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Cultures - Evénements - Page 512

  • EDITION- "Même pas peur" dans l'esprit de Charlie Hebdo !

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    De gauche à droite Jean-Philippe Querton, Burion et Etienne Vanden Dooren

    Suite aux attentats de  Paris,  l'éditeur marcinellois Etienne Vanden Dooren   et Jean-Philippe Querton  ont lancé "Même pas peur", une version belge de Charlie Hebdo.  Un deuxième numéro est déjà  en préparation !

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    La une du n°1!

    Les tueries de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, les 7 et 9 janvier, ont  créé un véritable séisme dans le monde de l'édition. Etienne Vanden Dooren, directeur des Editions du Basson à Marcinelle, et Jean-Philippe Querton, directeur éditorial de Cactus Inébranlable,  ne pouvaient  rester insensibles au massacre.  A l'occasion de la Foire du Livre de Bruxelles, ils ont eu, ensemble,  l'idée de sortir une publication belge: "Même pas peur"  respectant assez bien la pagination   et la mise en page  du journal parisien ( sans vouloir le copier, toutefois!) .  "Nous avons lancé un appel via Facebook.  Le succès a tout de  suite été immédiat" signale Etienne Vanden Dooren.   Plus de 100 textes et 150 dessins ont été recueillis.  Parmi les auteurs,  une vingtaine de collaborateurs, parmi lesquels  des chroniqueurs, humoristes, journalistes, spécialistes ... comme Dominique Watrin,  Alain Doucet,   Catherine François, Dominique Meeus,... des dessinateurs comme le carolo Yannick  Claes, Sondron, Burion, Kanar,... mais aussi des plumes un peu  moins connues.   Le succès a été tel que presque la totalité des journaux  ( 2000 exemplaires) ont été vendus!  Il en reste encore quelques-uns chez l'éditeur... !

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    Etienne Vanden Dooren, un éditeur heureux !

     

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    Un dessin du Carolo Yannick

    un numéro 2 consacré au travail !

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    Le dessin de couverture du premier numéro:  "Des djihadisses wallons repérés en Syrie, chantant: "Iran, Irak, On va sketter l'baraque!  Hé rak! Hé rik! Pour l'Etat Islamik  " reflète bien l'esprit de Charlie Hebdo.  " On peut s'amuser, même s'il s'agit de choses graves. Le pire serait  de mettre fin à la liberté d'expression" poursuit Etienne Vanden Dooren.  " Je suis inquiet,  par exemple, de voir le "tout sécuritaire" nous envahir. La présence de l'armée dans la rue, par exemple,  n'est certainement pas une réponse pour ramener plus de démocratie!"  "Même pas peur" ne se veut pas un outil de militantisme politique, même s'il lorgne fortement à gauche, condamnant le libéralisme à tout crin.   "Il est difficile d'être tout à fait neutre. Nous nous engageons résolument dans la voie du progressisme" insiste  l'éditeur marcinellois. Suite au succès rencontré ( le premier numéro ne devait normalement qu'être un one shot!),   un deuxième numéro sortira le 30 avril,... la veille du 1er mai !  Il sera donc entièrement consacré au travail. Celui-ci  sera tiré à 5000 exemplaires, et vendu dans 1400 librairies en Wallonie et à Bruxelles. " A l'heure où l'on parle du prolongement du temps de travail, le sujet est assez brûlant. Le travail est-il une obligation? Est-il nécessaire pour vivre? Doit-on accepter toutes les conditions pour travailler ? Autant de thèmes qui seront abordés dans ce numéro! Il y sera aussi fait allusion à Charleroi,  d'où partent de nombreux mouvements sociaux "  poursuit Etienne Vanden Dooren. JCH

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    dessin: Burion

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    Dessins de Burion

    Etienne Vanden Dooren,  editionsdubasson@scarlet.be- e.vdd@scarlet.be . 0498/148 250.

  • WANFERCEE BAULET- Le mystère de la Passion joué à l'église

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    Les Pèlerins de Bouge ont rejoué le mystère de la Passion, vendredi soir, à l'église de Wanfercée Baulet.  Originalité de la Compagnie:  elle se compose de bien-portants et de personnes handicapées.   

    En cette soirée du Vendredi Saint,  plus de 200 fidèles rassemblés en l'église  de Wanfercée Baulet, à la place Baïaux, s'apprêtaient à revivre la Passion du Christ,  en compagnie des Pèlerins de Bouge. Celle-ci  compte  80 personnes :  30 bénévoles, ainsi qu'une cinquantaine  de résidents souffrant d'un handicap physique ou mental. "Nous avons le désir de vivre simplement des relations humaines profondes avec des personnes plus démunies, blessées voir  exclues. C'est toute la démarche et l'originalité de notre projet.  Notre souhait est de faire tomber les préjugés, la méfiance et la peur, source de beaucoup de    rejets. " signale Bernard Delaive, responsable des relations publiques de la Compagnie. " Dans cette perspective, évangélique pour certaines, humaniste pour d'autres, notre démarche constitue un cheminement qui conduit au dialogue entre deux mondes: celui des bien portants qui vient à la rencontre  des  personnes handicapées.  D'une certaine façon,  ces dernières vivent aussi une forme de " Transfiguration" quand elles montent sur scène."  

