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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 322

  • MOLIERES ET MOCASSINS- "Un amour qui ne finit pas" jusqu'au 10/4

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    Pour ne pas vivre une fois de plus un amour sans lendemain, Jean décide d’aimer à distance une femme avec laquelle il convient de n’entretenir que des rapports épistolaires. Alors qu’il s’épanouit dans cette relation d’un nouveau genre, excluant toute forme de jalousie et de souffrance, voilà que le mari décide de s’en mêler. Ce triangle amoureux se complique encore d’avantage lorsque la propre femme de Jean entre dans la danse.

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       photo Jean-Jacques Delforge 

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     Jean décide d’aimer une femme avec laquelle il souhaite n’entretenir que des rapports épistolaires... La suite dans « Un amour qui ne finit pas », à voir ce week-end au Petit Théâtre de la Ruelle.

    Un joli décor résolument seventies partagé en deux salons jumeaux. Jean, industriel, marié (Jacques Delmeire) rêve d'un amour idéal, un amour qui ne finirait pas, un amour à sens unique dans lequel il ne demanderait aucune réciprocité. Il propose cet étrange contrat à une jeune femme ravissante qu'il rencontre en cure.

    Juliette (Alexandra Lamotte), elle aussi mariée, est interloquée, flattée, séduite pour tout dire. De retour à Paris, elle reçoit quotidiennement des lettres enflammées et fleuries. Mais le mari (Salvo Maio) en prend évidemment ombrage et entreprend de rendre ces missives énamourées… Germaine (Annick Poulain), l'épouse de Jean, a quelque mal avec la lubie de son industriel de conjoint! Lorsque celle-ci entre dans la danse, le triangle amoureux se complique encore davantage...

    Avec « Un amour qui ne finit pas », écrite d'une plume vive, acérée et brillante, l'auteur André Roussin s'amuse et se montre d'une subtile férocité envers les lois du mariage bourgeois. L'humour est fin. Les personnages sont intelligents et pleins d'esprit. Une comédie de boulevard à la fois spirituelle, pétillante et tendre.

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         photos Jean-Jacques Delforge 

    « Un amour qui ne finit pas » par la Compagnie des Molières et Mocassins, dans une mise en scène de Marie-Paule Kumps, est à voir le vendredi 8 et 9 avril à 20 h et le dimanche 11 avril à 16 h au Petit Théâtre de la Ruelle, rue des Platicheux (près de la Ruche Verrière) - à 6042 Lodelinsart. Prix : 16 à 9 euros. Réservations : 0474/ 388 032

  • EVENEMENT- Les éditions Dupuis soufflent 100 bougies !

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    Morgan Di Salvia, rédacteur en chef de Spirou

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    Pour les 100 ans des Editions Dupuis, le magazine Spirou sort un numéro exceptionnel de 100 pages, dans lequel les séries phares du journal sont dessinées par d'autres auteurs ! Cet anniversaire sera accompagné d'autres événements.

    100 ans après leur fondation, les éditions Dupuis sont leader en matière de bande dessinée, en diffusant 4 millions d'album par an, dans une vingtaine de pays ! Un retour dans le passé permet de mieux comprendre comment cette belle success story a commencé : en 1898, Jean Dupuis, un Marcinellois, devient imprimeur en achetant une Kobold pédale. C'est le 2 avril 1922 que ce dernier passe à l'édition en lançant « Les Bonnes Soirées ». Ce magazine littéraire, qui promettait en sous-titre « des romans sensationnels illustrés », a rapidement rencontré son public. En 1924, Dupuis diversifiait ainsi son offre en lançant «Le Moustique », un magazine de reportages et d'actualité, puis en 1938, le journal Spirou, qui en est aujourd'hui à son numéro 4380 !

    « Ce qui fait la force de ce magazine de bandes dessinées, c'est que, depuis le début, il a toujours eu une volonté d'innover en créant de nouvelles séries, des numéros thématiques, des suppléments originaux (mini-récits, posters, maquettes à construire,...) » fait remarquer Morgan Di Salvia, rédacteur en chef actuel. « Il faut aussi souligner que les éditions Dupuis ont été le berceau de l'école dite « de Marcinelle », avec Spirou et Fantasio, Les Schtroumpfs, Lucky Luke, Boule et Bill, Gaston Lagaffe,...

    Aujourd'hui, la rédaction des éditions Dupuis est toujours installée à la rue Destrée à Marcinelle, dans un bâtiment très lumineux, rappelant une autre série à succès : Largo Winch !

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    Le numéro spécial 100 ans 

    Spirou rappelle les affres de la guerre...

