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Cultures - Evénements - Page 132

  • PETIT THEATRE DE LA RUELLE- LODELINSART- "21, rue des Roses" avec Carmela Locantore, pour ouvrir la saison

    Ouvrant la nouvelle saison du Petit Théâtre de la Ruelle, « 21, rue des Roses » est joué par Carmela Locantore. La comédienne y raconte sa vie de fille de mineur, dans le quartier de la Grande Chenevière à Marcinelle.

     

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    Carmela Locantore

    « Avant tout, la nouvelle saison est centrée sur l’humain ! Bien sûr, le rire sera présent, mais aussi une bonne part d’émotion traversera tous nos spectacles » assure Jacques Delmeire, directeur du Petit Théâtre de la Ruelle. C’est d’ailleurs par un seul(e)-en-scène vibrant que débute la saison « Chocolat piment ».  

    Dans « 21, rue des Roses », du 20 septembre au 6 octobre, Carmela Locantore emmène le public avec sensualité, poésie, rythme endiablé, engagement, suavité, humour et profondeur, au récit des chapitres passionnants de son vécu à Marcinelle. « J’avais 10 jours quand je suis entré dans cette maison de la Grande Chenevière, au cœur d’une cité, comme on les construisait après la guerre » explique-t-elle.

    « Fille de mineur, je me demandais pourquoi ma mère refusait de donner un baiser à mon père. Progressivement, la poésie a réussi à extraire cette gamine que j’étais d’un milieu social précaire ».                    

    Tour à tour, la comédienne y évoque la catastrophe du Cazier, fabrique des pâtes sur scène, parle de l’immigration italienne,…

    23ème Revue !

    Du 1 au 17 novembre: « Rapt » d’Ahmed Madani. Henri et Simone sont au bout du rouleau : pas de travail, pas d’argent, seulement un peu d’amour, mais quand on mange des pâtes et des pommes depuis des mois, ça tue la vie ! Alors, ils ont tous deux une idée diabolique : enlever un vieux du quartier qui vient de gagner au millionnaire.

    Du 13 décembre au 12 janvier (et probablement avec prolongations) : la Revue 2020 : l’actualité de la bonne ville de Charleroi en rires et en chansons. La 23ème édition d'un rendez-vous attendu ! Du 13 au 29 mars : « Chocolat piment » de Christine Reverho. Cet immense gâteau d’anniversaire, chocolat piment, Paul s’en serait bien passé. Comme il se serait bien passé de fêter cet anniversaire, si ses deux filles, affublées de son gendre, ne s’étaient mis en quatre pour tout organiser.  On ne choisit pas sa famille mais choisit-on bien ses amours ? Du 15 au 31 mai : « La nuit des reines » de Michel Heim. Henri III amoureux de sa sœur, la capiteuse Reine Margot, est aux prises avec sa mère, l'irrésistible Catherine de Médicis qui veut le marier à Elisabeth Ier d'Angleterre, la Reine vierge. Vérité historique non garantie, mais rires assurés. Abonnements : 65 € : adultes- 55 € : pensionnés et étudiants. Pour tous contacts : 0474/388 032.  JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- "Menaces", troisième et dernier volet des Eprouvés ( Editions du Basson )

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    « Menaces », le troisième volet des « Eprouvés », vient de sortir aux Editions du Basson. Dans un thriller haletant, où la géopolitique a toute sa place, l’auteur carolo Richard Lorent mêle la fiction à la réalité.

     

    Très prolifique, l’auteur Richard Lorent, habitant Pont-de-Loup, vient de mettre un terme à la trilogie des «Eprouvés » qu’il avait entreprise en 2016.                              

    Dans le premier tome, le sociologue Hector Detroie (On appréciera le jeu de mot !) donnait une conférence devant 200 étudiants d’une Haute Ecole de Charleroi.

    «Membre du trio dirigeant de la Ligue des Urnes, le protagoniste du roman transgressait un tabou politique : il faisait l’apologie de l’abstention électorale comme point de départ d’une reconquête citoyenne de la démocratie » signale Richard Lorent.

    Dans le dernier opus, le risque de la destruction de la Ligue des Urnes est provoqué par l’enlèvement de l’économiste Hélène Agapi qui, aux mains de ses geôliers, fait face à une mort programmée.

    Attentats, enquêtes, mensonges, espionnage, complots, mystères, utopies,… donnent du sel au roman.

    Des allusions claires à des faits d’actualité nationale et internationales y sont faites : la chute du gouvernement belge, la montée de la NVA, la coalition de la Suédoise, la prise d’otages et le massacre de Beslan en Ossétie du Nord en 2004,…

    quelques accents carolos

    La fiction y approche aussi parfois la réalité de façon originale, par exemple, la manière dont l’auteur explique l’origine des Gilets Jaunes et les circonstances dans lesquelles ils reviennent sur le devant de la scène politique et sociale.                    

    Le « Symposium », décrit dans le roman, ramasse en une figure unique un ensemble de pratiques de lobbying, liées à certaines multinationales qui se sont illustrées dans un passé récent.

    La connaissance de la géopolitique de Richard Lorent lui vient de son métier de journaliste, d'abord : durant sept ans, au sein de l'hebdomadaire "Au Travail", il a, entre autres, couvert l'actualité internationale du point de vue syndical. De son activité d'écrivain ensuite, dans la mesure où l'une des questions centrales auxquelles il s’est fait devoir de répondre concerne les causes de l'effondrement du modèle de société ayant prévalu dans les trente années, qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale. « Cela implique de saisir la physique des rapports de force au niveau mondial » note Richard Lorent.

