Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1820
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CHARLEROI- Théâtre de l'Ancre: Didier Super, les 28 et 29 septembre
Entre esprit punk et humour trash, un concert 100% allumé !
Didier Super ? Un personnage furieusement excessif, sorte de condensé parodique de tout ce que la chanson française peut avoir de risible. Une réponse acide à l’overdose de mièvreries déballées par les stars formatées pour la bande FM.
Concert sans musique ? Un spectacle entre un live et une stand-up comedy (mais assis, pour le plaisir de la contradiction) qui dégomme à la volée la religion, les politiques et le bon goût des gens bien éduqués. Le tout sur fond de solos désaccordés à la guitare (où ce qu’il en reste).
Pour son escale à Charleroi, l’antéchrist de la chanson française vous a concocté un paquet de surprises ! La meilleure façon de « se retrouver entre adultes consentants », précise-t-il. A vos risques et périls…
¤ Heure ? 20h30
¤ Prix ?
12€ / 8€ abonné
Vous pouvez réserver vos places directement auprès de la billetterie de L’Ancre, du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30, et jusqu’à 20h15 les soirs de représentation, ainsi que par téléphone au 071.314.079
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CHARLEROI- Sergio Salma, auteur de "Marcinelle 56" à Tropica BD
« Marcinelle 56 », une œuvre de plus sur la catastrophe du Bois-du-Cazier ? Oui, mais présenté, cette fois, sous forme de roman graphique, dans lequel la puissance du dessin en noir et blanc fait jeu égal avec le texte. Sergio Salma, l’auteur, dédicaçait son ouvrage chez Tropica BD.
Né de parents italiens en 1960, Sergio Salma n’était donc pas né quand éclata la catastrophe du Bois du Cazier, en 1956. Il reste tout de même un « enfant du Pays Noir », puisqu’il a grandi à Fontaine-l’Evêque. Dès 1989, le dessinateur, puisant dans ses souvenirs d’enfance ( par exemple : sa mère est restée longtemps derrière les grilles), imagine une première version d’une fiction à Marcinelle. Après une longue période de gestation, il vient de sortir un roman graphique intitulé « Marcinelle 56 », où il fait intervenir Pietro Bellofiore, jeune mineur tout juste arrivé d’Italie. « Pietro est un personnage inventé de toute pièce » insiste Sergio. « Mais il est tout à fait crédible : il est victime d’injures racistes ( on le traite de macaroni ) et il travaille durement dans la mine. Il lui arrive aussi de tomber amoureux ». Ce roman, l’auteur l’a voulu également didactique, puisqu’il y a ajouté 12 pages d’informations sur la catastrophe
Originaire de Wanfercee-Baulet, Jean-Louis Salmont ne cache pas son intérêt pour le livre : « Mon père a travaillé à la mine, comme machiniste d’extraction, jusque la fermeture du Roton. C’est lui qui remontait les cages. Je n’avais que 5 ans lors de la catastrophe du Cazier. Mais d’après ses récits, je retrouve bien dans « Marcinelle 56 » le quotidien des travailleurs».
« Mon père aurait pu être sauveteur, le 8 août 56 » poursuit Pierre Dechamps de Jumet. « Certains passages évoquant le Congo Belge me touchent aussi directement. »
Des lectrices, comme Catherine et Rosanna, ont fait le déplacement de Sedan en France pour se faire dédicacer l’ouvrage. « Nous sommes enseignantes, et nous voyons la mine dans notre programme de 4ème ! ».
Quant à Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier, il voit dans ce roman graphique un nouveau support, destiné entre autre aux jeunes, et un formidable vecteur d’émotions.
« Marcinelle 1956 », 256 pages , Casterman Ecritures, 17 euros.
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