    un spectacle suivi d'une Eucharistie

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    Des scènes très réalistes

    Les différents passages étaient rendus de façon très réaliste: la trahison par Judas, le procès, la condamnation, la mise en croix,  la mort, la Résurrection,... Un narrateur faisait la jonction entre les différents tableaux. Le sourire des acteurs, au terme du spectacle, illustrait bien plus que les mots toute la force de vie qui les habite.  Un soin tout particulier a été également apporté aux différents costumes, ainsi qu'aux éclairages.  Sous l'oeil avisé de Jean-Marie Warzée, président de l'asbl, 1  jour complet a d'ailleurs été nécessaire pour tout monter. Il a fallu  2 camions pour apporter le matériel, des milliers  de boites de jeux de lumière,... En plus de la scène, il a fallu installer également une rampe de  13 mètres pour faire venir les comédiens et la foule.  Le spectacle s'est terminé par une célébration eucharistique, en présence des abbés  Joseph Taminiaux, Henri Bataglie, et Robert Mathelart.  Les spectateurs, très enthousiastes, félicitaient tous les membres de la Compagnie.  Précision supplémentaire:  le spectacle était entièrement gratuit, et donc accessible au plus grand nombre. JCH

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    Un public attentif

      Il joue Caïphe depuis 31 ans !

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    Daniel Le Poivre

    Grand-prêtre des Juifs,  souverain sacrificateur dans l'arrestation de Jésus, Caïphe est joué, depuis 31 ans,  par Daniel Le Poivre.  Depuis 1984, en effet, cet  habitant originaire  de Châtelet, est fidèle aux Pèlerins de Bouge. " Ce rôle me remplit de joie et d'allégresse, et m'a permis de vaincre ma grande timidité " souligne-t-il. " Et puis, il faut avoir la croyance en Dieu, et ça je l'ai!" Quant à Jésus, il est interprété pour la 14ème année consécutive, par Benoît Coton. " Ce soir, j'ai été crucifié pour la 42ème fois! " a-t-il déclaré.  Plusieurs bénévoles s'investissent aussi bien pour représenter des personnages que pour apporter une aide technique.  Michel Huybrechts a vu le premier spectacle joué à Wanfercet Baulet, il y a plus de 20 ans. " Depuis lors, j'ai décidé de rejoindre  le groupe.  Je suis un peu le chef "tenture" " note-t-il avec amusement. " Je fais aussi partie du Sanhédrin. Je tire aussi sur la corde pour élever la croix. Je suis, en quelque sorte, du côté des mauvais! "  Et Michel n'est pas seul... Maxime ( 19 ans) , son petit-fils, donne aussi un bon coup de main!

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    Michel et son petit-fils, bénévoles

  • THEATRE- "Antoine et Catherine" à la Bouteillerie jusqu'au 12 avril

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    Avec " Antoine et Catherine",  le comédien Judicaël Vlieghe fait son entrée  au Théâtre aux Trois Coups.  Sa partenaire,  Céline Robaert, y  avait déjà joué dans  " Ils s'aiment" et "Ils se sont aimés" au  côté de Frédéric Genovese.  Les acteurs incarnent Antoine et Catherine.  Au gré des opportunités de la vie, ces derniers ont l'habitude se voir sur un banc dans  un square.  Tous deux,  unis par une solide complicité,  font remonter des flots de souvenirs à la surface:  vacances,  anniversaires, baptêmes, mariages, enterrements, jours de l’an, etc...  Des années 50 aux années 2000, ce sont trois générations qui vont se succéder:   Jean et Simon, Antoine et Catherine,  ainsi que Vincent et Delphine.  Leur mémoire est la nôtre avec ses modes du jour,  ses chansonnettes fredonnées,  ses évolutions technologiques, ...  A travers 8 tableaux,  c’est la chronique du baby-boom qui  se feuillette allègrement en suivant à travers l’histoire d’Amour impossible d’Antoine et Catherine, les générations de leurs parents, les enfants, les petits-enfants à l’écoute chacun de leurs propres générations.  Une pièce tendre, une chronique de la vie quotidienne, pleine de rires et d'émotions, où les acteurs tirent pleinement leur épingle du jeu.

    Une pièce de Sophie Blotnikas dans une mise en scène de Christian Ferauge à voir à la Bouteillerie, boulevard du Nord ( face 64) à Fontaine l'Evêque, les vendredis et samedis à 20h30 et les dimanches à 16h  jusqu'au 12 avril . Prix:  10 euros.  Possibilités de se restaurer avant et après le spectacle.  Infos    et réservations: auxtroiscoups@gmail.com ou par téléphone au 0485/99.15.30. La Nouvelle Gazette offre 5x2 places aux lecteurs !