a pris des clichés à son domicile et dans son jardin. Un confinement qui visait à plus d’intériorité, et à des choses simples de la vie quotidienne. 

    Bernadette Michaux a réalisé une composition, dans laquelle le personnel soignant est applaudi.  Une fenêtre ouverte ainsi qu’un oiseau-livre apportent des perspectives d’avenir plus réjouissantes.

    Cette expo est à voir jusqu’au 26 novembre à l’Espace Bourgeon, Château de Bilquin-de Cartier, place du Perron à Marchienne au Pont, me de 10h-12h et de 15h30-17h30, je de 15h à 19h et le ve de 15h à 17h. 071/86 56 27. bibliothequeyourcenar@gmail.com. Carine-Laure Desguin dédicacera son dernier roman : « La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge », le 26 novembre de 14h à 19h.

    JEAN-CLAUDE HERIN