ROSELIES: GROS SUCCES POUR LE SALON DE LA PECHE A LA MOUCHE
La plus grande exposition de matériel de pêche à la mouche de Belgique s’est tenue à SambrExpo, ce week-end. Mis sur pied par l’APMC-Thymallus, le salon en était à sa 25ème édition.
Passionné de pêche à la mouche et membre de l’APMC (Amicale des Pêcheurs à la Mouche de Charleroi)- Thymallus, Koen De Schepper effectuait une démonstration au salon : il montait des mouches, dites « chironomes », imitations de larves de moustique. A l’aide d’un fil de montage, il fixait, sur un hameçon nu, des matériaux naturels (poils, plumes) ou artificiels. Depuis trente ans, cet informaticien flamand pêche régulièrement en lac en Belgique, mais aussi à l’étranger.
Comme Koen, des mordus de pêcheurs à la mouche se sont rendus en grand nombre au salon. Un monde fou : entre 5000 et 6000 personnes - parmi lesquelles une grande majorité d’hommes, même si les femmes s’y mettent de plus en plus !-, ont arpenté les allées de SambrExpo.
Et parmi les visiteurs, des Belges, bien sûr, mais aussi des Français, des Hollandais, des Slovènes, des Autrichiens, des Irlandais,…
une discipline… créative !
« Ce salon, qui a commencé, il y a 25 ans, avec 2 ou 3 exposants, a bien grandi, puisqu’il en compte à présent une centaine » faisait remarquer Jacques La Gauche, fondateur du club Carolo. 95% des stands concernaient la pêche (cannes, appâts, lignes de vêtements,…), d’autres proposaient des produits régionaux. Ce qui fait le succès de la pêche à la mouche ? « C’est une discipline qui peut être pratiquée dans le monde entier. Mais des règles strictes sont à respecter. Pour éviter la surpêche, certaines zones sont dites « no kill », c’est-à-dire qu’on ne peut y pêcher. Des poissons sont protégés, comme, en Belgique, l’ombre Thymallus, qui a donné le nom de notre club » poursuit Marc Lison, trésorier. « La pêche à la mouche fait appel aussi à la créativité, puisque chaque pêcheur crée ses propres appâts ».
JEAN-CLAUDE HERIN
Les vêtements du pêcheur aussi