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LIVRE- "Mauvaises rencontres" avec l'auteur carolo Olivier Lorent

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Et si les « Mauvaises  rencontres » se produisaient dans un quotidien pas si éloigné de nous ? Oscillant sur un fil ténu entre réel et surnaturel, les 10 nouvelles fantastiques d’Olivier Lorent distraient ou glacent le sang, dans une Amérique profonde. Entretien avec l’auteur carolo.       

Interview :

- A l’instar de votre premier roman : « La Traversée des Ombres »,  vous avez choisi de rester dans le fantastique.

Olivier Lorent (O.L.) : Oui, étant interpellé par le paranormal, le fantastique est  un genre que j’affectionne tout particulièrement. Un rapace qui emporte dans ses serres une personne  en surpoids, un tableau qui tue, une route impossible,  une ombre noire,… sont autant d’éléments qui font basculer un récit réaliste, -  où évoluent des personnages réels, avec des allusions également à des personnalités comme  Bernie Sanders, Michaël Moore ou Donald Trump -,  dans une autre dimension.  Mon maître en la matière est l’écrivain américain Stephen King, même si mes histoires sont moins « gore ». 

- L’Amérique profonde y est un « acteur » à part entière. Vous y êtes-vous déjà rendu ?

O.L. Eh bien, non ! C’est en tout cas un de mes projets. Je travaille principalement à partir de Google Street View. J’y fais donc des « balades virtuelles ». De cette façon, je peux ajouter un élément réel comme un magasin de meubles, ou fictif comme un démolisseur. Je parviens aussi à être très précis dans  mes descriptions grâce à un travail de recherche ou de documentation. Au-delà des recherches Internet, je possède pas mal d’ouvrages qui traitent de la culture américaine. J’aime recréer l’ambiance des petites villes.

-Tout au long des nouvelles, on sent de réelles préoccupations sociales…

O.L. Assistant social au CPAS de Fleurus, j’accorde beaucoup d’importance à la psychologie humaine et aux relations sociales en général. Dans « Mauvaises rencontres », j’explore des thèmes heureux comme l’amitié, l’entraide, le respect des anciens, la justice, … mais aussi malheureux comme  le suicide, le viol, la trahison, la vengeance, la solitude, le chômage, la précarité,…

-La mort occupe une place aussi particulière.

O.L : Exact. Dans « Marché équitable », Robert Laverson, une personne âgée,  se voit proposer un marché par le Diable : revoir ses trois fils dont il s’est peu occupé et récupérer un peu de temps perdu avec eux, même si pour cela, il accepte de voir sa vie écourtée.  Dans « Le temps d’un été », je rends un hommage à mon neveu Hugo (14 ans), décédé lors d’un accident. Certains personnages peuvent donc faire écho à mon propre vécu.

« Mauvaises rencontres » d’Olivier Lorent, 382 pages, 22 , aux éditions « Le livre en papier » .

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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