    Le magazine Spirou s'associe aux 100 ans des éditions Spirou par un numéro spécial, où 49 auteurs se sont amusés à dessiner des séries qui ne sont pas les leurs. En inversant parfois les styles : Buck Danny, série réaliste, devient humoristique sous les traits de Libon ; Les Tuniques Bleues ou l'Agent 212 deviennent plus réalistes avec Bertail et Henriet. Joli hommage rendu à André Geerts, auteur trop tôt disparu de Jojo par Nob. Le journal signe aussi le retour de Spirou et Fantasio, dont la série-mère est à présent confiée à Schwartz (dessin) Abittan et Guerrive, avec un titre surprenant : « La mort de Spirou ».

    Un Méga-Spirou de 192 pages, dont la couverture est illustrée par Renaud Collin (avec 100 personnages de Spirou) se vend également en librairie. On y trouve l'album intégral du « Journal d'un Ingénu » d'Emile Bravo, situant Spirou et Fantasio dans la seconde Guerre Mondiale. « Nous sommes particulièrement fiers que « L'Espoir malgré tout », 2ème tome de la série, s'est vu récemment remettre le Prix de la série d'Angoulème 2022 » poursuit Morgan Di Salvia. « En délivrant un message humaniste, les deux héros rappellent l'absurdité et l'horreur des conflits armés. Cette histoire résonne tristement avec la guerre en Ukraine ».

    D'autres événements auront lieu avec la sortie d'un beau livre sur les éditions Dupuis ainsi qu'une expo sur les éditions Dupuis à l'ouverture du nouveau Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • COUILLET- A la recherche d'anecdotes croustillantes sur Couillet

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    Une équipe d'animateurs dynamiques 

    A l'initiative de la Maison de Jeunes, une centaine de jeunes ont participé, samedi, à une balade numérique dans les rues de Couillet. 4 km d'amusement(s) et de découvertes.

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    Bravant un froid inhabituel pour la saison, le public est allé, par vidéos interposées, à la rencontre de personnages illustres de Couillet comme Lolotte, immortalisée par le chansonnier Jacques Bertrand, la famille de Thibault (derniers seigneurs de Couillet), Basile Parent, magnat des chemins de fer, ou encore Ernest Solvay , inventeur de la soude.

    Et ce n'est pas tout ! Après avoir découvert un panorama incroyable surplombant Charleroi, les « touristes d'un jour » sont passés par des sites industriels miniers qui ont marqué la région comme le Péchon, ont fait la connaissance de certains oubliés de l’Histoire comme Marie 4 Sennes, - une dame philanthrope qui ne se faisait payer que 4 Centimes! - et ont appris l'origine de la rue de l'Ethiopie : un Couilletois s'était fait passer pour le roi d'Ethiopie!

    Une sombre histoire marquera les esprits : par une froide nuit de 1860, une certaine veuve Dubois est attaquée dans sa ferme de Couillet. Avant de succomber à ses blessures, celle-ci met les enquêteurs sur la piste d’ouvriers flamands : Jan Coucke et Pierre Goethals. Sur les dires de la victime, avant qu'elle ne succombe, les deux hommes sont reconnus coupables. Ils seront condamnés à mort et guillotinés à Charleroi. Mais étaient-ils vraiment coupables ? C'est à partir de ce fait divers que la guillotine cessera d'être appliquée en Belgique !

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    Sur le site minier du Péchon 

    Les jeunes impliqués dans les vidéos

    Depuis le mois de novembre, les ados de la Maison de Jeunes de Couillet se forment à différentes techniques comme le montage vidéo, les recherches dans les archives, le jeu face caméra,... La balade numérique : « En Quête de Couillet » a été imaginée par Debora, coordinatrice, Candice, assistante sociale, ainsi que Bérangère et Wesley, animateurs, pour mettre en pratique les différents acquis. De quoi s'agit-il ? D’une balade de quatre kilomètres parsemée de QR codes qui, une fois scannés par les participants, renvoient vers des vidéos anecdotiques.

    Les 8 capsules vidéos, que les jeunes ont écrites, tournées et réalisées, ont été placées sur un itinéraire dans Couillet. « Notons que les participants se sont impliqués directement dans les recherches historiques et dans l'écriture du scénario » fait remarquer Wesley Mayence, responsable de la communication.

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    La Maison des Jeunes et de la Culture de Couillet accueille, du mardi au samedi, les jeunes de 12 à 26 ans et leur propose des activités à caractère culturel : projets, accueil, activités et sorties culturelles, citoyenneté, démocratie, soutien scolaire et aide à l’emploi,... Facebook : Maison des Jeunes et de la Culture de Couillet.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Une enquête passionnante conçue comme un jeu de piste