Les passagers se regardent du coin de l'œil...

Le Poche se lance dans la comédie policière!  La salle d'embarquement de l'aéroport de Heathrow va devenir le lieu de rencontre de quatre personnes. Leur seul point commun: ils prennent le vol pour Bruxelles.  Mais qui sont-ils  vraiment ? L'une se dit célibataire, le deuxième, auteur de roman,  le troisième,  inspecteur de police.  Situés à des endroits différents, ils interviennent l'un après l'autre.   Et puis, il y a aussi  une espèce de Miss Marple, passionnée  par les histoires de crime. D'apparence très calme, elle va montrer rapidement  son fameux caractère !  Alors que les discussions étaient assez anodines, les tensions naissent.  Il s'avère qu'un sérial killer se trouve parmi les passagers!  Les trois autres sont-ils aussi innocents qu'ils le font paraître? Ils ne se connaissent pas, et pourtant... Qui est qui? Et pourquoi sont-ils là?  Un suspense haletant qui embarque le spectateur pour un voyage inattendu...  Dans ce huis clos, les armes sont brandies. De sombres histoires d'argent sont au coeur du spectacle... Des révélations surprenantes seront faites !  Bon spectacle, malgré un petit bémol: le début est un peu trop lent et la fin un peu trop condensée...  Saluons le jeu des comédiens:  prix des boites" présenté par Comédia 77, d'un panneau de Ravel Java (spectacle musical qui se passait dans un métro) et matériel de l'ancien aéroport de Gosselies...Carine Donckers   ( Kate ),   Agnès Piantadosi  ( Laurence ),  Jacques Dutrifoy ( Olivier ), Vincenzo Aronica  ( Marco ). JCH

Kate: un fameux caractère !

"Quelque part dans Heathrow" écrit par Bernard Suin, dans une mise en scène de Luc Bernard ( Berlu) ,  est à voir les 18/5 à 15h  et le 24/5 à  20h30 au Théâtre Poche, 70, rue du Fort à Charleroi. Place: 14 euros.  Prévente: 11 euros. Infos et réservations: 071/315 579. www.le poche.be-  resa@lepoche.be

Le groupe carolo des Rising Sparks

Adrien au chant et Mika à la guitare

Polka, Polka

Le complexe sportif de Frasnes-lez-Gosselies a vibré au son du pop, du rock,  de l'électro,  du blues, de soul, de folk,  ...samedi soir, lors de  la 4ème édition de "La récré  des décibels".  L'initiative  de  ce festival revient à l'association  des parents  et enseignants  de l'école communale maternelle  et fondamentale.  " Initialement, le but  était de financer la location du chapiteau de la fancy-fair.  Mais le petit festival a bien grandi en trois éditions  ( environ 750 festivaliers   l'an dernier ) et les bénéfices engrangés  lors des trois premières éditions  ont déjà permis de financer divers projets comme l'aménagement d'une aire  de jeux dans la cour des maternelles et d'équipements sportifs dans la cour des primaires, l'acquisition d'un tableau interactif,...L'année prochaine, nous pensons financer une partie des classes de neige" souligne Pascal Mageren, membre de l'association. Le festival, mis sur pied par Delphine Vermuse et Bernard Cozier, a pour but de faire connaître principalementdes groupes locaux de qualité. C'était bien le cas avec  "The Rising Sparks",  "Polka, Polka",  "No Name Cover", "Cendrine K. & Destina", "Végas", "Seven". L'ambiance était chaude dans la salle ! L'an dernier, le festival a remporté le Prix du Mérite Associatif à la Maison Pour Associations. JCH

Le public avait répondu présent

 Ginger Rodrigo

Originaire de Chapelle-lez-Herlaimont, Ginger Dorigo est spécialisée en recherche picturale. Elle "sacrifie" des toiles pour en faire des oeuvres à part!  

La jeune artiste récolte des tableaux, parfois même dans des brocantes.  Elle les analyse,  et y repère un détail, qu'elle découpe avec un scalpel. Commence alors un travail d'effilochage.  Ginger Dorigo  enlève fibre par fibre, et obtient ainsi un fragment avec des fibres textiles qui dépassent. Elle reprend une toile d'un lin brut, et vient retisser les toiles entre elles. Pour ce qui est des "feuillets de vie", elle reprend d'anciennes cartes postales qu'elle associe à un récit imaginaire. Le processus de réalisation est similaire aux toiles retissées. Elle sélectionne un détail de la carte postale, et le place dans un feuillet.  " Chacune de mes oeuvres est une fenêtre ouverte sur un détail, un souvenir, une trace du passé" précise-t-elle. "Mon travail est basé sur le patrimoine culturel méconnu. Je pars d'artistes inconnus, et je leur donne une seconde vie."  La plasticienne a suivi un an dans l'atelier de Stéphane Delhal, professeur de restauration et d'oeuvre d'art à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi. JCH 

L'expo de Ginger Dorigo est à voir jusqu'au 23 mai, à la Maison du Hainaut, Quai de Brabant, 20 à Charleroi, du lundi au vendredi de 8h à 12h, et de 13h à 16h. Infos: sophie.vincent@hainaut.be - http//dgas.hainaut.be

Une fenêtre ouverte sur un détail, un souvenir,...