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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 652

  • BEAUMONT- Centre tibétain: bientôt 32 chalets dans un Village!

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    De l'huile de coude au Centre tibétain

    Dans un cadre boisé à Leugnies (près de Beaumont), le Centre tibétain : «Les Jardins de Méditation de Samyé» accueillera bientôt les retraitants dans un Village. Un week-end «bénévolat» était mis sur pied, en vue de chantiers qui se dérouleront durant l’été.

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    Munis de pelles, de bêches, de râteaux,… une dizaine de bénévoles n’ont pas hésité à retrousser leurs manches, le temps d’un week-end, pour effectuer divers travaux dans les Jardins de Méditation de Samyé: pose d’une rigole de drainage pour rendre un sentier moins boueux, tonte/débroussaillage,  graviers à répandre sur le chemin, dépollution du site… Les raisons de ce chantier : rendre le milieu plus hospitalier (le site a été longtemps occupé par un camping, dont les occupants n’avaient pas toujours des préoccupations environnementales).

    Originaire de Nantes,  Alexandre Géraut, habitant aujourd’hui Bruxelles, donne de son temps pour coordonner le projet. Il s’agit d’aménager, durant deux chantiers, cet été, 4 hameaux composés de 8 chalets en éco et auto-construction, ainsi qu’une infrastructure polyvalente.

    Ce Village permettra des rencontres. Différentes retraites seront organisées pour des séances de méditation de bouddhisme tibétain ou pour se ressourcer, quelles que soient ses convictions philosophiques ou spirituelles. Sonam, moine en résidence depuis décembre 2015, assure déjà l’accueil des retraitants.

    Béni par le lama Rinpoché

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    La permaculture avec Grégory

    Le site comprend aussi un jardin pédagogique géré par Grégory, responsable de la permaculture, un principe qui vise à faire de son lieu de vie un écosystème harmonieux et productif. Formé à la ferme Arc-En-Ciel, Grégory obtient déjà de bons résultats : le paillage des sols permet de laisser des micro-organismes se développer. Créatif, il a transformé de vieilles planches en bacs à culture. Il cultive, entre autres, des salades, des plantes médicinales, le chou kale,…      

    Béni en janvier 2016 par le lama bouddhiste Kalou Rinpoché, le Centre de Leugnies, dirigé par Lama Richen Palmo, en charge des enseignements et de la spiritualité, fait partie du réseau mondial des centres Samyé reliés au monastère de Kagyu, Samye Ling, premier centre du bouddhisme tibétain fondé en 1967 en Ecosse. Pour tout contact : 071/32 15 65. Pour effectuer des dons, nécessaires à la construction des chalets : BE80 5230 8076 2477 BIC : TRIOBEBB. Communication : Cabane 2019.

    Tout ce chemin spirituel donne sens à la vie

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    Michael Goffaux (30 ans) est attiré par le bouddhisme depuis plusieurs années. «J’y vois surtout un moyen de faire un travail sur moi-même et de développer des qualités comme l'amour et la compassion pour notre bien à tous. Nous vivons dans un monde trop matérialiste, un monde où le véritable bonheur semble difficile à trouver. Tout ce chemin spirituel donne du sens à la vie » souligne le jeune Marcinellois. Depuis quelque temps, c’est en bus et en vélo (il a d’ailleurs le bras cassé depuis qu’une voiture l’a renversé) qu’il se rend aux Jardins de méditation de Samyé. «Ne pas prendre la voiture est une façon pour moi de réduire l’empreinte écologique. Végétalien et travaillant pour Greenpeace Belgium, je suis très sensible à l’environnement. Le bouddhisme va de pair avec un mode de vie sain, qui respecte la nature dans sa globalité». Michaël connaît un peu tout le monde au Centre. «Au-delà de la spiritualité qui nous unit tous, j’ai tissé des liens très forts avec la Communauté. Nous avons beaucoup de plaisir à nous retrouver tous ensemble, pour pratiquer la méditation ou partager des tâches du quotidien, notamment dans les chantiers». J.C.HERIN

  • JEAN-LUC FONCK AU ROCKERILL: UN FESTIVAL DE CARABISTOUILLES !

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    Jean-Luc Fonck n’en est plus à une carabistouille près ! Le public du Rockerill le sait bien. Son concert/spectacle, samedi, était à l’image du chanteur : joyeux et décalé.

    «Si un jour, on m’avait dit que Trump serait président des Etats-Unis, j’aurais  eu toutes les chances de devenir Miss Belgique» lançait Jean-Luc Fonck aux spectateurs du Rockerill. Accompagné de 4 musiciens, le membre permanent de Sttellla s’est une fois bien donné au public, samedi soir. Mais pourquoi ne pas avoir organisé le spectacle dans la grande salle d’exposition ? La salle de concert était bien trop petite pour accueillir 500 personnes. On se serait grimpé dessus. Sans parler de la chaleur… Une fois de plus, le chanteur arlonnais débordait de créativité et de fantaisie, aussi bien dans les costumes (ses musiciens étaient en pyjama et lui en plus avait revêtu un peignoir rouge) que dans les paroles de ses chansons : «Mon club échangiste», «Aglaé»,  «Bonjour les filles, bonjour, Charly»,… Certaines chansons avaient été composées dans les studios de VivaCité, avec la complicité des animateurs      de la station. Dommage que l’acoustique laissait un peu à désirer (certaines paroles étaient inintelligibles).

