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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 433

  • PORTRAIT- Denis Kairet, créateur du Petit Coeur de Viesville

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    Aidant à la ferme de ses parents, avant une reprise proche de l’exploitation, Denis Kairet  (22 ans), candidat de Pont-à-Celles de l’émission de RTL/TVI : « L’Amour est dans le pré » a reçu 170 lettres de prétendantes. Un véritable record !  Mais pour connaître l’issue de cette belle aventure,  il faudra attendre le 27 décembre, jour de la finale.

    Véritable bourreau des cœurs, puisqu’il fait battre le cœur de nombreuses jeunes filles avec sa participation dans « L’Amour est dans le pré », Denis Kairet a créé « Le Petit cœur de Viesville », une spécialité dont le jeune homme de Pont-à-Celles a le secret : « C’est un fromage à croûte fleurie, en forme de cœur. Je n’y suis pas arrivé tout de suite, mais avec le temps, ce projet culinaire a pu se concrétiser ».

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    De gauche à droite: Daniel, Denis, Pierre et Ingrid.

    A côté de lui, d’autres fromages se lai ssent désirer : le Saint Denis, pâte pressée cuite nature italienne et aux orties, du fromage raclette, de la boulette grasse,…

    Denis serait-il « tombé » dans le monde agricole comme Obélix dans la potion magique ? Il y a tout lieu de le penser… Car déjà à l’âge de 2 ans, le jeune garçon était tombé dans la « flatte » de vache. Ses parents Daniel et Ingrid se souviennent : « Après cette chute, Denis a pris une de ses trois tétines et l’a trempée dans la matière fécale...Denis était ainsi baptisé !  Puis, quelques années plus tard, il montait sur un bull : il était déjà vraiment fait pour ce métier ! »

    une clientèle venue de partout !

    De tous les candidats de « L’Amour est dans le pré », Denis est aussi celui qui a reçu le plus de lettres : 170 ! Quatre jeunes filles ont été retenues : Laura, Céline, Emily et Estelle.

    « Je sortais d’une rupture sentimentale quand, sur les conseils d’une amie, la production de RTL m’a appelé pour faire partie de l’émission. Je n’ai pas accepté tout de suite, puis je me suis  laissé tenter par l’aventure » souligne le jeune agriculteur. « Je garde un bon souvenir du tournage. L’animatrice Sandrine Dans est charmante ».  

    En peu de temps, Denis est devenu une véritable vedette locale: « Nous avons vu la clientèle affluer d’un peu partout, même de Liège, de Jodoigne, de Koekelberg,… Cela s’est d’ailleurs ressenti dans les ventes. Dans l’émission, j’étais présenté comme le « candidat de Pont-à-Celles », donc facilement géo-localisable » poursuit-il. 

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    Signalons aussi que Denis et sa famille soutiennent des actions en faveur des plus démunis, durant cette période de fêtes de fin d’année, en stockant des colis, en faveur de l’ASBL : « Fournisseurs d’Humanité ». Pour tous contacts avec la Ferme du Kairet : 40, rue des Petits Sarts à Viesville. 071/35 11 64.

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    La ferme est aussi un relais pour des colis de Noël destinés aux plus démunis 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    la magie de voir le lait transformé

    Denis a fait ses 2 premières années d’Humanité à l’Institut Sainte-Marie de Rêves. «  A ce moment, j’ai pris contact avec le PMS, car je ne voulais ne pas le pousser à tout prix dans des études de technicien agricole, mais c’était vraiment son choix » affirme Ingrid.  

    Le jeune homme a alors continué, de la 3èmeà la 6èmeannée secondaire,  à l’école Saint Quentin (EPASC à Ciney) en agriculture. Il est sorti de là, bardé de 7 diplômes : phytopharmacie, alimentation et soin des bêtes, mécanique agricole,…

    Il a suivi aussi des cours du soir en hôtellerie pendant trois ans.  

    Denis a commencé par faire du beurre et du yaourt  frais, puis il a voulu se lancer dans le fromage,  ce qui a d’ailleurs entraîné l’aménagement spécifique dans l’étable d’un espace de transformation et d’affinage. 

    Sur les conseils de sa maman, Denis a suivi une formation à la Ferme du Carah à Ath.  « Je prenais du lait chaud dans les bacs, le lait était fermenté. On le transvasait dans la cuve, et on entamait la fabrication du fromage. Ce qui était magique, c’était de voir le lait le matin devenir un produit fini, le soir » note le jeune agriculteur.

    une ferme depuis 5 générations

    Auguste Collignon, l’arrière grand-père de Daniel Kairet, a créé la ferme en 1900.  Après avoir épousé Emile Kairet, Laure, la grand-mère de Daniel, est partie habiter à Gosselies. C’est en 1974 qu’André, le papa de Daniel, a dirigé la ferme,  et a arrêté en 1991, année où Ingrid et Daniel ont repris l’exploitation.

    Pierre Collignon a donné un sérieux coup de main, surtout  quand sa fille Ingrid a exercé ses activités d’échevine de l’Environnement de 2014 à 2018. Depuis le Covid, il vient plus rarement à la ferme.

