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LIVRE- "La lune éclaboussée- Meurtres à Maubeuge". 1er roman policier pour Carine-Laure Desguin

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Carine-Laure Desguin s’illustre dans des genres littéraires différents. Renouant avec le style des nouvelles policières de ses débuts, cette autrice  du Centre-Ville, collaboratrice pour le Salon du Livre à Charleroi, s’est lancée,  cette fois,  dans un thriller palpitant. Dans «  La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge », il est question de cadavres tous retrouvés après 17 heures…

Un serial killer serait-il passé par là ? Au fil de l'histoire, les liens, au départ diffus, vont se (re)connecter.

- Carine-Laure, vous êtes déjà l’autrice de « Putain de Pays Noir » (Editions Lamiroy). Même si dans « La lune éclaboussée », l’action se déroule dans le Nord de la France, des similitudes sont à établir avec Charleroi…

Carine-Laure Desguin ( C.L.D.): Tout à fait, les deux régions ont connu un déclin économique. Dans les années 80,  « Jeumont-Schneider », que je cite dans le roman,  a connu une liquidation. Cette entreprise française de construction électromécanique, électrique, électronique et nucléaire engageait 11.000 personnes.  Beaucoup d’Erquelinnois allaient y travailler. Aujourd’hui, le Nord se porte mieux, comme Charleroi.

Autre point commun : La Sambre. Jenny, l’héroïne, vit sur un quai à proximité de la rivière. Les péniches sont aussi bien implantées dans le paysage.

- Revenons justement à Jenny Dalooz. Qui est-elle vraiment ?

C.L.D : Jenny recherche un emploi.  Comme cette jeune professeure de sciences aime également écrire, les meurtres, qui ont lieu dans sa ville, pourraient lui donner l’opportunité de rédiger un best-seller. Un jour, elle découvre, dans un roman de Michel Garnier,  un écrivain à grand succès, dont elle est tombée amoureuse, un ticket de caisse sur lequel il a écrit : « Ma vie est en danger. On veut ma mort. Tout mon sang est d'encre ».

Peu de temps plus tard, l’auteur décède. L’enquête commence… En mal d'aventures, Jenny n'aura de cesse de découvrir la vérité.

- On vous sent très proche des gens dont vous parlez. Un peu comme Georges Simenon…

C.L.D.  Trente années de soins comme infirmière à domicile ont forgé mon caractère. Oui, je m’intéresse fortement aux gens, et plus particulièrement issus de milieux populaires. C’est la raison pour laquelle j’ai développé beaucoup de personnages secondaires, comme la fameuse cousine Xavière,  la commissaire gouine qui a quelque chose à cacher, une cartomancienne qui officie sous un faux nom,  Tonton et Tontaine, les protecteurs de Jenny depuis la mort de ses parents,…

Jenny est d’origine africaine, car j’accorde beaucoup d’importance à la multi-culturalité. En matière de thèmes de société, je ne m’impose aucun tabou.

J’aime aussi « sentir » la Ville…  Pour veiller à l’authenticité, les repérages sont importants : je me suis rendue au commissariat de Maubeuge pour obtenir des renseignements.

J’ai voulu que les chapitres soient courts,  pour donner du  rythme au récit. J’espère que mes lecteurs et les autres apprécieront mon premier roman policier !

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« La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge », 265 pages, 19 , aux Editions « Le lys Bleu ». 

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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