    Très attaché à Charleroi et à sa région, Richard Lorent ponctue sa narration, ça et là, de références et de lieux carolos, comme l’illustre cet extrait : « Hector Detroie avait traversé le parc Reine Astrid où trônait la statue de Lucky Luke, descendu vers la Ville Basse, longé le boulevard Tirou et déambulé au cœur du Complexe commercial Rive Gauche pour gagner la place Buisset et se retrouver ensuite sur un banc en bord de Sambre ».

    « Menaces », 400 pages, aux Editions du Basson. www.editionsdubasson.com editionsdubasson@gmail.com. Le roman sera présenté le 7 décembre au PBA (La Réserve) à 18h30, en présence de l’auteur. Entrée gratuite. Une soirée conviviale pour découvrir 27 nouveautés de 9 maisons d’édition.  JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- C'était la Fête de l'Amour à la place Verte !

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    Des mariages « for a joke » pour des unions sans tabou(s) !

    Engagement, complicité, tendresse, amitié,…, l’Amour est multiple

    Dépassant largement le cadre de la communauté LGBTQI +, la Fête de l’Amour était dédiée à l'amour sous toutes ses formes. Samedi, un millier de personnes ont foulé la place Verte, sous un magnifique soleil, pour ce premier événement. Clou de la journée : les mariages «for a joke » !

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    Kevin et Antoine travaillent tous les deux à "Mine de rien"

    Antoine (32 ans) et Kevin (23 ans) sont respectivement patron et plongeur/serveur au restaurant : « Le Mine de rien », à proximité du Bois du Cazier. Leur rencontre remonte à plusieurs années, mais c’est seulement à la suite d’une soirée plutôt arrosée qu’ils ont déclaré leur flamme. « J’étais déjà marié, avec une fille, quand j’ai fait la connaissance de Kevin » confie Antoine. «  Entre nous, ça colle assez bien, mais en public, nous évitons d’être trop démonstratifs. Nous sommes assez complémentaires : mon compagnon est plutôt extraverti, tandis que moi, je suis plus réservé ».  

    Comme Antoine et Kevin, des centaines de couples ont affiché leur union, ou leur amitié, sans aucun tabou, lors de la Fête de l’Amour. « Lorsque nous avons émis l’idée d’une telle journée, c’était pour montrer qu’une union peut être solide et très belle, même si elle est différente » note Laurane, assistante sociale à la Maison Arc-En-Ciel, ASBL installée depuis un an à la rue de Marcinelle. « Démonter certains clichés est, à coup sûr, une façon de faire reculer l’homophobie,  parfois encore trop présente dans notre société ».

    Grégory, un des membres actifs, poursuivait: « Cette première édition est un peu un « test ». Nous étofferons sans doute la manifestation, par des chars, par exemple, l’an prochain. Laissons à cette Fête le temps de grandir. »

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    Laurane et Grégory

    recouverts d’une tonne de confetti !

    La journée était mise sur pied par Luna Roméo de l’ASBL Charleroi Centre-Ville. Un Village associatif proposait des débats, des stands d’informations (notamment sur le Sida), des expo-photos, des murs d’expression, ainsi que diverses animations, telles qu’un défilé de Drag Queen, du cirque (avec Circomédie), …

    L’originalité venait très certainement des mariages for a joke », c'est-à-dire de « faux mariages », mais en présence de vrais officiants. En l’occurrence, l’échevine des Fêtes Babette Jandrain, accompagnée du comédien carolo Victor Gravy, célébrait les cérémonies, et délivrait par la suite des diplômes aux (faux) couples, dont certains étaient recouverts d’une tonne de confettis à l’issue de leur mariage. Toutes les excentricités et fantaisies étaient permises, même les mariages à trois !

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    Les établissements carolos : La Cuve à bière, los Tacos et la Rhumerie, présents dans le Village, apportaient leur soutien. Se baladant, Nicolas, le candidat carolo de Koh-Lanta, soulignait : « C’est plutôt cool, comme journée. C’est vraiment à refaire !  » JEAN-CLAUDE HERIN

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    isabelle Cohart de la Cuve à bière

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    à gauche: Nicolas de Koh-Lanta

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    Micro-portraits de couples « for a joke »

    Hélène de Marcinelle et Rudy de Montignies-sur-Sambre

    Hélène et Rudy se sont connus au club de basket AC de Gilly. « Je rêve toujours de me marier. Cette cérémonie est déjà un avant-goût. Peut-être qu’un jour… » confie Hélène. Rudy est divorcé et trouve l’idée de ce mariage assez plaisante.

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    Estelle de Charleroi et Jeanne de Jumet

    Estelle et Jeanne sont amies depuis longtemps, et défilent au Carnaval de Charleroi. « Nous célébrons, à notre manière, l’amitié et l’amour universel » notent-elles. Ce mariage « décalé », jouant sur les ambiguïtés, est assez amusante.

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    Samuel de Saint-Amand et Caroline de Marcinelle

    « Nous ne formons un couple que depuis 1 mois. Nous nous sommes rencontrés à la Rhumerie. Bien sûr, il est trop tôt pour parler de « vrai mariage ». Nous allons apprendre à bien nous connaître d’abord et à envisager la suite, par après ! »

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    Fabrice et Francis de Walcourt

    Malgré la différence d’une vingtaine d’années qui les séparent, Fabrice et Francis s’aiment comme au premier jour. « Chaque année, nous nous rendons aux Fiertés Namuroises, deux journées de sensibilisation et d'informations sur toute une panoplie de thématiques Lgbtqi+. » précisent-ils. J.C.HERIN

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    L'amour sans tabou(s)