    Actuellement aidant, Denis sera amené à reprendre un jour la ferme, d’ici 1 an ou 2. Son frère Alexis (28 ans), lui, a choisi une autre voie puisqu’il est ardoisier. L’exploitation s’étend sur 60 hectares, et compte 170 bêtes à cornes, ainsi que d’autres animaux.

    J.C.HERIN

  • ART- Le BPS 22 rouvre ses portes

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    Le monde de Ludd

    Prolongées jusqu’au 24 janvier, les expos : « La colère de Ludd » et « Merci, facteur ! » du carolo Thierry Tillier sont de nouveau accessibles au BPS 22. A voir également une nouvelle expo : « Surprise ! », ainsi que « Dedans et dehors…!? » (sur le confinement) au Petit Musée.  

    Encore fortement impacté par la Covid-19, le monde culturel commence toutefois à revivre, petit à petit. Ainsi, le BPS 22 rouvre ses portes.                  

    «  La réouverture des musées nous redonne de l’optimisme. Avec une jauge limitée à 60 personnes et des espaces hauts et spacieux (30 mètres de haut et 1000 m2 dans la grande halle et 800 m2 dans la salle Dupont),  nous respectons aisément les mesures sanitaires » note Sophie Jansseune, assistante du directeur Pierre-Olivier Rollin.  « Le public sera ravi de (re)découvrir des collections dans des styles très variés et dans des univers  tantôt graves, tantôt plus légers ». Le musée prolonge  « La Colère de Ludd », titre emprunté à un livre de Julius Van Daal.

    Cette expo rassemble une quarantaine d’œuvres récemment acquises par la Province de Hainaut et, pour la plupart, encore jamais exposées au musée. De manière poétique, romantique, et même politique, plusieurs d’entre elles montrent que « la dépossession ne vient pas toujours de l’autre, mais peut être également ce qui nous définit ».

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    Sophie Jansseune 

    Art Mailing avec Thierry Tillier

    A voir également « Merci, Facteur » du carolo Thierry Tillier. Le plasticien carolo, né en 1954, est une figure centrale du mail art. Ce courant a vu, pendant de nombreuses années, des artistes connus ou non, s’échanger des « œuvres » par voie postale. Il peut s’agir de lettres, d’interventions sur les enveloppes, sur les messages, sur la  notification des adresses,…

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    Les oeuvres du carolo Thierry Tillier 

    Une nouvelle expo s’installe jusqu’au 34 janvier : « Surprise » !  Elle regroupe des œuvres d’étudiants et artistes, formés dans l’atelier du plasticien multidisciplinaire Jean-François Octave, après 33 ans à la tête de l’IDM (Atelier Images dans le milieu), ainsi qu’une sélection de peintures sur iphone. 

    Jusqu’au 16 avril, le Petit Musée propose « Dedans et Dehors.. !? », une expo (à hauteur du regard des enfants) faisant écho à la période du confinement.

    Le BPS proposera aussi trois journées de stages, les 22, 23 et 29 décembre. Les enfants peuvent recevoir des enveloppes contenant des fiches d’activités, avant la visite dans le musée. 400 d’entre elles ont déjà été envoyées. Expos jusqu’au 24 janvier 2021. Pour tout contact : www.bps22.be   Téléphone : 071/27 29 71.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE- La Ferme de Martinrou va dans les écoles

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    Pendant une semaine complète, deux comédiennes de la Ferme de Martinrou ont animé les élèves de l’école primaire du Collège du Sacré-Cœur, lors d’improvisations et ateliers ludiques.  Une formule originale en ce temps de crise.

    Pour paraphraser une célèbre phrase du film « Le Bossu », « Si tu ne viens pas au théâtre (à Lagardère), le théâtre (Lagardère) ira à toi ! C’est un peu la devise adoptée par Thomas Piraux. « Les mesures sanitaires actuelles interdisent aux enfants de sortir à l’extérieur. J’ai donc fait appel à la Ferme de  Martinrou pour maintenir le lien entre les élèves et le culturel » souligne le directeur de l’école primaire de Charleroi. «  C’est une démarche qui apporte une réelle bulle d’oxygène pour soutenir un secteur durement frappé par la crise. Faire appel aussi à une institution bien de chez nous me semblait important. »

    Durant 5 jours de la semaine, 24 classes, - soit 550 élèves !- ont participé à des animations d’1 heure et ½.  Parmi les animations, de l’improvisation, ainsi que tous des jeux ne nécessitant aucun matériel !                      

    « Les enfants se sont amusés avec des jeux simples, sans grande préparation ni décor particulier, mais qui créent du lien social. Les enfants repartiront d’ici avec des idées plein la tête pour occuper leur temps libre » signalent Sophie Hodeige et Céline De Geyter, animatrices/comédiennes.

    Bien entendu, cette expérience peut être renouvelée dans d’autres établissements scolaires. Pour toute info : 071/81 63 32. info@martinrou.be- www.martinrou.be

    JC HERIN