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    David Cretta en after party

    Après la sortie de son album «Carabistouilles», Jean-Luc Fonck commençait sa tournée «Carabistour» au Rockerill, une salle qu’il affectionne tout particulièrement pour y être allé plusieurs fois.

    «On voit qu’il s’y sent vraiment bien !» pointait Jean-Marie Magniet ( 48 ans) de Montigny-le-Tilleul. «Je suis allé l’écouter, pour la première fois, à Sivry, il y a 28 ans. A l’époque, il chantait avec sa femme. Jean-Luc a gardé ce côté tout à fait décalé qui fait sa signature. Il peut rester longtemps sur scène à chanter, à jouer au clavier, à papoter avec le public, à lancer des vannes,… Il faut presque lui demander de s’arrêter ».

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    Le DJ carolo David Cretta bien entouré !

    Ce n’était pas la seule surprise de la soirée. Pour la deuxième fois au Rockerill, David Cretta assurait l’after-party du concert de Jean-Luc Fonck. Accompagné de son fan club de Montigny-le-Tilleul, le DJ carolo est un habitué des lieux. Il partage avec Jean-Luc (et les Gauff, qu’il apprécie aussi beaucoup), le goût de l’humour et de la dérision. A noter : David Cretta sera à la M.U. le 30 avril. JCH 

  • COUILLET- Tout savoir sur les mesures et les grandeurs

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    Parfois considérées comme de véritables casse-tête(s), les grandeurs sont abordées de façon ludique à travers diverses expériences, au Centre de Culture scientifique. Les notions de poids, masse, son, joule, watt,… deviendront limpides !

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    la chambre d'Armes

    Dans les films : «Le Seigneur des Anneaux» ou encore «Charlie et la chocolaterie», les acteurs incarnant les Hobbits et les Oompa Loompas apparaissent bien plus petits qu’ils ne le sont en réalité ! Par quel moyen ?                        

    En recourant à la «chambre d’Armes». Ce phénomène d’illusion optique est expliqué au Centre de Culture scientifique, dans une expo intitulée : «Mesurons-nous : grandeurs, unités &Cie ». Dans un premier temps, le public est invité à observer une chambre d’Armes par un trou, ainsi que les personnages situés de part et d’autre de chaque fenêtre. Puis, dans un second temps, à ouvrir le couvercle de la chambre et à regarder à nouveau les figurines. «La chambre d’Armes se fonde sur un concept qui associe deux illusions d’optique : à partir d’un point spécial et observée d’un seul œil, la pièce apparaît cubique, alors qu’elle est trapézoïdale » explique Julie, animatrice au CCS. «Les objets ou les personnes semblent grandir ou rétrécir en passant d’un angle à l’autre de la chambre. Cet effet est utilisé au cinéma pour représenter des personnages de tailles différentes ». L’humain n’est donc pas un bon instrument de mesure de taille. Ses yeux le trompent !

    le mètre, norme légale sous Napoléon

    Evaluer l’infiniment grand (du décamètre au gigamètre) et l’infiniment petit (du nanomètre au mètre), comparer la puissance et la consommation de diverses ampoules, calculer la masse d’une mole d’air, mesurer la pression continue dans un pneu, poser les mains sur des plaques et se demander quelle est la plus chaude en fonction des matériaux utilisés, mesurer la force de traction,…Une kyrielle d’expériences permettront de comprendre des tas de phénomènes. Et de surcroît, pour chaque expérience, un panneau donne des explications. «Cette expo nous fait prendre aussi conscience que notre corps n’est pas un bon instrument de mesure. Les coudées, pieds, pas, pouces,… donnaient des indications très approximatives » poursuit Julie. 

    « Il faudra attendre le 8 mai 1790, pour que l'Assemblée nationale française vote la création d'un système de mesure sur une base décimale. Le principe était que ce système délivre une information stable, simple et équivalente. Par décret, l'unité de base fut le mètre qui, ainsi calculé, allait devenir la norme légale et obligatoire pour la France, bientôt jointe par les pays envahis par Napoléon ».

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    Expériences sur la chaleur

    L’expo peut être suivie d’ateliers. A voir jusqu’au 6 septembre 2019 au Centre de Culture Scientifique, rue de Villers, 227 à Couillet. Ouvert du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30 (sans interruption) et le premier dimanche du mois de 10h à 18h. Infos et réservations : 071/212 400. www.ccs-ulb.be JCH